Le président intérimaire du Fpi, Sylvain Miaka Ouretto, a conduit une forte délégation de son parti, du jeudi 16 au 20 mai 2013, dans la région du Zanzan. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette tournée a été une réussite tant en termes d’organisation qu’en termes de mobilisation.
Concernant l’organisation, le secrétaire national du Fpi chargé du Zanzan, N’Guettia Yao Kouma, principal initiateur de la tournée, et le comité d’organisation, conduit par le docteur Manzan, ont tout mis en œuvre pour qu’elle se passe sans heurt. Toutes les dispositions sécuritaires et administratives ont été prises. De sorte qu’à chaque étape, le président du Fpi et sa délégation ont été reçus par les autorités administratives, en l’occurrence les préfets et sous-préfets. Et les forces de l’ordre étaient mobilisées pour assurer la sécurité de la mission.
Au niveau matériel, les organisateurs n’ont pas non plus lésiné sur les moyens. Si bien que le cortège n’avait aucun problème. Chacun savait d’avance dans quel véhicule il montait. Par ailleurs, les repas étaient faits dans le temps de sorte que les heures de départ étaient bien respectées.
En termes de mobilisation, on peut dire que le plus grand succès est venu de ce côté-là. Deux ans après la crise, personne ne pouvait espérer une si grande mobilisation des populations pour accueillir une délégation du Fpi. Et pourtant elle a été totale et pleine. Dès le premier jour, Miaka et sa délégation ont été accueillis à l’entrée de la ville de Bondoukou par une foule compacte et enthousiaste. La population était conduite par la chefferie traditionnelle. Danses traditionnelles et fanfare agrémentaient l’accueil, ce qui a fait que cette tournée a pris l’allure d’une fête populaire.
De ce succès, on peut tirer quelques enseignements.
Attachement à
Laurent Gbagbo
Le premier enseignement est que le coup d’Etat contre Laurent Gbagbo, son transfèrement à la Cpi et la traque des militants de son parti n’ont pas affecté le militantisme des membres dudit parti. En ce sens qu’ils restent très attachés à l’ex-chef de l’Etat. De sorte que, partout où est passé Miaka, les populations réclamaient la libération de Laurent Gbagbo. Donc si le transfèrement du président Gbagbo à la Cpi et la traque des militants de son parti visaient, d’une part, à effacer l’ex-chef de l’Etat de l’esprit des Ivoiriens ; et, d’autre part, de faire disparaître le Fpi, Ouattara doit se raviser. Parce qu’il aura échoué. Car il en faut beaucoup plus pour espérer voir disparaître le parti de l’enfant du peuple. Et l’attachement que les populations vouent à Laurent Gbagbo est tel qu’il est illusoire de croire qu’on peut faire la réconciliation en Côte d’Ivoire en ignorant le fondateur du Fpi.
Un travail bien fait
paie toujours
Une autre leçon qu’on peut tirer de cette tournée, c’est qu’un travail bien fait paie toujours. Partout où nous sommes passés, les militants de base du Zanzan ont rendu un vibrant hommage à la vice-présidente Marie Odette Lorougnon. Dans toutes les fédérations, on l’appelle Maman. Même le secrétaire national chargé du Zanzan, N’Guettia Yao Kouma disait à son propos : «La Nationale Marie Odette a fini le travail d’implantation du parti ici dans le Zanzan. Nous prenons le relais pour faire la remobilisation». En fait, Marie Odette Lorougnon a été secrétaire nationale du Fpi chargé du Zanzan de 1976 à 2000, soit pendant quatre ans. Pendant ces quatre ans, nous ont souvent rappelé les militants, elle a parcouru toute la région dans toute sa diversité, et sans calcul, pour implanter le Fpi. On peut donc dire que toute la grande mobilisation qu’il nous a été donné de voir pendant la tournée du président Miaka est en partie le fruit de son travail à la base.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
envoyé spécial dans le
Zanzan
Concernant l’organisation, le secrétaire national du Fpi chargé du Zanzan, N’Guettia Yao Kouma, principal initiateur de la tournée, et le comité d’organisation, conduit par le docteur Manzan, ont tout mis en œuvre pour qu’elle se passe sans heurt. Toutes les dispositions sécuritaires et administratives ont été prises. De sorte qu’à chaque étape, le président du Fpi et sa délégation ont été reçus par les autorités administratives, en l’occurrence les préfets et sous-préfets. Et les forces de l’ordre étaient mobilisées pour assurer la sécurité de la mission.
Au niveau matériel, les organisateurs n’ont pas non plus lésiné sur les moyens. Si bien que le cortège n’avait aucun problème. Chacun savait d’avance dans quel véhicule il montait. Par ailleurs, les repas étaient faits dans le temps de sorte que les heures de départ étaient bien respectées.
En termes de mobilisation, on peut dire que le plus grand succès est venu de ce côté-là. Deux ans après la crise, personne ne pouvait espérer une si grande mobilisation des populations pour accueillir une délégation du Fpi. Et pourtant elle a été totale et pleine. Dès le premier jour, Miaka et sa délégation ont été accueillis à l’entrée de la ville de Bondoukou par une foule compacte et enthousiaste. La population était conduite par la chefferie traditionnelle. Danses traditionnelles et fanfare agrémentaient l’accueil, ce qui a fait que cette tournée a pris l’allure d’une fête populaire.
De ce succès, on peut tirer quelques enseignements.
Attachement à
Laurent Gbagbo
Le premier enseignement est que le coup d’Etat contre Laurent Gbagbo, son transfèrement à la Cpi et la traque des militants de son parti n’ont pas affecté le militantisme des membres dudit parti. En ce sens qu’ils restent très attachés à l’ex-chef de l’Etat. De sorte que, partout où est passé Miaka, les populations réclamaient la libération de Laurent Gbagbo. Donc si le transfèrement du président Gbagbo à la Cpi et la traque des militants de son parti visaient, d’une part, à effacer l’ex-chef de l’Etat de l’esprit des Ivoiriens ; et, d’autre part, de faire disparaître le Fpi, Ouattara doit se raviser. Parce qu’il aura échoué. Car il en faut beaucoup plus pour espérer voir disparaître le parti de l’enfant du peuple. Et l’attachement que les populations vouent à Laurent Gbagbo est tel qu’il est illusoire de croire qu’on peut faire la réconciliation en Côte d’Ivoire en ignorant le fondateur du Fpi.
Un travail bien fait
paie toujours
Une autre leçon qu’on peut tirer de cette tournée, c’est qu’un travail bien fait paie toujours. Partout où nous sommes passés, les militants de base du Zanzan ont rendu un vibrant hommage à la vice-présidente Marie Odette Lorougnon. Dans toutes les fédérations, on l’appelle Maman. Même le secrétaire national chargé du Zanzan, N’Guettia Yao Kouma disait à son propos : «La Nationale Marie Odette a fini le travail d’implantation du parti ici dans le Zanzan. Nous prenons le relais pour faire la remobilisation». En fait, Marie Odette Lorougnon a été secrétaire nationale du Fpi chargé du Zanzan de 1976 à 2000, soit pendant quatre ans. Pendant ces quatre ans, nous ont souvent rappelé les militants, elle a parcouru toute la région dans toute sa diversité, et sans calcul, pour implanter le Fpi. On peut donc dire que toute la grande mobilisation qu’il nous a été donné de voir pendant la tournée du président Miaka est en partie le fruit de son travail à la base.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
envoyé spécial dans le
Zanzan
