La paroisse Notre dame des Monts Toura de Gbonné a fêté le samedi 11 Mai derniers, ses 25 ans d’existence. C’était en présence de l’évêque de Man, Mgr Gaspard Beby Gneba, qui a dirigé cette fête anniversaire. Cette célébration était placée sous le signe de la foi et de l’unité. De nombreux fidèles catholiques et fils de Gbonné dont Mondom Pacom, parrain de la cérémonie et Feh Kessé étaient présents.
Bamba Siama (Président du Conseil régional de la Bagoué) :
“Voici mes ambitions pour la région”
Fraichement élu à la tête du Conseil régional de la Bagoué, Bamba Siama a bien voulu dans cet entretien nous exposer ses ambitions pour la région. Interview.
Le Patriote : M. le président, quel est en ce moment votre état d’esprit après votre élection à la tête du Conseil régional de la Bagoué ?
Bamba Siama : Je n’ai pas d’état d’esprit particulier. Je veux tout simplement dire que mon élection est la suite logique de ce que nous avons commencé à la tête de la Coordination des cadres RDR de la région depuis 2002. A l’époque, le RDR avait des difficultés et nous avons été appelés pour essayer de les régler. Par la grâce de Dieu, nous avons pu relever ce défi. En reconnaissance, mon parti, le RDR, a permis que je sois sa tête de liste pour ces élections régionales. A ce sujet, je voudrais remercier le président de mon parti et le secrétaire général pour la confiance qu’ils ont porté à l’égard de ma personne.
LP : Quelles sont vos ambitions pour la région ?
BS : Mes ambitions ne diffèrent pas de celles du gouvernement qui visent à traduire les aspirations du président de la République en réalités. Notamment dans le domaine des infrastructures routières, de l’hydraulique, l’électricité, la santé, l’école et accompagner l’Etat dans sa politique de l’emploi. A ce niveau, nous avons une société minière du nom d’Occidental Gold dont l’installation produira près de 600 emplois directs dans la région. Cette entreprise n’attend que l’adoption du nouveau code minier pour commencer ses activités. Vous savez la crise a largement affecté la région du Nord. Le niveau scolaire a drastiquement baissé. La région est complètement sinistrée. Des villages sont entièrement isolés et chaque année, cela ne fait que s’empirer.
LP : Comment comptez-vous relever tous ces défis ?
BS : Nous savons que la tâche est énorme. C’est pourquoi nous allons faire appel à tous les fils de la région. Et ensemble, nous allons mettre en place un programme de mandature que nous allons ensemble exécuter.
LP : Quel objectif comptez-vous concrètement atteindre pour les cinq ans ?
BS : En cinq ans, nous voulons voir électrifiés au moins 50% des villages de la région. Nous voulons que 100% des villages aient de l’eau potable. Nous voulons relever les défis de la santé et de l’éducation. Nous allons procéder au profilage de 300 kms de route par département. Il y a déjà plus d’une vingtaine de villages électrifiés. 12 sont en cours de l’être. Nous avons plus d’une trentaine de village en termes de forage. Nous allons équiper les centres de santé en matériel et médicaments. Il y a également les problèmes de l’administration. Certains sous-préfets sont à pied. L’arrivée prochaine du chef de l’Etat dans la région permettra de régler ces problèmes. Notre souci est aussi de lutter contre la non scolarisation de la jeune fille et surtout contre les grossesses précoces en milieu rural. En outre, nous avons décidé pour lutter contre la sous-alimentation de revaloriser des cultures en voie de disparition comme le fonio, le mil et le sorgho. Sans oublier la promotion de la culture du néré et du karité qui sont des métiers de femmes. Nous comptons les aider à se mettre en coopératives pour leur permettre de vivre de leurs revenus. Nous allons démarrer également le réaménagement des bas-fonds rizicoles pour aider les femmes de la région. Car ce sont elles qui sont les premières à souffrir lorsqu’il y a des crises. Pour terminer, j’aimerais remercier le président de la République et les présidents frères des régions du Folon, du Kabadougou, du Worodougou, du Bafing et du Bounkani. Nous voulons avec ces régions créer un partenariat commun. Une sorte de jumelage ou coopération sud-sud pour mieux aider nos régions.
réalisée par Jean-Claude Coulibaly
Bamba Siama (Président du Conseil régional de la Bagoué) :
“Voici mes ambitions pour la région”
Fraichement élu à la tête du Conseil régional de la Bagoué, Bamba Siama a bien voulu dans cet entretien nous exposer ses ambitions pour la région. Interview.
Le Patriote : M. le président, quel est en ce moment votre état d’esprit après votre élection à la tête du Conseil régional de la Bagoué ?
Bamba Siama : Je n’ai pas d’état d’esprit particulier. Je veux tout simplement dire que mon élection est la suite logique de ce que nous avons commencé à la tête de la Coordination des cadres RDR de la région depuis 2002. A l’époque, le RDR avait des difficultés et nous avons été appelés pour essayer de les régler. Par la grâce de Dieu, nous avons pu relever ce défi. En reconnaissance, mon parti, le RDR, a permis que je sois sa tête de liste pour ces élections régionales. A ce sujet, je voudrais remercier le président de mon parti et le secrétaire général pour la confiance qu’ils ont porté à l’égard de ma personne.
LP : Quelles sont vos ambitions pour la région ?
BS : Mes ambitions ne diffèrent pas de celles du gouvernement qui visent à traduire les aspirations du président de la République en réalités. Notamment dans le domaine des infrastructures routières, de l’hydraulique, l’électricité, la santé, l’école et accompagner l’Etat dans sa politique de l’emploi. A ce niveau, nous avons une société minière du nom d’Occidental Gold dont l’installation produira près de 600 emplois directs dans la région. Cette entreprise n’attend que l’adoption du nouveau code minier pour commencer ses activités. Vous savez la crise a largement affecté la région du Nord. Le niveau scolaire a drastiquement baissé. La région est complètement sinistrée. Des villages sont entièrement isolés et chaque année, cela ne fait que s’empirer.
LP : Comment comptez-vous relever tous ces défis ?
BS : Nous savons que la tâche est énorme. C’est pourquoi nous allons faire appel à tous les fils de la région. Et ensemble, nous allons mettre en place un programme de mandature que nous allons ensemble exécuter.
LP : Quel objectif comptez-vous concrètement atteindre pour les cinq ans ?
BS : En cinq ans, nous voulons voir électrifiés au moins 50% des villages de la région. Nous voulons que 100% des villages aient de l’eau potable. Nous voulons relever les défis de la santé et de l’éducation. Nous allons procéder au profilage de 300 kms de route par département. Il y a déjà plus d’une vingtaine de villages électrifiés. 12 sont en cours de l’être. Nous avons plus d’une trentaine de village en termes de forage. Nous allons équiper les centres de santé en matériel et médicaments. Il y a également les problèmes de l’administration. Certains sous-préfets sont à pied. L’arrivée prochaine du chef de l’Etat dans la région permettra de régler ces problèmes. Notre souci est aussi de lutter contre la non scolarisation de la jeune fille et surtout contre les grossesses précoces en milieu rural. En outre, nous avons décidé pour lutter contre la sous-alimentation de revaloriser des cultures en voie de disparition comme le fonio, le mil et le sorgho. Sans oublier la promotion de la culture du néré et du karité qui sont des métiers de femmes. Nous comptons les aider à se mettre en coopératives pour leur permettre de vivre de leurs revenus. Nous allons démarrer également le réaménagement des bas-fonds rizicoles pour aider les femmes de la région. Car ce sont elles qui sont les premières à souffrir lorsqu’il y a des crises. Pour terminer, j’aimerais remercier le président de la République et les présidents frères des régions du Folon, du Kabadougou, du Worodougou, du Bafing et du Bounkani. Nous voulons avec ces régions créer un partenariat commun. Une sorte de jumelage ou coopération sud-sud pour mieux aider nos régions.
réalisée par Jean-Claude Coulibaly
