Abidjan, Les élèves de l’Institut national de formation professionnelle agricole (INFPA), dénoncent la décision du ministre de l’Agriculture de "conférer un caractère national aux Brevets de techniciens agricoles et de techniciens supérieurs agricoles".
A la faveur d’un meeting organisé mardi au Plateau, ils ont manifesté leur mécontentement et leurs inquiétudes quant à cette décision du ministère entérinée par un communiqué dont copie a été remise à l’AIP par les élèves.
"Nous manifestons contre la décision du ministre de nationaliser notre formation", a déclaré le coordonnateur de ce meeting, Bakayoko Bakary, indiquant que l’Etat veut se "désengager de leur avenir et les amener à être livrés à eux-mêmes".
Un autre élève en deuxième année d’élevage, Kouadio Siméon, a pour sa part traité "cette décision d’irresponsable" et a approuvé cette manifestation qui selon lui, leur permettra de se faire entendre des autorités du pays. "Qu’on nous laisse nous exprimer pour défendre notre cause", a-t-il ajouté.
"Nous payons 1.500.000 FCFA pour notre formation qui nous garanti plus ou moins un avenir. Pourquoi l’on veut changer les règles du jeu maintenant que nous sommes engagés ?", s’est interrogé Yoro Bi Nathanaël, en fin de cycle dans cet institut, souhaitant que le ministre revienne sur sa décision.
Les élèves de l’INFPA, note-t-on, comptaient tenir leur meeting au ministère de l’Agriculture, mais ils ont été contenus par les forces de l’ordre qui les ont sereinement éconduits, les contraignant à manifester du côté du boulevard lagunaire non loin du stade Houphouët Boigny.
(AIP)
gK/kkp/kam
A la faveur d’un meeting organisé mardi au Plateau, ils ont manifesté leur mécontentement et leurs inquiétudes quant à cette décision du ministère entérinée par un communiqué dont copie a été remise à l’AIP par les élèves.
"Nous manifestons contre la décision du ministre de nationaliser notre formation", a déclaré le coordonnateur de ce meeting, Bakayoko Bakary, indiquant que l’Etat veut se "désengager de leur avenir et les amener à être livrés à eux-mêmes".
Un autre élève en deuxième année d’élevage, Kouadio Siméon, a pour sa part traité "cette décision d’irresponsable" et a approuvé cette manifestation qui selon lui, leur permettra de se faire entendre des autorités du pays. "Qu’on nous laisse nous exprimer pour défendre notre cause", a-t-il ajouté.
"Nous payons 1.500.000 FCFA pour notre formation qui nous garanti plus ou moins un avenir. Pourquoi l’on veut changer les règles du jeu maintenant que nous sommes engagés ?", s’est interrogé Yoro Bi Nathanaël, en fin de cycle dans cet institut, souhaitant que le ministre revienne sur sa décision.
Les élèves de l’INFPA, note-t-on, comptaient tenir leur meeting au ministère de l’Agriculture, mais ils ont été contenus par les forces de l’ordre qui les ont sereinement éconduits, les contraignant à manifester du côté du boulevard lagunaire non loin du stade Houphouët Boigny.
(AIP)
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