Dans la soirée du jeudi 16 mai, Marie-Hélène Costa, organisatrice depuis quatre ans du festival «L’Emoi du Jazz» plantait le décor: «la mobilisation des amoureux du jazz est impressionnante». A l’ouverture, le vendredi, de la 4è édition du Festival Music’All, Rue Paul Langevin à Marcory, la pluie n’a pas été un obstacle pour certains retardataires. Sur la scène, Samy Thiébault tantôt au saxophone, tantôt à la flûte fait ‘’jazzer’’ son public. Un batteur, un contrebassiste et un pianiste qui forment l’orchestre l’y accompagnent. Samy Thiébault fait connaître au premier set des titres de ‘’Clear fire’’, son dernier album. Mais, dans sa discographie, ce jazzman issu du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris [où il a étudié quatre ans], compte ‘’Blues for Nel’’ (son premier album), ‘’Gaya Scienza’’, ‘’Upanishad Experiences’’. Son jeu laisse apprécier un musicien qui donne de l’émoi. Les passionnés du jazz le lui reconnaissent. Les novices battent des mains quand il ne faut pas. Quand Samy souffle (au deuxième set) les premières notes de ‘’Blue train’’ de John Coltrane qui ne laisse indifférent le public select du Music’All, c’est à la perfection qu’il interprète le ‘’maître’’. Un élève (Samy) qui donne le blues de Coltrane dans sa rencontre avec (le) ‘’Liberia’’ – un autre titre de Coltrane sur l’album Coltrane’s Sound qu’il (Samy) interprète avant d’inviter sur scène Shantey, artiste-chanteuse et interprète à la voix soul jazz qui fait participer le public avec ‘’Il y a de la joie’’. Une intro qui donne sur une jam session à laquelle participent Samy en duo avec Pierre Aimé, un saxophoniste amateur. L’humoriste-chanteur ivoirien Joël qui, dans l’humilité de la voix a dit ‘’s’essayer au jazz’’ cache du Satchmo (Louis Amstrong) en lui. C’est à la perfection qu’il interprète ‘’Nobody knows - the trouble i’ve seen’’ ou d’autres chants. Sa qualité vocale séduit le public mais Joël restera sur scène peu de temps.
Le samedi, deuxième jour du Festival, Samy Thiébault et son quartet sont retournés sur la même scène.
La Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (Bicici), sponsor de l’événement, qui célèbre ses clients en leur offrant les spectacles se positionne en tant que mécène des arts et de la culture. En 2012, a rappelé Gabrielle Lemaire du service de la communication de ladite banque, L’émoi du jazz s’est tenu dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la banque. Si le rendez-vous 2013 du Festival a lieu, «c’est grâce à Fabien Riguet, administrateur, Dg de la Bicici», a noté Gabrielle Lemaire. Annoncé à Abidjan samedi 18 mai, c’est le lundi dernier que le parrain du Festival, le musicien batteur Paco Sery a regagné la capitale. Hier vendredi 24 mai, la scène du Music’All a été maître des lieux, l’initiateur du Festival : Dez Gad (and friends). Pour la clôture du Festival aujourd’hui samedi 25 mai, Paco Sery et Didier Lockwood seront sur la scène du Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire.
Koné Saydoo
Le samedi, deuxième jour du Festival, Samy Thiébault et son quartet sont retournés sur la même scène.
La Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (Bicici), sponsor de l’événement, qui célèbre ses clients en leur offrant les spectacles se positionne en tant que mécène des arts et de la culture. En 2012, a rappelé Gabrielle Lemaire du service de la communication de ladite banque, L’émoi du jazz s’est tenu dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la banque. Si le rendez-vous 2013 du Festival a lieu, «c’est grâce à Fabien Riguet, administrateur, Dg de la Bicici», a noté Gabrielle Lemaire. Annoncé à Abidjan samedi 18 mai, c’est le lundi dernier que le parrain du Festival, le musicien batteur Paco Sery a regagné la capitale. Hier vendredi 24 mai, la scène du Music’All a été maître des lieux, l’initiateur du Festival : Dez Gad (and friends). Pour la clôture du Festival aujourd’hui samedi 25 mai, Paco Sery et Didier Lockwood seront sur la scène du Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire.
Koné Saydoo