Le mardi 21 mai dernier, les élèves de l’Institut national de formation professionnelle agricole (Infpa) de Bingerville ont copieusement été bastonnés au Plateau par les agents de forces de l’ordre. Parce qu’ils étaient allés exprimer leurs mécontentement à leur tutelle, le ministère de l’Agriculture et à leur direction générale. Ces élèves protestaient par rapport au communiqué numéro 1498/Minigra/Cab/
Drhf/Gr du 30 avril 2013, qui décide d’intégrer, sans aucun concours, d’autres personnes en remplacement des élèves techniciens du brevet agricole et techniciens supérieurs agricoles en fin de formation et qui attendent d’être affectés. C’est donc, devant ce changement brutal que veut opérer le ministère que ces élèves ont décidé de déposer un courrier à la direction de l’école sise à l’immeuble de la Bicici au Plateau. Malheureusement, ils n’ont pas pu avoir accès. Car, le pouvoir a décidé de les réprimer. Ainsi, ces élèves ont été bastonnés par les policiers. Pour les membres du collectif des élèves, cela n’est pas normal. «Par voie de concours en payant en plus 110.000 Fcfa pour les boursiers et 410.000 Fcfa pour les non-boursiers par an pour la formation durant deux ans. De ce fait, nous ne sommes pas d’avis avec le communiqué du ministère de l’Agriculture», écrit le collectif au Directeur général de l’Institut. Dans ce courrier en date du 21 mai 2013, que nous avons copie, les élèves dénoncent le nombre pléthorique des promotions qui ne sont pas encore intégrées. Par conséquent, ils exigent l’annulation de ce concours. Qui selon eux, ressemble à du «rattrapage». «On veut nous remplacer par leurs protégés. Nous ne pouvons accepter cette injustice», crient les élèves de cette école. Qui dénoncent par la même occasion, le coût exorbitant de la formation. «Nous sommes la seule école de formation dont le coût de formation est estimé à un million de Fcfa. Nous exigeons la réduction de façon significative», écrivent les élèves. Qui font remarquer que si rien n’est fait, ils donneront une suite à leur lutte.
J. A
Drhf/Gr du 30 avril 2013, qui décide d’intégrer, sans aucun concours, d’autres personnes en remplacement des élèves techniciens du brevet agricole et techniciens supérieurs agricoles en fin de formation et qui attendent d’être affectés. C’est donc, devant ce changement brutal que veut opérer le ministère que ces élèves ont décidé de déposer un courrier à la direction de l’école sise à l’immeuble de la Bicici au Plateau. Malheureusement, ils n’ont pas pu avoir accès. Car, le pouvoir a décidé de les réprimer. Ainsi, ces élèves ont été bastonnés par les policiers. Pour les membres du collectif des élèves, cela n’est pas normal. «Par voie de concours en payant en plus 110.000 Fcfa pour les boursiers et 410.000 Fcfa pour les non-boursiers par an pour la formation durant deux ans. De ce fait, nous ne sommes pas d’avis avec le communiqué du ministère de l’Agriculture», écrit le collectif au Directeur général de l’Institut. Dans ce courrier en date du 21 mai 2013, que nous avons copie, les élèves dénoncent le nombre pléthorique des promotions qui ne sont pas encore intégrées. Par conséquent, ils exigent l’annulation de ce concours. Qui selon eux, ressemble à du «rattrapage». «On veut nous remplacer par leurs protégés. Nous ne pouvons accepter cette injustice», crient les élèves de cette école. Qui dénoncent par la même occasion, le coût exorbitant de la formation. «Nous sommes la seule école de formation dont le coût de formation est estimé à un million de Fcfa. Nous exigeons la réduction de façon significative», écrivent les élèves. Qui font remarquer que si rien n’est fait, ils donneront une suite à leur lutte.
J. A