Abidjan - Un expert en relation internationale, Dossan Gilles, invite l’Union africaine (UA) "à rationaliser ses efforts en matière d’intégration, après 50 ans d’existence ".
"L’Union africaine doit rationaliser ses efforts en matière d’intégration, après 50 ans d’existence; le manque de rationalisation entraîne un chevauchement des organisations régionales au point de nuire à l’atteinte des objectifs qu’elles se sont fixées", a déclaré M. Dossan, lors d'un panel, samedi à la conférérence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest d'Abidjan, regroupant des organisations de la société civile ivoirienne.
Par ailleurs membre de l'ONG Paix et développement pour l'Afrique, Dossan Gilles qui intervenait sur le thème "l’Afrique face à l’intégration socio-économique et politique", dans le cadre de la célébration des 50 ans de l'UA, a cité comme exemple le cas de l'Afrique de l'Ouest il existe, selon lui, un "chevauchement entre la CEDEAO et l’UEMOA; ce qui laisse apparaitre des contrariétés aux plans institutionnel et matériel".
"Les Etats ouest-Africains membres de l’UEMOA et de la CEDEAO sont soumis à une double imposition, ces prélèvements concernent le prélèvement communautaire de solidarité(PCS) de l’UEMOA, et le prélèvement communautaire(PC) de la CEDEAO qui visent tous deux à compenser des pertes de recettes subies du fait de la libération des échanges", a renchéri le conférencier.
Toutefois il s'est réjoui des "des efforts de rationalisation en cours au sujet de ces deux organisations, qui ont crée un secrétariat conjoint qui travaille à les rapprocher", avant d'appeler les africains à tous réfléchir sur les actions futures à mener pour le bon fonctionnement de l'UA".
(AIP)
amak/tm
"L’Union africaine doit rationaliser ses efforts en matière d’intégration, après 50 ans d’existence; le manque de rationalisation entraîne un chevauchement des organisations régionales au point de nuire à l’atteinte des objectifs qu’elles se sont fixées", a déclaré M. Dossan, lors d'un panel, samedi à la conférérence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest d'Abidjan, regroupant des organisations de la société civile ivoirienne.
Par ailleurs membre de l'ONG Paix et développement pour l'Afrique, Dossan Gilles qui intervenait sur le thème "l’Afrique face à l’intégration socio-économique et politique", dans le cadre de la célébration des 50 ans de l'UA, a cité comme exemple le cas de l'Afrique de l'Ouest il existe, selon lui, un "chevauchement entre la CEDEAO et l’UEMOA; ce qui laisse apparaitre des contrariétés aux plans institutionnel et matériel".
"Les Etats ouest-Africains membres de l’UEMOA et de la CEDEAO sont soumis à une double imposition, ces prélèvements concernent le prélèvement communautaire de solidarité(PCS) de l’UEMOA, et le prélèvement communautaire(PC) de la CEDEAO qui visent tous deux à compenser des pertes de recettes subies du fait de la libération des échanges", a renchéri le conférencier.
Toutefois il s'est réjoui des "des efforts de rationalisation en cours au sujet de ces deux organisations, qui ont crée un secrétariat conjoint qui travaille à les rapprocher", avant d'appeler les africains à tous réfléchir sur les actions futures à mener pour le bon fonctionnement de l'UA".
(AIP)
amak/tm