Le village de Songon-Agban a abrité le dimanche 26 mai 2013 un culte organisé par l’Eglise protestante méthodiste de Côte d’Ivoire. Malgré l’interdiction du sous-préfet.
«Il y a des gens qui traitent les fidèles de l’Eglise protestante méthodiste de petits chiens, qu’ils sachent qu’en Côte d’Ivoire, il y a trop de petits chiens.» C’est ce message que le pasteur Richmond Boto, officiant le culte, a adressé aux fidèles en s’inspirant des enseignements tirés de ‘’Marc 7 verset 24 à 30’’, de ‘’Jacques chapitre 1 verset 2 à 8’’ et de ‘’l’Ancien Testament 2 Roi verset 3 à 37’’. Selon lui, dans la tradition juive, les personnes de pur sang sont supérieures aux métis et en Côte d’Ivoire, il y a ce problème culturel qui fait que certaines ethnies se croient mieux que les autres. Le pasteur en veut pour preuve qu’en Côte d’Ivoire, il y a des églises qui n’ont pas le droit d’exister par la volonté de certaines autorités ou églises. «Nous sommes méprisés et on veut nous réduire à la clandestinité or, l’évangélisation ne peut pas être cachée tout comme Jésus», a souligné avec force le pasteur Richmond Boto. Quant au doyen des pasteurs, Legbechi Charles Bertin, il a martelé que les chrétiens qui traitent les protestants de ‘’petits chiens’’ sont dans le faux et l’ignorance. Puis, il a ajouté qu’il faut laisser les populations du village de Songon-Agban choisir librement leur Eglise pour aller y prier. «Nous voulons prier notre Seigneur avec nos frères de Songon-Agban, pourquoi, veut-on les réduire à la clandestinité ?» s’est-il interrogé. Selon Danoh Blaise, conseiller principal et fils du village, le sous-préfet de Songon, Mme Goman Souaré née Naklobo lui a adressé le vendredi 24 mai un courrier pour interdire le culte de dimanche 26 mai qui s’est tenu dans une cour privée. Malgré cela, «nous avons dit au sous-préfet que nous voulons seulement adorer notre seigneur et honorer nos mères de l’Eglise à l’occasion de la fête décidée à leur honneur». C’est un conflit qui oppose l’église protestante méthodiste uni-Côte d’Ivoire et l’Eglise protestante méthodiste de Côte d’Ivoire depuis 2008 dont l’affaire est pendante devant les tribunaux.
M.Ouattara
«Il y a des gens qui traitent les fidèles de l’Eglise protestante méthodiste de petits chiens, qu’ils sachent qu’en Côte d’Ivoire, il y a trop de petits chiens.» C’est ce message que le pasteur Richmond Boto, officiant le culte, a adressé aux fidèles en s’inspirant des enseignements tirés de ‘’Marc 7 verset 24 à 30’’, de ‘’Jacques chapitre 1 verset 2 à 8’’ et de ‘’l’Ancien Testament 2 Roi verset 3 à 37’’. Selon lui, dans la tradition juive, les personnes de pur sang sont supérieures aux métis et en Côte d’Ivoire, il y a ce problème culturel qui fait que certaines ethnies se croient mieux que les autres. Le pasteur en veut pour preuve qu’en Côte d’Ivoire, il y a des églises qui n’ont pas le droit d’exister par la volonté de certaines autorités ou églises. «Nous sommes méprisés et on veut nous réduire à la clandestinité or, l’évangélisation ne peut pas être cachée tout comme Jésus», a souligné avec force le pasteur Richmond Boto. Quant au doyen des pasteurs, Legbechi Charles Bertin, il a martelé que les chrétiens qui traitent les protestants de ‘’petits chiens’’ sont dans le faux et l’ignorance. Puis, il a ajouté qu’il faut laisser les populations du village de Songon-Agban choisir librement leur Eglise pour aller y prier. «Nous voulons prier notre Seigneur avec nos frères de Songon-Agban, pourquoi, veut-on les réduire à la clandestinité ?» s’est-il interrogé. Selon Danoh Blaise, conseiller principal et fils du village, le sous-préfet de Songon, Mme Goman Souaré née Naklobo lui a adressé le vendredi 24 mai un courrier pour interdire le culte de dimanche 26 mai qui s’est tenu dans une cour privée. Malgré cela, «nous avons dit au sous-préfet que nous voulons seulement adorer notre seigneur et honorer nos mères de l’Eglise à l’occasion de la fête décidée à leur honneur». C’est un conflit qui oppose l’église protestante méthodiste uni-Côte d’Ivoire et l’Eglise protestante méthodiste de Côte d’Ivoire depuis 2008 dont l’affaire est pendante devant les tribunaux.
M.Ouattara
