On a frôlé le pire le mardi 28 mai 2013 au sein de la Société ivoirienne de raffinage (SIR) à Vridi. Un agent qui procédait à une opération de purge d’eau dans le bac A 1003 a oublié de fermer la vanne de sortie, ce qui a favorisé un écoulement de pétrole brut de ce bac contenant 100.000 m3, autour de 9 heures. En cette période de pluie, le grondement du tonnerre suivi d’un éclair a provoqué le déclenchement d’un feu de cuvette au niveau du bac A 1003. Deux agents de la SIR ont été blessés à la suite de cet accident et ils ont immédiatement été pris en charge par les médecins de l’entreprise avant d’être évacués dans un centre spécialisé. Au même moment, une autre alerte fait état d’un déversement de fuel oil 180 au moment du pompage de ce produit.
Aussitôt, un plan d’opérations est mis en œuvre pour éviter une pollution de la lagune Ebrié et le périmètre est bouclé. C’est cet exercice annuel qui a été effectué au sein de la SIR et qui a réuni de façon conjointe, les éléments du Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM), de la gendarmerie, de la police et du SAMU, pour tester l’efficacité du Plan d’opérations internes, en cas de sinistre, particulièrement d’incendie des hydrocarbures. Cet exercice a duré deux heures, mais le feu a été circonscrit en 20 minutes. Pour ce faire, 16000 litres d’eau ont dû être utilisés par les pompiers. Le directeur des opérations internes de la SIR, Kébé Aliou qui s’est réjoui du bon déroulement des opérations, a donné quelques précisions. «On a mis en place un dispositif pour circonscrire l’incendie et pendant que nous éteignions le feu, on nous a signalé un déversement à l’appointement PETROCI. Nous avons dû mettre en place une autre stratégie. Il s’agissait pour nous de mettre un barrage flottant pour empêcher que des hydrocarbures se propagent partout et nous avons procédé à leur pompage. Ces deux incidents ont été bien gérés», a expliqué Kébé Aliou. Il a noté qu’il y a encore quelques améliorations à apporter dans le dispositif sécuritaire pour permettre à la SIR qui cumule 724 jours sans accident avec arrêt de travail, de continuer à être une entreprise de référence en Afrique et dans le monde en matière de raffinerie. Le directeur général de la SIR, Coulibaly Thomas, a profité de cet exercice pour offrir du matériel pédagogique pour la formation des pompiers de l’Académie des sciences et techniques de la mer de Yopougon, en présence du général Kouamé Akissi, directrice du service de santé et de l’action sociale des armées.
O. D
Aussitôt, un plan d’opérations est mis en œuvre pour éviter une pollution de la lagune Ebrié et le périmètre est bouclé. C’est cet exercice annuel qui a été effectué au sein de la SIR et qui a réuni de façon conjointe, les éléments du Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM), de la gendarmerie, de la police et du SAMU, pour tester l’efficacité du Plan d’opérations internes, en cas de sinistre, particulièrement d’incendie des hydrocarbures. Cet exercice a duré deux heures, mais le feu a été circonscrit en 20 minutes. Pour ce faire, 16000 litres d’eau ont dû être utilisés par les pompiers. Le directeur des opérations internes de la SIR, Kébé Aliou qui s’est réjoui du bon déroulement des opérations, a donné quelques précisions. «On a mis en place un dispositif pour circonscrire l’incendie et pendant que nous éteignions le feu, on nous a signalé un déversement à l’appointement PETROCI. Nous avons dû mettre en place une autre stratégie. Il s’agissait pour nous de mettre un barrage flottant pour empêcher que des hydrocarbures se propagent partout et nous avons procédé à leur pompage. Ces deux incidents ont été bien gérés», a expliqué Kébé Aliou. Il a noté qu’il y a encore quelques améliorations à apporter dans le dispositif sécuritaire pour permettre à la SIR qui cumule 724 jours sans accident avec arrêt de travail, de continuer à être une entreprise de référence en Afrique et dans le monde en matière de raffinerie. Le directeur général de la SIR, Coulibaly Thomas, a profité de cet exercice pour offrir du matériel pédagogique pour la formation des pompiers de l’Académie des sciences et techniques de la mer de Yopougon, en présence du général Kouamé Akissi, directrice du service de santé et de l’action sociale des armées.
O. D