Les paisibles populations d’Abengourou ont été réveillées hier aux environs de 2 heures du matin, par des bruits de coups de feu. Selon les témoignages recueillis auprès de certaines sources policières et militaires, une dizaine d’assaillants ont attaqué le commissariat du premier arrondissement ainsi que la base locale du bataillon de sécurité de l’Est (BSE), située à la sortie nord de la ville. En riposte, les FRCI ont abattu un des assaillants et arrêté deux autres.
L’homme tué qui répondrait au nom de Biabou Ismaël Lionel, la trentaine, était habillé d’un complet jeans avec des gants de sniper aux mains. Des documents ont été trouvés sur lui, notamment une carte professionnelle portant l’adresse « distribution service », ainsi que la liste des villes à attaquer. Quant aux deux prisonniers, ils se nomment respectivement Bidjo Bertin et Kouamé Koffi. D’après les témoins et acteurs des faits, c’est autour de 2 heures du matin que les assaillants ont enjambé la clôture de la sous-préfecture. Après avoir traversé la broussaille de la cour, ils ont accédé tranquillement au poste de police du commissariat du premier arrondissement en passant par une porte communicante. Là, ils vont maîtriser les 5 éléments qui étaient de garde, blessant légèrement au bras l’un d’entre eux, qui avait tenté de leur résister. Un détenu en garde à vue sera libéré et ses menottes utilisées pour enchaîner deux des infortunés. Les trois autres sont enfermés au violon. Très vite, l’armurerie est visitée et les armes qui s’y trouvaient, emportées par les individus, désormais maîtres des lieux. Au passage, ceux-ci fracturent la porte du bureau d’un officier de police. Ayant réussi cette première phase de leur opération, les individus dont certains sont encagoulés, vont se rendre au camp militaire qu’ils attaquent, seulement une heure après le commissariat. Certains témoignages avancent que les assaillants y sont arrivés à bord d’un 4x4 blanc qu’ils ont garé loin de la base militaire avant de faire un mouvement pédestre vers le cantonnement. Les ayant repérés dans la nuit, la sentinelle qui partait aux informations a essuyé des coups de feu. D’autres éléments vont alors accourir pour prêter main forte. Les assaillants sont vite débordés et tentent de battre en retraite en direction des marais, non loin du camp. Des grenades lacrymogènes récupérées au commissariat vont servir aux assaillants pour faire diversion et couvrir leur fuite devant l’intensité des coups de feu que les FRCI leur ont bravement opposés. La rapide réaction des militaires du camp dirigé par le lieutenant Bamba va se révéler fatale pour un des assaillants. Lors de la course-poursuite qui s’en est suivie dans les broussailles. Ne voulant rien lâcher, les hommes armés en déroute utilisent même une grenade contre leurs poursuivants. Fort heureusement pour les hommes du général Bakayoko Soumaïla, la grenade n’explosera pas. Deux autres parmi les assaillants n’iront pas bien loin. Ils sont cueillis par les militaires qui découvriront plus tard plusieurs douilles de grenades lacrymogènes, des armes abandonnées par les fuyards ainsi qu’une grenade dégoupillée non explosée. Le préfet de police adjoint, K.G., qui a rencontré les policiers infortunés les a félicités pour le sang-froid dont ils ont fait preuve et qui leur a évité un bain de sang. Des mots d’encouragements et de félicitations ont également été tenus aux FRCI qui ont continué les patrouilles.
Armand Déa, correspondant
L’homme tué qui répondrait au nom de Biabou Ismaël Lionel, la trentaine, était habillé d’un complet jeans avec des gants de sniper aux mains. Des documents ont été trouvés sur lui, notamment une carte professionnelle portant l’adresse « distribution service », ainsi que la liste des villes à attaquer. Quant aux deux prisonniers, ils se nomment respectivement Bidjo Bertin et Kouamé Koffi. D’après les témoins et acteurs des faits, c’est autour de 2 heures du matin que les assaillants ont enjambé la clôture de la sous-préfecture. Après avoir traversé la broussaille de la cour, ils ont accédé tranquillement au poste de police du commissariat du premier arrondissement en passant par une porte communicante. Là, ils vont maîtriser les 5 éléments qui étaient de garde, blessant légèrement au bras l’un d’entre eux, qui avait tenté de leur résister. Un détenu en garde à vue sera libéré et ses menottes utilisées pour enchaîner deux des infortunés. Les trois autres sont enfermés au violon. Très vite, l’armurerie est visitée et les armes qui s’y trouvaient, emportées par les individus, désormais maîtres des lieux. Au passage, ceux-ci fracturent la porte du bureau d’un officier de police. Ayant réussi cette première phase de leur opération, les individus dont certains sont encagoulés, vont se rendre au camp militaire qu’ils attaquent, seulement une heure après le commissariat. Certains témoignages avancent que les assaillants y sont arrivés à bord d’un 4x4 blanc qu’ils ont garé loin de la base militaire avant de faire un mouvement pédestre vers le cantonnement. Les ayant repérés dans la nuit, la sentinelle qui partait aux informations a essuyé des coups de feu. D’autres éléments vont alors accourir pour prêter main forte. Les assaillants sont vite débordés et tentent de battre en retraite en direction des marais, non loin du camp. Des grenades lacrymogènes récupérées au commissariat vont servir aux assaillants pour faire diversion et couvrir leur fuite devant l’intensité des coups de feu que les FRCI leur ont bravement opposés. La rapide réaction des militaires du camp dirigé par le lieutenant Bamba va se révéler fatale pour un des assaillants. Lors de la course-poursuite qui s’en est suivie dans les broussailles. Ne voulant rien lâcher, les hommes armés en déroute utilisent même une grenade contre leurs poursuivants. Fort heureusement pour les hommes du général Bakayoko Soumaïla, la grenade n’explosera pas. Deux autres parmi les assaillants n’iront pas bien loin. Ils sont cueillis par les militaires qui découvriront plus tard plusieurs douilles de grenades lacrymogènes, des armes abandonnées par les fuyards ainsi qu’une grenade dégoupillée non explosée. Le préfet de police adjoint, K.G., qui a rencontré les policiers infortunés les a félicités pour le sang-froid dont ils ont fait preuve et qui leur a évité un bain de sang. Des mots d’encouragements et de félicitations ont également été tenus aux FRCI qui ont continué les patrouilles.
Armand Déa, correspondant