Abidjan - Les "insuffisances" ont été relevées samedi dans le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, par le Dr Gbédé Jonathan,enseignant-chercheur à l’Université de Bouaké, au cours d'une conférence qu'il animait lors d'une "journée réflexive", dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Union Africaine (UA) à Abidjan.
Dr Gbédé qui se prononçait face à des organisations de la société civile ivoirienne sur le thème : "Présentation du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la gouvernance", estime ce protocole signé le 21 décembre 2001 à Dakar, n’apporte pas grand chose en termes d’innovation à celui signé le 12 décembre 1999, mais aussi, "son contenu n’est pas assez clair, donc comporte des incohérences vis-à-vis de la réalité dans les Etats membres".
Citant l’article 45 dudit protocole, qui dit : " En cas de rupture de la démocratie par quelque procédé que ce soit et en cas de violation massive des droits de la personne dans un Etat membre, la CEDEAO peut prononcer à l’encontre de l’Etat concerné des sanctions", il a relevé que ce texte ne précise pas "à quel moment l'on peut parler de violation massive".
Le paneliste, tout en explicitant le contenu du protocole, notamment ses cinquante articles contenus dans trois chapitres, a recensé les dispositions dudit texte qui sont en contradiction avec la pratique dans les Etats membres.
Le Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance a été signé pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance dans la sous-région, en mettant un accent particulier l’Etat de droit et les questions des droits de l’homme.
Cette journée réflexive, organisée dans l’amphithéâtre de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO) à Cocody-Aghien (Est d’Abidjan), sur le thème : "Panafricanisme et renaissance africaine" s’est déroulée autour de deux panels dont le premier est :"Défis et perspectives de l’UA pour une renaissance de l’Afrique" et le second intitulé "l’Union Africaine et la Promotion de la démocratie".
Elle a réuni le Club Union Africaine, et des organisations de la société civile ivoirienne, et enregistré la participation du représentant spécial de l’UA en Côte d’Ivoire, Ambroise Niyonsaba.
(AIP)
Jbk/tm
Dr Gbédé qui se prononçait face à des organisations de la société civile ivoirienne sur le thème : "Présentation du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la gouvernance", estime ce protocole signé le 21 décembre 2001 à Dakar, n’apporte pas grand chose en termes d’innovation à celui signé le 12 décembre 1999, mais aussi, "son contenu n’est pas assez clair, donc comporte des incohérences vis-à-vis de la réalité dans les Etats membres".
Citant l’article 45 dudit protocole, qui dit : " En cas de rupture de la démocratie par quelque procédé que ce soit et en cas de violation massive des droits de la personne dans un Etat membre, la CEDEAO peut prononcer à l’encontre de l’Etat concerné des sanctions", il a relevé que ce texte ne précise pas "à quel moment l'on peut parler de violation massive".
Le paneliste, tout en explicitant le contenu du protocole, notamment ses cinquante articles contenus dans trois chapitres, a recensé les dispositions dudit texte qui sont en contradiction avec la pratique dans les Etats membres.
Le Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance a été signé pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance dans la sous-région, en mettant un accent particulier l’Etat de droit et les questions des droits de l’homme.
Cette journée réflexive, organisée dans l’amphithéâtre de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO) à Cocody-Aghien (Est d’Abidjan), sur le thème : "Panafricanisme et renaissance africaine" s’est déroulée autour de deux panels dont le premier est :"Défis et perspectives de l’UA pour une renaissance de l’Afrique" et le second intitulé "l’Union Africaine et la Promotion de la démocratie".
Elle a réuni le Club Union Africaine, et des organisations de la société civile ivoirienne, et enregistré la participation du représentant spécial de l’UA en Côte d’Ivoire, Ambroise Niyonsaba.
(AIP)
Jbk/tm