Le top départ de la série des examens à grand tirage session 2013 du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique a été donné hier avec les candidats au Cepe. Ils sont au total 448.275 qui ont pris d’assaut les 18892 salles pour faire face aux épreuves du premier diplôme du système éducatif ivoirien. Pour le ministère de l’Education nationale, ces examens servent d’ancrage pour les deux autres que sont le Bepc et le Bac. La première responsable de l’école ivoirienne, Kandia Camara, dans le cadre de ces examens à grand tirage, a fait un bref tour des centres pour se satisfaire du bon déroulement des épreuves. Cette année, c’est le groupe scolaire régional de Treichville qui a servi de 1ère étape à cette visite des centres. Les 5 centres de cet établissement ont été visités par le ministre de l’Education nationale. Ils sont au total 2.694 candidats repartis comme suit : 390 au centre d’examen Délair, Lagune 269, Diasso 289, Raquain 286, Régionale 280.
Tout se déroule dans un calme plat. Les candidats que nous avons abordés ont trouvé le sujet d’études de texte très abordable et rassuré de leurs bons résultats. C’est le cas de la petite Traoré Safiatou au centre Diasso. Comme elle, Ladji Zoukoury Morena, 10 ans, a trouvé le sujet abordable. Au centre Raquain, Allou Justin, chef du secrétariat, se félicite du calme dans le quel composent les candidats. A L’externat saint Paul du Plateau, 41 candidats handicapés y composent dont 5 malvoyants et 36 malentendants. «Tout est en place et je suis heureuse de voir que tout se déroule bien, dans la sérénité. Nous saluons l’ensemble des acteurs impliqués dans l’organisation des examens. Que les efforts de tous soient couronnés de succès. En tant que mère, nous souhaitons que tous les enfants passent avec succès ces examens»., a-t-elle espéré. Mais avant, c’est le groupe scolaire Tsf de Marcory situé dans les encablures de la paroisse Sainte Thérèse qui a reçu la délégation du ministre Kandia. La ministre est surprise par le décor. On se croirait dans un village sur pilotis. C’est un établissement pratiquement inondé par une mare d’eau qui sert de lieu de composition aux candidats. La ministre Kandia est obligée d’enjamber les grosses flaques d’eau pour se frayer un chemin vers les salles de classe. La construction d’un immeuble R+3 à l’entrée de l’établissement explique cette situation.
Toutes les voix d’évacuation d’eau sont bloquées. La construction de ce bâtiment, malgré les plaintes et complaintes du personnel enseignant, n’a pas freiné l’ardeur de l’opérateur qui a dressé cet immeuble sur le site de l’établissement. Le ministre Kandia s’était battu pour la démolition de la bâtisse, mais rien n’y fit et le résultat est là. Comment en est-on arrivé là ? Difficile de le dire. Comment le ministère de la Construction a pu octroyer ce site! Quel est la part de responsabilité des responsables de l’établissement…? Un seul centre de 238 candidats avec des salles de classes où les toitures sont perforées et presque décoiffées. Le spectacle est triste. Madame le ministre a difficilement trouvé les mots pour expliquer cette situation qu’elle n’a pas manqué de dénoncer.
JEAN PRISCA
Tout se déroule dans un calme plat. Les candidats que nous avons abordés ont trouvé le sujet d’études de texte très abordable et rassuré de leurs bons résultats. C’est le cas de la petite Traoré Safiatou au centre Diasso. Comme elle, Ladji Zoukoury Morena, 10 ans, a trouvé le sujet abordable. Au centre Raquain, Allou Justin, chef du secrétariat, se félicite du calme dans le quel composent les candidats. A L’externat saint Paul du Plateau, 41 candidats handicapés y composent dont 5 malvoyants et 36 malentendants. «Tout est en place et je suis heureuse de voir que tout se déroule bien, dans la sérénité. Nous saluons l’ensemble des acteurs impliqués dans l’organisation des examens. Que les efforts de tous soient couronnés de succès. En tant que mère, nous souhaitons que tous les enfants passent avec succès ces examens»., a-t-elle espéré. Mais avant, c’est le groupe scolaire Tsf de Marcory situé dans les encablures de la paroisse Sainte Thérèse qui a reçu la délégation du ministre Kandia. La ministre est surprise par le décor. On se croirait dans un village sur pilotis. C’est un établissement pratiquement inondé par une mare d’eau qui sert de lieu de composition aux candidats. La ministre Kandia est obligée d’enjamber les grosses flaques d’eau pour se frayer un chemin vers les salles de classe. La construction d’un immeuble R+3 à l’entrée de l’établissement explique cette situation.
Toutes les voix d’évacuation d’eau sont bloquées. La construction de ce bâtiment, malgré les plaintes et complaintes du personnel enseignant, n’a pas freiné l’ardeur de l’opérateur qui a dressé cet immeuble sur le site de l’établissement. Le ministre Kandia s’était battu pour la démolition de la bâtisse, mais rien n’y fit et le résultat est là. Comment en est-on arrivé là ? Difficile de le dire. Comment le ministère de la Construction a pu octroyer ce site! Quel est la part de responsabilité des responsables de l’établissement…? Un seul centre de 238 candidats avec des salles de classes où les toitures sont perforées et presque décoiffées. Le spectacle est triste. Madame le ministre a difficilement trouvé les mots pour expliquer cette situation qu’elle n’a pas manqué de dénoncer.
JEAN PRISCA
