Ouagadougou - La commission pour les réfugiés (CONAREF) a confié à l’AIB que les maliens réfugiés au Burkina n’ont pas encore exprimé leur besoin de retourner chez eux malgré l’apaisement de la situation.
Selon M. Mamadou Sangaré, les 50 milles maliens qui ont gagné le Burkina dès janvier 2012 pour échapper la guerre entre l’armées et les combattants rebelles, n’ont néanmoins pas encore pris l’initiative de regagner le pays malgré la normalisation progressive de la situation.
« C’est vrai que le Burkina abrite un grand nombre de refugiés à ce jour, mais concernant le retour de ces refugiés, pour l’heure au Burkina, nous n’en sommes pas tout à fait là mais bien sûr avec l’évolution de la situation, il va falloir y penser », a laissé entendre M. Mamadou Sangaré.
« Un refugié lorsqu’il se présente à vous, vous l’accueillez en vertu des conventions internationales et de la législation nationale en la matière », a-t-il soutenu.
Pour lui, le retour d’un réfugié dans son pays d’origine est volontaire car il faut que le réfugié lui-même manifeste d’abord sa volonté d y retourner.
« En aucun cas le pays d’accueil ne saurait lui dire qu’il doit rentrer », a-t-il dit.
Le coordonnateur national a par ailleurs déclaré que « les refugiés eux mêmes reconnaissent et disent chaque jours qu’ils saluent l’action du médiateur Blaise Compaoré et l’accueil qui leur a été réservé par les populations hôtes et le fait de pouvoir s’intégrer sans problème ».
Les premiers réfugiés maliens ont été signalés au Burkina fin janvier 2012 dans les localités du nord. Depuis, ils sont 48993 regroupés dans les camps de Goudébo, Mentao, Sag-Nioniogo, Déou et dans 8 autres localités dont les grandes villes.
Selon M. Mamadou Sangaré, les 50 milles maliens qui ont gagné le Burkina dès janvier 2012 pour échapper la guerre entre l’armées et les combattants rebelles, n’ont néanmoins pas encore pris l’initiative de regagner le pays malgré la normalisation progressive de la situation.
« C’est vrai que le Burkina abrite un grand nombre de refugiés à ce jour, mais concernant le retour de ces refugiés, pour l’heure au Burkina, nous n’en sommes pas tout à fait là mais bien sûr avec l’évolution de la situation, il va falloir y penser », a laissé entendre M. Mamadou Sangaré.
« Un refugié lorsqu’il se présente à vous, vous l’accueillez en vertu des conventions internationales et de la législation nationale en la matière », a-t-il soutenu.
Pour lui, le retour d’un réfugié dans son pays d’origine est volontaire car il faut que le réfugié lui-même manifeste d’abord sa volonté d y retourner.
« En aucun cas le pays d’accueil ne saurait lui dire qu’il doit rentrer », a-t-il dit.
Le coordonnateur national a par ailleurs déclaré que « les refugiés eux mêmes reconnaissent et disent chaque jours qu’ils saluent l’action du médiateur Blaise Compaoré et l’accueil qui leur a été réservé par les populations hôtes et le fait de pouvoir s’intégrer sans problème ».
Les premiers réfugiés maliens ont été signalés au Burkina fin janvier 2012 dans les localités du nord. Depuis, ils sont 48993 regroupés dans les camps de Goudébo, Mentao, Sag-Nioniogo, Déou et dans 8 autres localités dont les grandes villes.