Agboville – Le préfet hors grade, Sam Etiassé Jean-Baptiste, dernier préfet d'Abidjan sous le régime de Laurent Gbagbo, affirme son envie de reprendre les activités professionnelles.
Lors d’une conférence de presse organisée le 18 mai à Agboville, l’administrateur-civil, « absent » du paysage ivoirien depuis la crise postélectorale, dit attendre une nouvelle affectation. « Sam Etiassé n'est pas à la retraite, j'attends une nouvelle affectation », a-t-il affirmé, indiquant demeurer sans poste depuis la fin de ladite crise.
Sam Etiassé a rappelé qu'en 2011, il a été remplacé par son ‘'jeune frère'’ Diakité Sidiki, actuel préfet d'Abidjan, soulignant que ceci « est un mouvement normal ».
« Nous sommes nombreux à attendre de recevoir une nouvelle affectation », relève-t-il, tout en réaffirmant son attachement aux institutions de la République. « Nous allons servir avec le même dévouement et la même loyauté sans problème », assure-t-il en outre.
Le préfet hors grade insiste sur son absence de poste actuel qui donne à penser qu'il a disparu de la Côte d'Ivoire. Il révèle s'être mis à l'écriture, dispense des cours à l'Ecole nationale d'administration (ENA) et fait de la consultance. « C'est pourquoi vous ne me voyez pas, sinon je suis toujours membre du corps préfectoral et préfet hors grade », précise-t-il, refusant toutefois de s'attarder sur la crise postélectorale qu'il dit avoir vécu « comme tout Ivoirien ».
Ancien chef de cabinet de préfecture à Man en 1985, Sam Etiassé est devenu successivement sous-préfet de Toumodi, puis préfet de Guiglo, Katiola et Mankono. Après le déclenchement de la rébellion en 2002, il est demeuré sans poste jusqu'en 2007, avant que le président d’alors, Laurent Gbagbo, ne le nomme préfet d'Abidjan jusqu'en mars 2011.
(AIP)
dd/kkp/cmas
Lors d’une conférence de presse organisée le 18 mai à Agboville, l’administrateur-civil, « absent » du paysage ivoirien depuis la crise postélectorale, dit attendre une nouvelle affectation. « Sam Etiassé n'est pas à la retraite, j'attends une nouvelle affectation », a-t-il affirmé, indiquant demeurer sans poste depuis la fin de ladite crise.
Sam Etiassé a rappelé qu'en 2011, il a été remplacé par son ‘'jeune frère'’ Diakité Sidiki, actuel préfet d'Abidjan, soulignant que ceci « est un mouvement normal ».
« Nous sommes nombreux à attendre de recevoir une nouvelle affectation », relève-t-il, tout en réaffirmant son attachement aux institutions de la République. « Nous allons servir avec le même dévouement et la même loyauté sans problème », assure-t-il en outre.
Le préfet hors grade insiste sur son absence de poste actuel qui donne à penser qu'il a disparu de la Côte d'Ivoire. Il révèle s'être mis à l'écriture, dispense des cours à l'Ecole nationale d'administration (ENA) et fait de la consultance. « C'est pourquoi vous ne me voyez pas, sinon je suis toujours membre du corps préfectoral et préfet hors grade », précise-t-il, refusant toutefois de s'attarder sur la crise postélectorale qu'il dit avoir vécu « comme tout Ivoirien ».
Ancien chef de cabinet de préfecture à Man en 1985, Sam Etiassé est devenu successivement sous-préfet de Toumodi, puis préfet de Guiglo, Katiola et Mankono. Après le déclenchement de la rébellion en 2002, il est demeuré sans poste jusqu'en 2007, avant que le président d’alors, Laurent Gbagbo, ne le nomme préfet d'Abidjan jusqu'en mars 2011.
(AIP)
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