Le dimanche 26 mai 2013. A la salle de conférence de la COOPEC d’Abobo, le ministre de la communication, porte-parole adjoint du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine, député de la commune a répondu à l’invitation de 9 associations de femmes. Voici en intégralité son adresse aux femmes de la commune martyre, à la faveur de la fête des mères.
Chères sœurs,
Chères mamans,
Chères mères,
Ce dimanche 26 mai 2013 est une date mémorable pour nous les femmes du monde, car nous sommes à l’honneur. Pour montrer un peu la valeur que revêt cette fête des mères, je voudrais rappeler qu’elle remonte à une coutume très lointaine, autrefois pratiquée dans la Grèce Antique notamment au Vème siècle avant Jésus-Christ. Il célébrait le « Rhéa », c’est-à-dire « la mère de tous les dieux ».
Disparue avec la naissance du catholicisme, elle reverra le jour au XVIème en Angleterre, au XIXème en France avec Napoléon et aux Etats-Unis mais il faudra attendre le XXème pour qu’elle soit instituée et célébrée partout ailleurs dans le monde entre mai et début juin.
Chères mamans, l’histoire nous enseigne qu’en Angleterre au XVIème, cette fête était appelée « Le dimanche du jour des mères (Mothering Sunday) » et était mis à profit par les Anglais pour rendre visite à leurs mères et leur offrir des gâteaux.
C’est la preuve que, depuis très longtemps, nous comptons pour beaucoup dans le système du monde. Nous sommes importantes, nous avons de la valeur. D’ailleurs, ne dit-on pas que sans la femme, il n’y a pas de vie ? Je vous prie de bien vouloir vous lever pour nous ovationner, car il n’existe pas un seul grand de ce monde, que dis-je ? Un seul homme qui ne soit pas né d’une Femme ! Tous sont nés d’une femme et tous ont une mère.
A ce stade de mon propos, je voudrais rendre un hommage appuyé à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, pour avoir su donner à la femme dans notre pays toute la place qui lui revient. Vous savez que notre Président a été investi le 21 mai 2011 par une femme de valeur et d’honneur, célébrée il y a seulement quelques jours. Je veux nommer la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri-Diabaté. Dans les grandes instances de la République, nous sommes représentées.
A l’Assemblée Nationale, encore faut-il le rappeler, les femmes ont gagné 08 sièges par rapport aux législatives de 2001 et passent ainsi de 8 % en 2001 à 10,58 de représentativité depuis décembre 2011. Même si ce taux reste encore faible, il n’en demeure pas moins qu’il constitue un pas important.
Mais chères sœurs et chères mamans, que faut-il pour mieux faire ?
Je voudrais simplement nous exhorter à être non seulement de bonnes épouses mais également de bonnes mères à l’exemple de la Première Dame, Dominique OUATTARA, une maman au grand cœur qui est constamment au chevet de la Mère Côte d’Ivoire.
En effet, nous avons l’impérieux devoir de prendre soin de ceux à qui nous donnons vie, de les éduquer et les exhorter à exceller dans tous les secteurs de la vie. C’est à ce seul prix, que nous aurons, outre des hommes de valeur, des femmes compétentes sur qui la Nation peut compter.
Je voudrais vous exhorter à assumer pleinement le rôle qui est le vôtre, à assumer le rôle qui est le nôtre, et à ne pas accepter la fatalité de certaines sociétés qui nous rejettent jusqu’à la dernière marche de l’escalier.
Chères sœurs, chères mamans,
Nous savons qu’à Abobo nous pouvons vous faire confiance. Comme parfois, en allant donner vie, certaines de nos sœurs décèdent malheureusement à l’accouchement, il y a eu des femmes de cette commune qui ont perdu leurs vies pour de nobles causes, pendant la crise postélectorale. Je salue ici leur mémoire. La Nation se souviendra toujours d’elles.
Dans notre monde, dans ce monde, il y a aussi celles d’entre nous qui sont victimes, à ce jour, des pires formes de violence, nous devons penser également à elles.
Je suis venue ici pour être avec vous, en ce jour, mais aussi pour vous dire toute mon admiration pour vous et pour ce que vous faites tous les jours, souvent avec très peu de moyens. Cette détermination, ce courage, cette volonté de transcender ce monde est une volonté commune à nous, les femmes, soyons en fières !
Soyez fières de vous-mêmes, soyez fières de vos enfants, soyez fières de vos époux et soyez fières des combats que vous menez.
Bonne fête à tous et à toutes !
Je vous remercie
Chères sœurs,
Chères mamans,
Chères mères,
Ce dimanche 26 mai 2013 est une date mémorable pour nous les femmes du monde, car nous sommes à l’honneur. Pour montrer un peu la valeur que revêt cette fête des mères, je voudrais rappeler qu’elle remonte à une coutume très lointaine, autrefois pratiquée dans la Grèce Antique notamment au Vème siècle avant Jésus-Christ. Il célébrait le « Rhéa », c’est-à-dire « la mère de tous les dieux ».
Disparue avec la naissance du catholicisme, elle reverra le jour au XVIème en Angleterre, au XIXème en France avec Napoléon et aux Etats-Unis mais il faudra attendre le XXème pour qu’elle soit instituée et célébrée partout ailleurs dans le monde entre mai et début juin.
Chères mamans, l’histoire nous enseigne qu’en Angleterre au XVIème, cette fête était appelée « Le dimanche du jour des mères (Mothering Sunday) » et était mis à profit par les Anglais pour rendre visite à leurs mères et leur offrir des gâteaux.
C’est la preuve que, depuis très longtemps, nous comptons pour beaucoup dans le système du monde. Nous sommes importantes, nous avons de la valeur. D’ailleurs, ne dit-on pas que sans la femme, il n’y a pas de vie ? Je vous prie de bien vouloir vous lever pour nous ovationner, car il n’existe pas un seul grand de ce monde, que dis-je ? Un seul homme qui ne soit pas né d’une Femme ! Tous sont nés d’une femme et tous ont une mère.
A ce stade de mon propos, je voudrais rendre un hommage appuyé à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, pour avoir su donner à la femme dans notre pays toute la place qui lui revient. Vous savez que notre Président a été investi le 21 mai 2011 par une femme de valeur et d’honneur, célébrée il y a seulement quelques jours. Je veux nommer la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri-Diabaté. Dans les grandes instances de la République, nous sommes représentées.
A l’Assemblée Nationale, encore faut-il le rappeler, les femmes ont gagné 08 sièges par rapport aux législatives de 2001 et passent ainsi de 8 % en 2001 à 10,58 de représentativité depuis décembre 2011. Même si ce taux reste encore faible, il n’en demeure pas moins qu’il constitue un pas important.
Mais chères sœurs et chères mamans, que faut-il pour mieux faire ?
Je voudrais simplement nous exhorter à être non seulement de bonnes épouses mais également de bonnes mères à l’exemple de la Première Dame, Dominique OUATTARA, une maman au grand cœur qui est constamment au chevet de la Mère Côte d’Ivoire.
En effet, nous avons l’impérieux devoir de prendre soin de ceux à qui nous donnons vie, de les éduquer et les exhorter à exceller dans tous les secteurs de la vie. C’est à ce seul prix, que nous aurons, outre des hommes de valeur, des femmes compétentes sur qui la Nation peut compter.
Je voudrais vous exhorter à assumer pleinement le rôle qui est le vôtre, à assumer le rôle qui est le nôtre, et à ne pas accepter la fatalité de certaines sociétés qui nous rejettent jusqu’à la dernière marche de l’escalier.
Chères sœurs, chères mamans,
Nous savons qu’à Abobo nous pouvons vous faire confiance. Comme parfois, en allant donner vie, certaines de nos sœurs décèdent malheureusement à l’accouchement, il y a eu des femmes de cette commune qui ont perdu leurs vies pour de nobles causes, pendant la crise postélectorale. Je salue ici leur mémoire. La Nation se souviendra toujours d’elles.
Dans notre monde, dans ce monde, il y a aussi celles d’entre nous qui sont victimes, à ce jour, des pires formes de violence, nous devons penser également à elles.
Je suis venue ici pour être avec vous, en ce jour, mais aussi pour vous dire toute mon admiration pour vous et pour ce que vous faites tous les jours, souvent avec très peu de moyens. Cette détermination, ce courage, cette volonté de transcender ce monde est une volonté commune à nous, les femmes, soyons en fières !
Soyez fières de vous-mêmes, soyez fières de vos enfants, soyez fières de vos époux et soyez fières des combats que vous menez.
Bonne fête à tous et à toutes !
Je vous remercie
