Les élèves sont-ils prêts à affronter les examens scolaires? C’est la question que se posent nombre d’observateurs sur la situation actuelle de l’école. Après une année scolaire aussi troublée par de nombreuses grèves. La crainte d’avoir de mauvais résultats est grande et l’on s’interroge. A-t-on réussi à assurer les heures de cours requises par les normes Unesco?
Des inquiétudes demeurent
La question est importante et la première responsable de l’école ivoirienne, Kandia Kamissoko Camara, lors d’une rencontre avec ceux qu’elle appelle affectueusement les partenaires du système éducatif, les syndicats, n’a pas manqué de poser la question et d’exprimer ouvertement ses inquiétudes concernant le respect des programmes en cours.
Ces programmes seront-ils achevés avant la fin de l’année? Dans quel état d’esprit les élèves affronteront-ils les évaluations ? C’était le mois dernier au cours d’une rencontre à son cabinet. Comme on le constate, l’inquiétude est grande aussi bien du côté gouvernemental que des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes qui ne sont que les victimes. L’an dernier, malgré une année scolaire, on peut le dire tout net, relativement paisible, les résultats avaient été jugés par l’opinion de catastrophiques. Qu’en sera-t-il de cette année où les grèves à répétitions ont plombé les efforts du gouvernement ? Pour rappel, l’année dernière, 55,07% de candidats avaient passé avec succès le Cepe. Pour le Bepc, 17,03% de taux de réussite avait été enregistré, et au bac, seuls 25,27% des candidats avaient pu avoir leur ticket pour les universités et grandes écoles.
Cours de rattrapage tous azimuts
Ce mardi, les tout-petits entrent en lice. Ils sont 448.275 candidats. Qu’en est-il de leur préparation? Bollou Lena en classe de cm2 est perplexe, «mon père m’a trouvé un maître de maison. Donc c’est avec lui que j’ai pu préparer mon examen. En classe, on n’a pas pu finir les programmes, les maîtres ont fait des cours de rattrapage mais…». A l’opposé de cette enfant, nombreux sont les parents qui n’ont pu avoir cette chance faute de moyen. Au niveau des plus grands, notamment ceux de la 3ème, le constat est pratiquement le même, «Les professeurs continuent de nous donner les cours en vue d’achever le programme. C’est difficile parce qu’on n’a pas de temps. Quand on rentre les soirs, on est épuisé parce qu’on fait cours même les samedis. Nous sommes obligés de nous réorganiser. C’est récemment qu’on a pu rattraper les examens blancs que nous avons faits pendant les heures de cours. C’est terrible» s’est indignée A. Marie Claire, élève en classe de terminale.
Ces nombreux cours de rattrapage faits dans les conditions que nous savons pourront-ils sauver les candidats? Attendons pour voir!
La crainte des mauvais résultats
La crainte des mauvais résultats est bien palpable et ce, à commencer par le ministère et est pour évacuer cette crainte qu’il à multiplié les rencontres avec les acteurs afin d’être mieux situé sur leur volonté d’achever les cours après les nombreuses semaines de grèves.
«Rassurez-vous, madame le ministre, les programmes seront achevés avant les examens.
Quand nous lançons une grève, nous prévoyons en même temps les méthodes pour boucler les programmes» avait rassuré Zadi Gnagna Théodore, l’un des membres de L’Isef. Il avait été suivi par tous les autres intervenants que sont Mesmin Comoé, Bli Blé David. Les inquiétudes ont certes été dissipées lors de cette rencontre mais qu’en est-il de la réalité? Les programmes ont-ils été ou seront-ils effectivement achevés, pour espérer avoir «enfin» de bons résultats ? «Cette année, nous aurons de bons résultats» avait garanti Kandia Camara. L’année scolaire est terminée. Attendons donc de voir.
JEAN PRISCA
Des inquiétudes demeurent
La question est importante et la première responsable de l’école ivoirienne, Kandia Kamissoko Camara, lors d’une rencontre avec ceux qu’elle appelle affectueusement les partenaires du système éducatif, les syndicats, n’a pas manqué de poser la question et d’exprimer ouvertement ses inquiétudes concernant le respect des programmes en cours.
Ces programmes seront-ils achevés avant la fin de l’année? Dans quel état d’esprit les élèves affronteront-ils les évaluations ? C’était le mois dernier au cours d’une rencontre à son cabinet. Comme on le constate, l’inquiétude est grande aussi bien du côté gouvernemental que des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes qui ne sont que les victimes. L’an dernier, malgré une année scolaire, on peut le dire tout net, relativement paisible, les résultats avaient été jugés par l’opinion de catastrophiques. Qu’en sera-t-il de cette année où les grèves à répétitions ont plombé les efforts du gouvernement ? Pour rappel, l’année dernière, 55,07% de candidats avaient passé avec succès le Cepe. Pour le Bepc, 17,03% de taux de réussite avait été enregistré, et au bac, seuls 25,27% des candidats avaient pu avoir leur ticket pour les universités et grandes écoles.
Cours de rattrapage tous azimuts
Ce mardi, les tout-petits entrent en lice. Ils sont 448.275 candidats. Qu’en est-il de leur préparation? Bollou Lena en classe de cm2 est perplexe, «mon père m’a trouvé un maître de maison. Donc c’est avec lui que j’ai pu préparer mon examen. En classe, on n’a pas pu finir les programmes, les maîtres ont fait des cours de rattrapage mais…». A l’opposé de cette enfant, nombreux sont les parents qui n’ont pu avoir cette chance faute de moyen. Au niveau des plus grands, notamment ceux de la 3ème, le constat est pratiquement le même, «Les professeurs continuent de nous donner les cours en vue d’achever le programme. C’est difficile parce qu’on n’a pas de temps. Quand on rentre les soirs, on est épuisé parce qu’on fait cours même les samedis. Nous sommes obligés de nous réorganiser. C’est récemment qu’on a pu rattraper les examens blancs que nous avons faits pendant les heures de cours. C’est terrible» s’est indignée A. Marie Claire, élève en classe de terminale.
Ces nombreux cours de rattrapage faits dans les conditions que nous savons pourront-ils sauver les candidats? Attendons pour voir!
La crainte des mauvais résultats
La crainte des mauvais résultats est bien palpable et ce, à commencer par le ministère et est pour évacuer cette crainte qu’il à multiplié les rencontres avec les acteurs afin d’être mieux situé sur leur volonté d’achever les cours après les nombreuses semaines de grèves.
«Rassurez-vous, madame le ministre, les programmes seront achevés avant les examens.
Quand nous lançons une grève, nous prévoyons en même temps les méthodes pour boucler les programmes» avait rassuré Zadi Gnagna Théodore, l’un des membres de L’Isef. Il avait été suivi par tous les autres intervenants que sont Mesmin Comoé, Bli Blé David. Les inquiétudes ont certes été dissipées lors de cette rencontre mais qu’en est-il de la réalité? Les programmes ont-ils été ou seront-ils effectivement achevés, pour espérer avoir «enfin» de bons résultats ? «Cette année, nous aurons de bons résultats» avait garanti Kandia Camara. L’année scolaire est terminée. Attendons donc de voir.
JEAN PRISCA