Les ponctions faites sur les salaires des enseignants qui ont observé un arrêt de travail le mois d’avril dernier n’ont pas été reversées comme ceux-ci le souhaitent. C’est l’amer constat que plusieurs d’entre eux ont fait les mardi 21 et mercredi 22 mai 2013, lorsque certains d’entre eux se sont rendus dans leur banque respective. Aussitôt, ils ont saisi leurs différents responsables syndicaux, qui à leur tour ont informé, Bakayoko Saguidiba, président de la convention de la société civile, médiateur dans cette crise qui oppose le gouvernement aux acteurs du système éducatif. En effet, lors de cette crise qui a paralysé le système éducatif pendant une dizaine de jours, Bakayoko Saguidiba et sa structure ont été chargés de discuter avec les enseignants grévistes, afin de donner une chance à l’école ivoirienne. Ces discussions ont été fructueuses. Puisque, les enseignants de l’Isef (Intersyndicale de l’éducation formation) présidée par Bli Blé Benoit ont levé leur mot d’ordre de grève. Tout en espérant comme l’a indiqué le médiateur d’être leur porte-parole auprès du gouvernement pour que justice soit faite en rétablissant les salaires ponctionnés, et d’obtenir un chronogramme des effets financiers du reclassement, mais aussi la levée sur les comptes des syndicats. Mais, c’est sans connaître avec ce gouvernement, qui dit une chose le matin et fait le contraire le soir. Car, au cours d’une réunion tenue le mardi 14 mai 2013, au ministère de l’Education nationale, Mme Kandia Camara Kamissoko, la responsable dudit département a indiqué aux responsables syndicaux que«Ça ne dépend pas de moi. Je ne sais quoi vous répondre. Je ne veux pas créer une autre crise. Ce qui dépend de moi, je peux l’exécuter.
Si j’ai des instructions pour le faire, vous serez informés», a-t-elle indiqué aux responsables syndicaux. Qui estiment que cette réponse n’est qu’une autre provocation de leur ministre de tutelle. Mais, ils attendaient le virement de leur salaire pour voir quelle position adoptée. «Nous attendons le virement pour prendre une position claire et nette. Si nos ponctions ne sont pas reversées, nous allons boycotter les examens du Cepe, Bepc et du Baccalauréat qui démarrent fin mai », ont indiqué les enseignants. Qui, malgré tout, avaient chargé le médiateur de demander à leur ministre de revoir sa position pour une fin d’année scolaire apaisée. Apparemment, cette mission de bons offices n’a rien donné. Le gouvernement a décidé de faire la sourde oreille. Les enseignants ont donc décidé de mettre à exécution leur menace. Une Assemblée générale extraordinaire de l’Isef est prévue dans les prochains jours pour lancer le mot d’ordre. En tout cas, c’est ce qui ressort de la rencontre que les enseignants ont eu lieu hier mercredi, à Cocody.
Joseph Atoumgbré
Si j’ai des instructions pour le faire, vous serez informés», a-t-elle indiqué aux responsables syndicaux. Qui estiment que cette réponse n’est qu’une autre provocation de leur ministre de tutelle. Mais, ils attendaient le virement de leur salaire pour voir quelle position adoptée. «Nous attendons le virement pour prendre une position claire et nette. Si nos ponctions ne sont pas reversées, nous allons boycotter les examens du Cepe, Bepc et du Baccalauréat qui démarrent fin mai », ont indiqué les enseignants. Qui, malgré tout, avaient chargé le médiateur de demander à leur ministre de revoir sa position pour une fin d’année scolaire apaisée. Apparemment, cette mission de bons offices n’a rien donné. Le gouvernement a décidé de faire la sourde oreille. Les enseignants ont donc décidé de mettre à exécution leur menace. Une Assemblée générale extraordinaire de l’Isef est prévue dans les prochains jours pour lancer le mot d’ordre. En tout cas, c’est ce qui ressort de la rencontre que les enseignants ont eu lieu hier mercredi, à Cocody.
Joseph Atoumgbré