La crise qui secoue le milieu des méthodistes en Côte d’Ivoire est très loin de s’estomper. Après le feuilleton judiciaire, le conflit se déporte sur l’organisation prochaine du centenaire de l’Eglise.
L’Eglise Méthodiste est née en Côte d’Ivoire vers 1870. Avec ses premières communautés d’Allongouanou, dans les régions d’Aboisso, Assinie et Grand-Bassam, et appelée anciennement Wesleyenne, elle a survécu à l’arrivée des premiers missionnaires Anglais en 1914 pour prendre le nom d’Eglise Méthodiste de Côte d’Ivoire. 1914, fut l’année de la nouvelle vie des protestants méthodistes en intégrant le District du Ghana sous la tutelle administrative et spirituelle de la Conférence Méthodiste de Grande Bretagne. C’est pour commémorer cette relation avec la conférence de Grande Bretagne que l’Eglise Protestant Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI), une faction des deux groupes qui se disputent la paternité de l’Eglise en Côte d’Ivoire, a décidé d’organiser des festivités ponctuées d’exposés sur son histoire. Mais, l’Eglise Méthodiste Unis (EMU) issue de la fusion à l’Eglise Méthodiste Unie (USA), le 27 avril 2008 et l’Eglise mère EMU (USA) née aux Texas en 1968 par la fusion entre plusieurs courants religieux dont les Evangéliques des frères unis, réclame à son tour l’organisation de ce même événement. Le conflit latent entre les phalanges des méthodistes ivoiriens se déporte sur l’organisation du centenaire qui est un moment crucial dans la vie de l’église. Le Bishop Benjamin Boni et ses pasteurs disent avoir la légitimité d’organiser cet événement. Apka Metchro Denis et ses lieutenants de l’EPMCI ne comptent pas lâcher prise. Pour eux, si centenaire il y a, l’organisation ne peut revenir à personne d’autre qu’à leur groupe. Une situation conflictuelle se profile à l’horizon. Les préparatifs vont bon train dans chaque camp pour la fête du centenaire qui se tiendra en juillet 2014.
F.TAKY
L’Eglise Méthodiste est née en Côte d’Ivoire vers 1870. Avec ses premières communautés d’Allongouanou, dans les régions d’Aboisso, Assinie et Grand-Bassam, et appelée anciennement Wesleyenne, elle a survécu à l’arrivée des premiers missionnaires Anglais en 1914 pour prendre le nom d’Eglise Méthodiste de Côte d’Ivoire. 1914, fut l’année de la nouvelle vie des protestants méthodistes en intégrant le District du Ghana sous la tutelle administrative et spirituelle de la Conférence Méthodiste de Grande Bretagne. C’est pour commémorer cette relation avec la conférence de Grande Bretagne que l’Eglise Protestant Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI), une faction des deux groupes qui se disputent la paternité de l’Eglise en Côte d’Ivoire, a décidé d’organiser des festivités ponctuées d’exposés sur son histoire. Mais, l’Eglise Méthodiste Unis (EMU) issue de la fusion à l’Eglise Méthodiste Unie (USA), le 27 avril 2008 et l’Eglise mère EMU (USA) née aux Texas en 1968 par la fusion entre plusieurs courants religieux dont les Evangéliques des frères unis, réclame à son tour l’organisation de ce même événement. Le conflit latent entre les phalanges des méthodistes ivoiriens se déporte sur l’organisation du centenaire qui est un moment crucial dans la vie de l’église. Le Bishop Benjamin Boni et ses pasteurs disent avoir la légitimité d’organiser cet événement. Apka Metchro Denis et ses lieutenants de l’EPMCI ne comptent pas lâcher prise. Pour eux, si centenaire il y a, l’organisation ne peut revenir à personne d’autre qu’à leur groupe. Une situation conflictuelle se profile à l’horizon. Les préparatifs vont bon train dans chaque camp pour la fête du centenaire qui se tiendra en juillet 2014.
F.TAKY