Ça fourmille déjà. Une multitude de militants veulent prendre part à la préparation du Congrès du Pdci, y occuper un poste, intégrer une commission. Une démonstration de vitalité qui démontre la ferveur militante intacte, voire grandissante, au sein du vieux parti.
Une formation politique qui étonne et détonne par son rajeunissement permanent et sa capacité d’adaptation à travers une mise en cause constante. N’est-ce pas que ce 12ème Congrès prévu du 3 au 5 octobre vise une «restructuration du parti» et «une modification des textes statutaires» ? Bonne en soi, cette ruée vers les préparatifs de ce Congrès ne doit pas devenir, cependant, un enjeu de confrontation. Car, si 200 ou 300 délégués doivent préparer ce prestigieux rendez-vous, il est évident que tout le monde ne pourra pas être retenu, dans une formation politique riche de milliers et de milliers de compétences. C’est pourquoi, le président du parti, Henri Konan Bédié, a pris des dispositions idoines pour que nul ne soit frustré, pour que tout le monde se retrouve dans l’esprit de rassemblement du Congrès, en y participant d’une manière ou d’une autre, à travers des pré-Congrès. «Les pré-Congrès éclatés se dérouleront par département et par commune, avec l’avantage de permettre à l’ensemble des militants, quel que soit le lieu où ils se trouvent, de prendre part au débat démocratique que nous voulons instaurer aussi bien sur le thème que sur toutes les questions qui méritent d’être débattues», a-t-il rassuré, lors du Bureau politique du jeudi dernier. Pour lui, en effet, cette grand-messe qui arrive «doit être une fête de retrouvailles».
Les militants, eux, attachés aux idéaux de dialogue du parti, ne peuvent qu’être qu’en résonance avec l’appel à l’union, à la cohésion et à la solidarité lancé par leur président. Le pardon de Bédié aux Ivoiriens, son exhortation faite à tous les habitants du pays «de mettre balle à terre, d’accepter de se parler pour repartir sur de nouvelles bases», interpellent d’abord les siens, les militants de son parti. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Conséquence : le Congrès prochain ne devrait pas être autre chose qu’un hymne à l’union, un resserrement des rangs, un mouvement de solidarité d’ensemble en vue des challenges à venir.
BENOIT HILI
Une formation politique qui étonne et détonne par son rajeunissement permanent et sa capacité d’adaptation à travers une mise en cause constante. N’est-ce pas que ce 12ème Congrès prévu du 3 au 5 octobre vise une «restructuration du parti» et «une modification des textes statutaires» ? Bonne en soi, cette ruée vers les préparatifs de ce Congrès ne doit pas devenir, cependant, un enjeu de confrontation. Car, si 200 ou 300 délégués doivent préparer ce prestigieux rendez-vous, il est évident que tout le monde ne pourra pas être retenu, dans une formation politique riche de milliers et de milliers de compétences. C’est pourquoi, le président du parti, Henri Konan Bédié, a pris des dispositions idoines pour que nul ne soit frustré, pour que tout le monde se retrouve dans l’esprit de rassemblement du Congrès, en y participant d’une manière ou d’une autre, à travers des pré-Congrès. «Les pré-Congrès éclatés se dérouleront par département et par commune, avec l’avantage de permettre à l’ensemble des militants, quel que soit le lieu où ils se trouvent, de prendre part au débat démocratique que nous voulons instaurer aussi bien sur le thème que sur toutes les questions qui méritent d’être débattues», a-t-il rassuré, lors du Bureau politique du jeudi dernier. Pour lui, en effet, cette grand-messe qui arrive «doit être une fête de retrouvailles».
Les militants, eux, attachés aux idéaux de dialogue du parti, ne peuvent qu’être qu’en résonance avec l’appel à l’union, à la cohésion et à la solidarité lancé par leur président. Le pardon de Bédié aux Ivoiriens, son exhortation faite à tous les habitants du pays «de mettre balle à terre, d’accepter de se parler pour repartir sur de nouvelles bases», interpellent d’abord les siens, les militants de son parti. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Conséquence : le Congrès prochain ne devrait pas être autre chose qu’un hymne à l’union, un resserrement des rangs, un mouvement de solidarité d’ensemble en vue des challenges à venir.
BENOIT HILI