Devant la polémique sur « qui a le droit d’organiser le congrès au PDCI », nous avons approché le professeur Maurice Kacou Guikahuet, secrétaire national à l’organisation en 1991 et qui compte depuis environ vingt-deux ans dans la haute direction du parti.
Il nous a fait une simple lecture des statuts du parti en rappelant que le président élu est d’abord le premier responsable à répondre du parti. Il a un secrétaire général qu’il a nommé et proposé au congrès qui l’a accepté. Le congrès et les textes du statut lui donnent droit de toutes les initiatives. C’est donc lui qui instruit le secrétaire général et le met en mission. Il a le droit de soumettre des travaux à qui il veut. C’est le président qui a l’initiative du congrès puisque c’est lui qui le convoque. Qu’il ait fait traiter les thèmes par un comité avant de le transmettre à son secrétaire ne comporte aucune entorse, encore que ce soit des militants du parti. L’article 125 du statut est clair pour dire que pour toute question, le président peut confier à toute personne de son choix le traitement du dossier. Aussi, selon les explications du professeur Guikahuet qui en fait ne fait que nous lire les textes du statut, le président soumet au bureau politique la date du congrès, le thème, la méthode d’organisation, le comité d’organisation et ses propositions sont discutées avant d’être rendues publiques pour le déroulement du congrès. En réalité c’est le bureau politique qui décide puisque le président vient toujours devant cette assemblée. A la question de savoir si c’est obligatoirement le secrétaire général qui a le droit d’organiser ou de présider le congrès, le professeur nous a rappelé que même quand Philipe Yacé était le secrétaire général, c’était bien souvent monsieur Camille Alliali qui organisait le congrès et que sous monsieur Fologo il était revenu une fois à Ipaud Lago et à monsieur Edjampan Amoakon de l’organiser. Le secrétaire général est le superviseur du congrès. En fin de compte, il est clair qu’en réalité aucune entorse n’est faite au processus de l’organisation du congrès. De tout temps, même sous Houphouët le fondateur, les secrétaires généraux ont tenté de placer leurs hommes. Quand cela n’a pas réussi, soit on ameute les militants soit on se retire en victime résigné. Il y a certainement un parfum de ce genre dans cette affaire. Sinon quelles sont ces diffusions d’intox relevant de la volonté de Bédié d’accuser son Secrétaire Général de mauvaise gestion à partir des rapports de l’audit commandités par la Direction Financière, alors qu’il n’en est rien.
Yv’ Bonain
Il nous a fait une simple lecture des statuts du parti en rappelant que le président élu est d’abord le premier responsable à répondre du parti. Il a un secrétaire général qu’il a nommé et proposé au congrès qui l’a accepté. Le congrès et les textes du statut lui donnent droit de toutes les initiatives. C’est donc lui qui instruit le secrétaire général et le met en mission. Il a le droit de soumettre des travaux à qui il veut. C’est le président qui a l’initiative du congrès puisque c’est lui qui le convoque. Qu’il ait fait traiter les thèmes par un comité avant de le transmettre à son secrétaire ne comporte aucune entorse, encore que ce soit des militants du parti. L’article 125 du statut est clair pour dire que pour toute question, le président peut confier à toute personne de son choix le traitement du dossier. Aussi, selon les explications du professeur Guikahuet qui en fait ne fait que nous lire les textes du statut, le président soumet au bureau politique la date du congrès, le thème, la méthode d’organisation, le comité d’organisation et ses propositions sont discutées avant d’être rendues publiques pour le déroulement du congrès. En réalité c’est le bureau politique qui décide puisque le président vient toujours devant cette assemblée. A la question de savoir si c’est obligatoirement le secrétaire général qui a le droit d’organiser ou de présider le congrès, le professeur nous a rappelé que même quand Philipe Yacé était le secrétaire général, c’était bien souvent monsieur Camille Alliali qui organisait le congrès et que sous monsieur Fologo il était revenu une fois à Ipaud Lago et à monsieur Edjampan Amoakon de l’organiser. Le secrétaire général est le superviseur du congrès. En fin de compte, il est clair qu’en réalité aucune entorse n’est faite au processus de l’organisation du congrès. De tout temps, même sous Houphouët le fondateur, les secrétaires généraux ont tenté de placer leurs hommes. Quand cela n’a pas réussi, soit on ameute les militants soit on se retire en victime résigné. Il y a certainement un parfum de ce genre dans cette affaire. Sinon quelles sont ces diffusions d’intox relevant de la volonté de Bédié d’accuser son Secrétaire Général de mauvaise gestion à partir des rapports de l’audit commandités par la Direction Financière, alors qu’il n’en est rien.
Yv’ Bonain
