Suite à la grève qu’ils ont observée en février denier, suivie d’une ponction à la fin du mois de mars, les enseignants sont toujours dans l’attente en dépit de la promesse du gouvernement de leur reverser les sommes retenues.
Ils s’attendaient tous de voir leur solde argumenter à la fin de ce mois. Mais, pour ceux d’entre eux qui ont été déjà virés le constat est tout autre. Même pas un iota de plus que ce qu’ils avaient l’habitude de percevoir. En clair, les ponctions à leur faites par le gouvernement après la grève du 4 au 12 février à la fin du mois de mars et dont les mouvements d’humeurs des enseignants ont occasionné un arrêt de travail de 10 jours dans le mois d’avril, n’ont pas été reversées. Alors dans les négociations avec le chef du gouvernement pour la reprise des classes, cette condition était un point sur lequel les enseignants ne voulaient pas lâcher prise. Mais, le chef du gouvernement s’est montré plus fin tacticien. Les enseignants ont fini par céder. Ils ont repris le chemin de l’école en gardant l’espoir de percevoir cette ponction à la fin du mois de mai. Puisque les négociations ont eu lieu courant avril. «Nous avons pensé que le gouvernement allait nous reverser la ponction faite sur nos salaires. Puisqu’il nous a promis devant la nation que cela sera fait. Mais, nous n’avons rien. Il n’ y a rien eu de plus sur mon solde à la banque », a fait savoir un enseignant du second degré qui a requis l’anonymat . Ce dernier affirme qu’il a subi une ponction de 72 000 F CFA sur son salaire. Une situation qu’il déplore d’ailleurs. Ce n’est pas Mesmin Comoé du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) et membre de l’Intersyndicale Education- Formation qui dira le contraire. Joint, il a confirmé le non reversement des ponctions sur le salaire. « Ce n’est pas encore fait. Nous attendons. Et comme on ne nous a pas donné de délais, nous attendons la preuve de la mauvaise foi de ceux qui nous ont promis le reversement », a rétorqué Mesmin Comoé. Qui pour l’instant, souhaite ne pas dévoiler toute sa stratégie. Pour lui, les ponctions sont la conséquence d’une lutte. Et partant de ce fait cela ne devrait pas entraver la suite du combat. « Les ponctions ne nous détourneront pas de notre lutte », a-t-il révélé. Quant à la Fédération des instituteurs pour la revalorisation de l’enseignement (FIRECI), de Dosso Lanciné, dit ne pas être concerné par la ponction. Mais par erreurs, certains de leur militant ont été victimes. Mais cela, selon lui, sera très vitre réglé. Même son de cloche pour le Syndicat national des enseignants du second degré (Synesci). Mais, les enseignants ponctionnés ne comptent pas croiser les bras, selon des sources syndicales, les enseignants préparent un grand débrayage et menacent de bloquer les examens à venir. Les jours à venir s’annoncent difficiles dans le secteur éducation.
F.TAKY
Ils s’attendaient tous de voir leur solde argumenter à la fin de ce mois. Mais, pour ceux d’entre eux qui ont été déjà virés le constat est tout autre. Même pas un iota de plus que ce qu’ils avaient l’habitude de percevoir. En clair, les ponctions à leur faites par le gouvernement après la grève du 4 au 12 février à la fin du mois de mars et dont les mouvements d’humeurs des enseignants ont occasionné un arrêt de travail de 10 jours dans le mois d’avril, n’ont pas été reversées. Alors dans les négociations avec le chef du gouvernement pour la reprise des classes, cette condition était un point sur lequel les enseignants ne voulaient pas lâcher prise. Mais, le chef du gouvernement s’est montré plus fin tacticien. Les enseignants ont fini par céder. Ils ont repris le chemin de l’école en gardant l’espoir de percevoir cette ponction à la fin du mois de mai. Puisque les négociations ont eu lieu courant avril. «Nous avons pensé que le gouvernement allait nous reverser la ponction faite sur nos salaires. Puisqu’il nous a promis devant la nation que cela sera fait. Mais, nous n’avons rien. Il n’ y a rien eu de plus sur mon solde à la banque », a fait savoir un enseignant du second degré qui a requis l’anonymat . Ce dernier affirme qu’il a subi une ponction de 72 000 F CFA sur son salaire. Une situation qu’il déplore d’ailleurs. Ce n’est pas Mesmin Comoé du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) et membre de l’Intersyndicale Education- Formation qui dira le contraire. Joint, il a confirmé le non reversement des ponctions sur le salaire. « Ce n’est pas encore fait. Nous attendons. Et comme on ne nous a pas donné de délais, nous attendons la preuve de la mauvaise foi de ceux qui nous ont promis le reversement », a rétorqué Mesmin Comoé. Qui pour l’instant, souhaite ne pas dévoiler toute sa stratégie. Pour lui, les ponctions sont la conséquence d’une lutte. Et partant de ce fait cela ne devrait pas entraver la suite du combat. « Les ponctions ne nous détourneront pas de notre lutte », a-t-il révélé. Quant à la Fédération des instituteurs pour la revalorisation de l’enseignement (FIRECI), de Dosso Lanciné, dit ne pas être concerné par la ponction. Mais par erreurs, certains de leur militant ont été victimes. Mais cela, selon lui, sera très vitre réglé. Même son de cloche pour le Syndicat national des enseignants du second degré (Synesci). Mais, les enseignants ponctionnés ne comptent pas croiser les bras, selon des sources syndicales, les enseignants préparent un grand débrayage et menacent de bloquer les examens à venir. Les jours à venir s’annoncent difficiles dans le secteur éducation.
F.TAKY
