Décédé le 03 avril dernier à Paris des suites de blessures consécutives à l’attaque de son véhicule par des individus armés, la levée du corps du directeur général de l’Ecole Nationale de Police, le contrôleur général Yao Brou Alain a eu lieu le vendredi 17 mai dernier au sein de ladite école à Cocody. Venu apporter la compassion du gouvernement et du président de la République, Alassane Ouattara à la famille biologique et à la famille professionnelle du disparu, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko a engagé les policiers à débusquer ceux qui ont mis fin à la vie de leur défunt directeur. Car, de son avis, l’arrestation des bourreaux du directeur de l’Ecole de Police est le seul moyen de rendre un hommage mérité au disparu. «Le général Yao Brou Alain avait le respect de la nation. Quand je proposais son nom au Président de la république, je ne le connaissais pas personnellement. C’est sur la base de ses compétences et des témoignages de certaines personnes que je l’ai proposé pour qu’il soit nommé directeur général de l’Ecole de Police. Cela pour dire qu’il n’y avait pas de favoritisme dans son choix. A vous les policiers, le meilleur hommage que vous pouvez lui rendre est de traquer les bandits qui ont tiré sur lui», a exhorté Hamed Bakayoko. Pour sa part, l’inspecteur général Brindou M’bia a réitéré sa gratitude au Président Ouattara et à son épouse pour leur sollicitude dans la prise en charge médicale de leur défunt collègue depuis son agression jusqu’à son décès. Poursuivant, le directeur général de la Police a invité les policiers s’inscrire dans la dynamique de la discipline et la rigueur imprimée par le défunt lors de son passage dans l’institution. La dépouille mortelle du disparu a ensuite été transférée dans son village natal à Daoukro où il sera inhumé.
L.Barro
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