Pour une fois, les fils et filles de l’Afrique, principalement de l’Afrique subsaharienne, ont compris l’importance de taire les armes et penser au développement du continent. A la fondation Félix Houphouët- Boigny de Yamoussoukro, ces Africains ont fait leur propre mea-culpa. Ils ont ainsi compris qu’ils sont eux-mêmes la cause de leur propre retard. Et c’est le plaidoyer d’un des experts du Mali. Celui-ci regrette les dix (10) années de progrès réalisé par son pays dans le secteur de l’électricité. Mais la crise étant survenue, tous les efforts sont tombés à l’eau. Cette situation, déplore-t-il, a lourdement pesé sur le secteur de l’énergie. Au point que le gouvernement malien supporte à lui seul, 70% des charges dues à l’électricité. Aujourd’hui, pour remettre tout le réseau électrique en marche, il faut de nouveaux investissements. Ne pouvant le faire tout seul, le Mali se voit dans l’obligation de faire appel à la solidarité des Etats membres de la Cedeao, comme l’ont fait d’ailleurs, d’autres Etats. Où les coupures de l’électricité sont devenues monnaie courante. Et si l’on s’en tient aux différentes interventions des experts, le grand mal des Etats, c’est l’absence de gouvernance sectorielle. C’est pourquoi, dans les recommandations, les experts ont souhaité qu’un accent soit mis sur la bonne gouvernance.
HK
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