La Bad va revenir à Abidjan. Cette information ne souffre d’aucun doute. Hier, en marge des assemblées annuelles de cette organisation, Daniel Kablan Duncan, Premier ministre ivoirien, l’a évoqué. Le retour de la Bad signifie aujourd’hui que la Côte d’Ivoire est devenue un pays fréquentable. Surtout qu’il était inadmissible d’enregistrer la présence de la Banque mondiale, du Fmi, de l’Union européenne et autres alors que cette institution financière n’est pas sur le sol ivoirien. Un camouflet pour le régime Ouattara qu’il fallait réparer, un tort rapidement à redresser, avec un indice de sécurité qui incite à se retrouver sur les bords de la lagune Ebrié.
En quittant Tunis pour son siège statutaire, Abidjan, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne sur le terrain politique et même sécuritaire et qui confortera le président Alassane Ouattara dans ses grands chantiers. La Bad qui a délocalisé en Tunisie depuis 2003, soit une décennie, est sur le point de revenir. « Il y a à peu près 500 personnes qui vont revenir d’ici décembre et le reste en 2014", a fait savoir Duncan. Les autorités ivoiriennes sont conscientes qu’avec ce retour de la Bad à Abidjan, il y aura une accélération des financements de grands projets. En prime, 2.000 à 2.500 fonctionnaires qui participeront désormais à la vie de la Côte d’Ivoire. Mieux, de nouvelles écoles vont ouvrir pour l’occasion à la rentrée prochaine afin de permettre aux fonctionnaires de scolariser leurs enfants. A cela, il faudrait ajouter la construction de 1.700 logements dont 500 vont être prêts pour la fin de l’année. Il est vrai que le siège de la Bad, situé au c?ur du Plateau, centre des affaires est en réfection et est en train de faire l’objet d’un désamiantage, donc pas disponible avant l’année prochaine, mais un palliatif a été trouvé. La Côte d’Ivoire va mettre à disposition de l’institution, le CCIA, un immeuble de 24 étages, en pleine rénovation, pour un coût total de 27 milliards de Fcfa. Selon certaines sources, l’on assistera à un retour échelonné des fonctionnaires de la Bad. En tout cas, les Assemblées annuelles seront l’occasion d’entériner les modalités du retour de son siège à Abidjan, précisément la feuille de route, 10 ans après une délocalisation provisoire à Tunis en raison de l’instabilité politique en Côte d’Ivoire.
Jean Eric ADINGRA
En quittant Tunis pour son siège statutaire, Abidjan, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne sur le terrain politique et même sécuritaire et qui confortera le président Alassane Ouattara dans ses grands chantiers. La Bad qui a délocalisé en Tunisie depuis 2003, soit une décennie, est sur le point de revenir. « Il y a à peu près 500 personnes qui vont revenir d’ici décembre et le reste en 2014", a fait savoir Duncan. Les autorités ivoiriennes sont conscientes qu’avec ce retour de la Bad à Abidjan, il y aura une accélération des financements de grands projets. En prime, 2.000 à 2.500 fonctionnaires qui participeront désormais à la vie de la Côte d’Ivoire. Mieux, de nouvelles écoles vont ouvrir pour l’occasion à la rentrée prochaine afin de permettre aux fonctionnaires de scolariser leurs enfants. A cela, il faudrait ajouter la construction de 1.700 logements dont 500 vont être prêts pour la fin de l’année. Il est vrai que le siège de la Bad, situé au c?ur du Plateau, centre des affaires est en réfection et est en train de faire l’objet d’un désamiantage, donc pas disponible avant l’année prochaine, mais un palliatif a été trouvé. La Côte d’Ivoire va mettre à disposition de l’institution, le CCIA, un immeuble de 24 étages, en pleine rénovation, pour un coût total de 27 milliards de Fcfa. Selon certaines sources, l’on assistera à un retour échelonné des fonctionnaires de la Bad. En tout cas, les Assemblées annuelles seront l’occasion d’entériner les modalités du retour de son siège à Abidjan, précisément la feuille de route, 10 ans après une délocalisation provisoire à Tunis en raison de l’instabilité politique en Côte d’Ivoire.
Jean Eric ADINGRA