La forte délégation du Fpi qui a séjourné dans le Zanzan, du 16 au 20 mai, sous la conduite du président Miaka Ouretto était à Tabagne et à Gouméré le vendredi 17 mai dernier. La délégation du président Miaka a été accueillie à chaque étape par une liesse populaire par des militants heureux de recevoir les premiers responsables de leur parti depuis la grave crise que le pays a connue.
A Tabagne, la foule amassée aux abords de la route scandait : «Libérez Gbagbo, libérez Gbagbo, libérez Gbagbo» à la vue du cortège. C’est à un véritable bain de foule qu’ont eu droit le président Miaka et sa suite. La première escale fut marquée chez le prince de Tabagne. Après les échanges de civilités, Miaka Ouretto prendra la parole pour s’adresser à la cour. Ses premiers mots : «Votre fils va bien. Secré Richard va très bien et je vous transmets ses salutationss».
Rassuré, les parents du ministre Secré, aujourd’hui en exil, auront une oreille attentive au discours de Miaka Ouretto. Pour ce dernier, il faut que les têtes couronnées s’impliquent pour une réconciliation effective des filles et des fils de la Côte d’Ivoire. A la mère du premier président du conseil général de Bondoukou, il demandera de tenir et de continuer à être digne, car, très bientôt, elle retrouvera son fils plus grand et plus fort.
Face aux militants à qui il voulait juste donner des informations, la séance se muera en véritable meeting. Au public, le président par intérim du Fpi dira : «Vous avez scandez «Libérez Gbagbo». Eh bien je l’ai vu récemment à La Haye. Il va bien et, bientôt, il reviendra et la paix sera de retour en Côte d’Ivoire».
C’est une foule en liesse qui visiblement était satisfaite par les propos du président du Fpi qui fera une procession pour lui permettre de prendre la route de Gouméré, le siège du canton Akidom. Là-bas, l’hôte du jour recevra des présents du chef de province qui fera de lui un des fils de la cour et l’encouragera pour ses mots allant dans le sens de la réconciliation et de la paix.
Face aux militants et sympathisants de cette sous-préfecture dont est originaire le secrétaire national chargé du Zanzan, N’Guettia Yao Kouman, le président Miaka rendra un vibrant hommage à ce dernier pour ses efforts inlassables pour la remobilisation des militants du Fpi et la redynamisation des structures du parti. Devant cette forte mobilisation, le président Miaka s’est voulu rassurant. Au sujet des élections de 2015, il a été très incisif et dira : «Dans l’Afrique digne et même indigne, tout le monde ne parle que de Laurent Gbagbo. L’homme a pris une dimension internationale. Le dossier avance et très bientôt il sera parmi nous, car la vérité triomphera du mensonge, le bien du mal. C’est pourquoi je puis dire qu’en 2015, le Fpi aura un candidat et on va balayer comme un ouragan tous nos adversaires à toutes les élections et nous pourrons mettre en œuvre le programme de la Refondation pour le bonheur des populations et l’émergence d’une Côte d’Ivoire nouvelle, une et indivisible».
Au total, ce fut une journée riche en enseignements qui aura permis, au-delà de l’hommage rendu à un vaillant militant du Fpi aujourd’hui injustement détenu à la prison de Scheveningen, de marquer un grand coup et mettre les militants en ordre de bataille.
Adolphe Ouattara
A Tabagne, la foule amassée aux abords de la route scandait : «Libérez Gbagbo, libérez Gbagbo, libérez Gbagbo» à la vue du cortège. C’est à un véritable bain de foule qu’ont eu droit le président Miaka et sa suite. La première escale fut marquée chez le prince de Tabagne. Après les échanges de civilités, Miaka Ouretto prendra la parole pour s’adresser à la cour. Ses premiers mots : «Votre fils va bien. Secré Richard va très bien et je vous transmets ses salutationss».
Rassuré, les parents du ministre Secré, aujourd’hui en exil, auront une oreille attentive au discours de Miaka Ouretto. Pour ce dernier, il faut que les têtes couronnées s’impliquent pour une réconciliation effective des filles et des fils de la Côte d’Ivoire. A la mère du premier président du conseil général de Bondoukou, il demandera de tenir et de continuer à être digne, car, très bientôt, elle retrouvera son fils plus grand et plus fort.
Face aux militants à qui il voulait juste donner des informations, la séance se muera en véritable meeting. Au public, le président par intérim du Fpi dira : «Vous avez scandez «Libérez Gbagbo». Eh bien je l’ai vu récemment à La Haye. Il va bien et, bientôt, il reviendra et la paix sera de retour en Côte d’Ivoire».
C’est une foule en liesse qui visiblement était satisfaite par les propos du président du Fpi qui fera une procession pour lui permettre de prendre la route de Gouméré, le siège du canton Akidom. Là-bas, l’hôte du jour recevra des présents du chef de province qui fera de lui un des fils de la cour et l’encouragera pour ses mots allant dans le sens de la réconciliation et de la paix.
Face aux militants et sympathisants de cette sous-préfecture dont est originaire le secrétaire national chargé du Zanzan, N’Guettia Yao Kouman, le président Miaka rendra un vibrant hommage à ce dernier pour ses efforts inlassables pour la remobilisation des militants du Fpi et la redynamisation des structures du parti. Devant cette forte mobilisation, le président Miaka s’est voulu rassurant. Au sujet des élections de 2015, il a été très incisif et dira : «Dans l’Afrique digne et même indigne, tout le monde ne parle que de Laurent Gbagbo. L’homme a pris une dimension internationale. Le dossier avance et très bientôt il sera parmi nous, car la vérité triomphera du mensonge, le bien du mal. C’est pourquoi je puis dire qu’en 2015, le Fpi aura un candidat et on va balayer comme un ouragan tous nos adversaires à toutes les élections et nous pourrons mettre en œuvre le programme de la Refondation pour le bonheur des populations et l’émergence d’une Côte d’Ivoire nouvelle, une et indivisible».
Au total, ce fut une journée riche en enseignements qui aura permis, au-delà de l’hommage rendu à un vaillant militant du Fpi aujourd’hui injustement détenu à la prison de Scheveningen, de marquer un grand coup et mettre les militants en ordre de bataille.
Adolphe Ouattara
