Le président de la jeunesse du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) se veut désormais un franc-tireur, cela dans le jardin de la grande famille houphouétiste au pouvoir en Côte d’Ivoire. Hier, au cours d’une conférence de presse qu’il a aminée au siège de son parti à Cocody, Kouadio Konan Bertin alias KKB, a tiré à boulets rouges sur tout le monde. Le couteau entre les dents, il n’a pas ménagé le RDR, l’allié du PDCI au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). En effet, prenant pour prétexte des commentaires de votre quotidien, ‘’Le Patriote’’, le député RHDP de Port-Bouet, a été sans pitié pour le Rassemblement des républicains. Ainsi, a-t-il accusé, le parti logé à la rue Lepic de tous les péchés d’Israël. Morceaux choisis : «Ma conférence de presse a été inspirée par le journal ‘’le Patriote’’ qui a écrit que depuis 2001, le PDCI n’a jamais gagné d’élections en Côte d’Ivoire. Et que le RDR est le premier parti politique en Côte d’Ivoire. Après analyse des résultats des dernières élections locales, on se rend compte que seul le PDCI a joué la carte de l’alliance RHDP. La quasi-totalité de ses responsables a concouru sous la bannière RHDP et dans les zones acquises, que le PDCI n’a pas été représenté dans 9 régions situées dans l’ancienne zone CNO où le RDR semble régner sans partage et n’y souhaite aucune alliance. Concernant les élections municipales, le PDCI est absent dans 71 communes essentiellement situées dans l’ancienne zone CNO. Là encore il n’y pas eu de compétition. En suspendant les communes précédemment érigées, le gouvernement a outrageusement favorisé le RDR. Je dis que le PDCI ne peut pas continuer dans cette logique. Le RDR ne peut pas être le premier parti en Côte d’Ivoire», a-t-il attaqué. Avant de reconnaitre que le vieux parti n’a pas effectivement gagné d’élections en Côte d’Ivoire depuis 2001. « Parce que depuis cette date pour gagner des élections en Côte d’Ivoire, il faut avoir une branche armée. Cependant pour rien au monde, le PDCI qui a construit ce pays ne peut avoir recours à ces pratiques guerrières pour gagner des élections », a-t-il estimé. En plus, a-t-il ajouté, le PDCI est aujourd’hui dans une situation où il a grillé sa face au Nord et également au Sud. «Au Nord le RDR règne sans partage. Les ivoiriens du sud nous reprochent de nous avoir allié à des rebelles et ils ne nous pardonnent pas cela», a-t-il tenté de justifier les débâcles électorales de son parti. Selon le conférencier, si ceux qui accusent le PDCI d’être faible sur le front électoral ‘’baissent les armes, ils verront le PDCI et on saura qui est qui dans ce pays’’. Car, a-t-il poursuivi, «Le PDCI ne fait pas bon ménage avec les armes et la violence». Après le RDR, le PDCI sa formation politique et son président Henri Konan Bédié ont eu leur dose de critiques acerbes. En effet, pour KKB, il y a des cadres au PDCI qui veulent que le parti soit aliéné et ils passent leur temps à entretenir des faux débats notamment sur la candidature du PDCI en 2015. «Le débat sur une candidature du PDCI en 2015 est un faux débat. Des cadres du PDCI auprès du président de la République dénigrent leur propre parti. Moi, je dis que le PDCI aura un candidat en 2015. Il est là et est connu. Il sera présenté au peuple ivoirien en temps opportun. Ce sera une catastrophe si ce n’est pas ainsi. Car le PDCI a le devoir historique de reconquérir le pouvoir pour servir la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi je dis que les autres s’apprêtent à nous battre. Nous avons un combat à mener et nous le mènerons », a-t-il averti.
Il a souligné en outre que le congrès du parti prévu en octobre prochain sera le rendez-vous de la clarification. «Le congrès tranchera la question de l’appel du FPI lancé au PDCI pour une alliance. Le PDCI n’agit que dans l’intérêt supérieur de la nation. Nous sommes dans une alliance. Si demain se retrouver avec d’autres frères ivoiriens pour la cause de la Côte d’Ivoire nous semble mieux, le congrès tranchera. Mais ce que je peux dire, c’est qu’il n’y aura pas de parti unifié RHDP. Sous nos yeux, le RDR prépare le divorce au sien du RHDP.
Il force Bédié à prendre sa retraite
C’est vrai que nous cogérons le pouvoir, mais c’est une position clair-obscur qui complique la vie à nos militants. Depuis un certain temps, c’est ainsi que le PDCI a décidé d’évoluer. C’est pourquoi, le congrès est très attendu pour clarifier bien de choses», a-t-il annoncé des débats houleux. Avant de lancer un appel au président actuel du PDCI, Henri Konan Bédié, quant à une velléité de se porter candidat à la tête du parti. «Avant Bédié, il n’y avait pas de limite d’âge pour diriger le parti. C’est le président Bédié qui élaboré les textes. Donc, je lui fais entièrement confiance pour le respect de ces textes. Car il sait l’importance des textes », a-t-il insidieusement invité ‘’son père’’ à se retirer de la course à la présidence du parti. A l’en croire, il est intrigué par l’amour qu’il a qualifié de subit que le RDR a pour Bédié. «Je ne comprends pas cet amour soudain. Cela n’intrigue et je veux savoir ce que cela cache. Que le RDR prenne Bédié et qu’il nous dit où il nous amène», a-t-il affirmé. Interrogé sur la révélation faite par Blé Goudé lors du débat des jeunes entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2010, relative à un désamour pour le RDR et le président de la République, Alassane Ouattara, KKB a essayé à sa manière de se dédouaner. «J’ai quoi contre le président de la République pour ne pas l’aimer? Le chef de l’Etat sait que moi KKB je l’aime et que j’ai pris une part active à son accession au pouvoir. Chose que je n’étais pas obligé de faire. C’est une étiquette que les gens veulent me coller par méchanceté. Sinon que c’est moi qui ai favorisé le rapprochement entre Bédié et Ouattara à l’époque. Par ailleurs, le président Bédié m’en voulait pour ça. Car, il n’était pas content de ma démarche», a-t-il révélé. Comment à partir des commentaires d’un journal, KKB a-t-il été aussi virulent? La question est là. Lacina Ouattara
KKB en plein délire
Le dément agite toujours le grelot. Kouadio Konan Bertin, inamovible président de la JPDCI et éternel jeune, n’a pas fait mentir le dicton. Hier en fin de matinée, il s’est donné en spectacle, a produit un fatras de galimatias, s’il n’a pas carrément fait une sortie de route. Le molosse n’a pas changé sa déhontée façon de s’asseoir, tant il a tiré à hue et à dia, sur tout ce qui bouge, même sur sa propre ombre. Le petit bout d’homme qui aime tant à se surestimer, est resté en phase avec sa posture de missi dominici, d’homme lige, de courtisan et de saltimbanque, toujours prêt à amuser la galerie. Hier, le mélodrame, doublé du psychodrame, était manifeste. Ivre de ses proclamations et autres déclarations aux allures éthyliques, KKB a agressé verbalement le Rassemblement Des Républicains, en alliance avec le PDCI, le Président Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié. Il n’a épargné personne dans ses dérives langagières qui n’avaient rien à voir avec les subtilités du « fou du roi ». Le petit bonhomme, à qui personne ne connait de diplôme, est allé dans tous les sens, comme si l’esprit n’était pas en harmonie avec le corps. Disons-le tout net ! KKB était en plein délire, là où il croyait donner dans le délice. Une lecture synoptique permet de comprendre la sortie tonitruante de l’homme que Blé Goudé avait présenté comme une taupe, une sorte de cheval de Troie du FPI au sein du RHDP, lors de la campagne présidentielle. A la vérité, KKB qui émargeait à la présidence sous Gbagbo, entend s’habiller du manteau de frustré. Au lendemain de la chute de Gbagbo et de l’investiture du Président Alassane Ouattara, il a réclamé un poste ministériel qui ne lui a pas été accordé au regard de l’insuffisance de ses capacités. Par la suite, il a demandé un poste dans l’administration. Là encore, son CV ne plaidait pas en sa faveur. De guerre lasse, cet homme que le Président de la République a fait soigner en France au sortir de la crise postélectorale, a choisi de donner dans l’ingratitude et de ravaler ses propres vomissures, comme l’oiseau de proie. Sa sortie d’hier, loin d’être un acte de bravoure, affiche clairement la finitude d’un homme qui a toujours réussi l’exploit de se vaincre lui-même. Dire et se dédire n’ont jamais été une préoccupation chez le plus vieux président de jeunesse d’un parti politique. Il aura le mérite de mettre au grand jour, sa grosse laideur à la face de la nation. Le brouillard s’est totalement dissipé sur le visage d’une personne toujours en mission, pour recueillir prébendes et subsides. Vraiment pitoyable le sort de l’homme qui mange à tous les râteliers et qui ne se rassasie jamais. Le délire a maintenant atteint son paroxysme.
Bakary Nimaga
Il a souligné en outre que le congrès du parti prévu en octobre prochain sera le rendez-vous de la clarification. «Le congrès tranchera la question de l’appel du FPI lancé au PDCI pour une alliance. Le PDCI n’agit que dans l’intérêt supérieur de la nation. Nous sommes dans une alliance. Si demain se retrouver avec d’autres frères ivoiriens pour la cause de la Côte d’Ivoire nous semble mieux, le congrès tranchera. Mais ce que je peux dire, c’est qu’il n’y aura pas de parti unifié RHDP. Sous nos yeux, le RDR prépare le divorce au sien du RHDP.
Il force Bédié à prendre sa retraite
C’est vrai que nous cogérons le pouvoir, mais c’est une position clair-obscur qui complique la vie à nos militants. Depuis un certain temps, c’est ainsi que le PDCI a décidé d’évoluer. C’est pourquoi, le congrès est très attendu pour clarifier bien de choses», a-t-il annoncé des débats houleux. Avant de lancer un appel au président actuel du PDCI, Henri Konan Bédié, quant à une velléité de se porter candidat à la tête du parti. «Avant Bédié, il n’y avait pas de limite d’âge pour diriger le parti. C’est le président Bédié qui élaboré les textes. Donc, je lui fais entièrement confiance pour le respect de ces textes. Car il sait l’importance des textes », a-t-il insidieusement invité ‘’son père’’ à se retirer de la course à la présidence du parti. A l’en croire, il est intrigué par l’amour qu’il a qualifié de subit que le RDR a pour Bédié. «Je ne comprends pas cet amour soudain. Cela n’intrigue et je veux savoir ce que cela cache. Que le RDR prenne Bédié et qu’il nous dit où il nous amène», a-t-il affirmé. Interrogé sur la révélation faite par Blé Goudé lors du débat des jeunes entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2010, relative à un désamour pour le RDR et le président de la République, Alassane Ouattara, KKB a essayé à sa manière de se dédouaner. «J’ai quoi contre le président de la République pour ne pas l’aimer? Le chef de l’Etat sait que moi KKB je l’aime et que j’ai pris une part active à son accession au pouvoir. Chose que je n’étais pas obligé de faire. C’est une étiquette que les gens veulent me coller par méchanceté. Sinon que c’est moi qui ai favorisé le rapprochement entre Bédié et Ouattara à l’époque. Par ailleurs, le président Bédié m’en voulait pour ça. Car, il n’était pas content de ma démarche», a-t-il révélé. Comment à partir des commentaires d’un journal, KKB a-t-il été aussi virulent? La question est là. Lacina Ouattara
KKB en plein délire
Le dément agite toujours le grelot. Kouadio Konan Bertin, inamovible président de la JPDCI et éternel jeune, n’a pas fait mentir le dicton. Hier en fin de matinée, il s’est donné en spectacle, a produit un fatras de galimatias, s’il n’a pas carrément fait une sortie de route. Le molosse n’a pas changé sa déhontée façon de s’asseoir, tant il a tiré à hue et à dia, sur tout ce qui bouge, même sur sa propre ombre. Le petit bout d’homme qui aime tant à se surestimer, est resté en phase avec sa posture de missi dominici, d’homme lige, de courtisan et de saltimbanque, toujours prêt à amuser la galerie. Hier, le mélodrame, doublé du psychodrame, était manifeste. Ivre de ses proclamations et autres déclarations aux allures éthyliques, KKB a agressé verbalement le Rassemblement Des Républicains, en alliance avec le PDCI, le Président Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié. Il n’a épargné personne dans ses dérives langagières qui n’avaient rien à voir avec les subtilités du « fou du roi ». Le petit bonhomme, à qui personne ne connait de diplôme, est allé dans tous les sens, comme si l’esprit n’était pas en harmonie avec le corps. Disons-le tout net ! KKB était en plein délire, là où il croyait donner dans le délice. Une lecture synoptique permet de comprendre la sortie tonitruante de l’homme que Blé Goudé avait présenté comme une taupe, une sorte de cheval de Troie du FPI au sein du RHDP, lors de la campagne présidentielle. A la vérité, KKB qui émargeait à la présidence sous Gbagbo, entend s’habiller du manteau de frustré. Au lendemain de la chute de Gbagbo et de l’investiture du Président Alassane Ouattara, il a réclamé un poste ministériel qui ne lui a pas été accordé au regard de l’insuffisance de ses capacités. Par la suite, il a demandé un poste dans l’administration. Là encore, son CV ne plaidait pas en sa faveur. De guerre lasse, cet homme que le Président de la République a fait soigner en France au sortir de la crise postélectorale, a choisi de donner dans l’ingratitude et de ravaler ses propres vomissures, comme l’oiseau de proie. Sa sortie d’hier, loin d’être un acte de bravoure, affiche clairement la finitude d’un homme qui a toujours réussi l’exploit de se vaincre lui-même. Dire et se dédire n’ont jamais été une préoccupation chez le plus vieux président de jeunesse d’un parti politique. Il aura le mérite de mettre au grand jour, sa grosse laideur à la face de la nation. Le brouillard s’est totalement dissipé sur le visage d’une personne toujours en mission, pour recueillir prébendes et subsides. Vraiment pitoyable le sort de l’homme qui mange à tous les râteliers et qui ne se rassasie jamais. Le délire a maintenant atteint son paroxysme.
Bakary Nimaga