L’ancien préfet d'Abidjan, Sam Etiassé, a affirmé son envie de reprendre les activités professionnelles. Il a dit cela lors de la conférence de presse qu’il a organisée le 18 mai dernier à Agboville. L’administrateur civil occupait la fonction de préfet de la ville d’Abidjan sous le régime Gbagbo. Il est sans point de chute depuis la fin de la crise postélectorale. Il dit attendre une nouvelle affectation. Pour faire valoir son expérience professionnelle. « Sam Etiassé n'est pas à la retraite, j'attends une nouvelle affectation », a-t-il affirmé. L’image du préfet Sam Etiassé a été fortement médiatisée pour son implication dans le plan ORSEC relatif à la prise en charge des victimes des dernières années d’inondations en Côte d’Ivoire.
L’homme ne s’était plus fait entendre depuis la crise postélectorale jusqu’à cette récente rencontre avec la presse. Il a rappelé que le changement à la tête de la préfecture d’Abidjan « est un mouvement normal ». Parce qu’ils font partie des prérogatives de l’Etat. Qui plus est, il n’est pas le seul à attendre. « Nous sommes nombreux à attendre de recevoir une nouvelle affectation », a-t-il souligné. Tout en réaffirmant son attachement aux Institutions de la République. « Nous allons servir avec le même dévouement et la même loyauté sans problème », assure le préfet hors grade. Qui a levé un coin du voile sur son absence qui donne à penser qu'il a disparu de la Côte d'Ivoire. Non sans indiquer à quoi s’apparentent ses journées, actuellement. « Je me suis mis à l'écriture, dispense des cours à l'Ecole nationale d'administration (ENA) et je fais de la consultance. C'est pourquoi, vous ne me voyez pas, sinon je suis toujours membre du corps préfectoral et préfet hors grade », a précisé le préfet Sam Etiassé. Qui a toutefois refusé de s'attarder sur la crise postélectorale qu'il dit avoir vécue « comme tout Ivoirien ». Ancien chef de cabinet de la préfecture de Man en 1985, Sam Etiassé est devenu successivement sous-préfet de Toumodi, puis préfet de Guiglo, Katiola et Mankono. Après le déclenchement de la rébellion en 2002, il est demeuré sans poste jusqu'en 2007, avant que l’ex-président Laurent Gbagbo, ne le nomme préfet d'Abidjan jusqu'en mars 2011.
LORNG Esmel
L’homme ne s’était plus fait entendre depuis la crise postélectorale jusqu’à cette récente rencontre avec la presse. Il a rappelé que le changement à la tête de la préfecture d’Abidjan « est un mouvement normal ». Parce qu’ils font partie des prérogatives de l’Etat. Qui plus est, il n’est pas le seul à attendre. « Nous sommes nombreux à attendre de recevoir une nouvelle affectation », a-t-il souligné. Tout en réaffirmant son attachement aux Institutions de la République. « Nous allons servir avec le même dévouement et la même loyauté sans problème », assure le préfet hors grade. Qui a levé un coin du voile sur son absence qui donne à penser qu'il a disparu de la Côte d'Ivoire. Non sans indiquer à quoi s’apparentent ses journées, actuellement. « Je me suis mis à l'écriture, dispense des cours à l'Ecole nationale d'administration (ENA) et je fais de la consultance. C'est pourquoi, vous ne me voyez pas, sinon je suis toujours membre du corps préfectoral et préfet hors grade », a précisé le préfet Sam Etiassé. Qui a toutefois refusé de s'attarder sur la crise postélectorale qu'il dit avoir vécue « comme tout Ivoirien ». Ancien chef de cabinet de la préfecture de Man en 1985, Sam Etiassé est devenu successivement sous-préfet de Toumodi, puis préfet de Guiglo, Katiola et Mankono. Après le déclenchement de la rébellion en 2002, il est demeuré sans poste jusqu'en 2007, avant que l’ex-président Laurent Gbagbo, ne le nomme préfet d'Abidjan jusqu'en mars 2011.
LORNG Esmel