Selon le calendrier de la Direction des examens et concours (DECO), c’est demain mardi 4 juin que démarrent sur toute l’étendue du territoire national, les épreuves orales du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Ce sont 309 586 candidats qui affronteront l’oral d’anglais. Ces ‘’oraux’’ prendront fin le vendredi 7 juin prochain. Le déroulement de ce deuxième examen à grand tirage est le second test de Kandia Camara qui vient de passer ‘’Haut-les mains’’ l’étape de l’examen du CEPE et du concours d’entrée en 6ème. Le mardi 28 mai dernier, lors des examens du CEPE et du Concours d’entrée en 6ème, la ministre a souhaité qu’il y ait 100% d’admis aux dits examens. Même si tous les candidats ne pourront pas être admis, l’intention de Kandia Camara est de voir un maximum de candidats passés en classe supérieure, c’est-à-dire, franchir les portes des lycées et collèges. Ce vœu, la ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique le renouvellera certainement pour les candidats au BEPC. L’an passé, les résultats de ces examens ont été catastrophiques. Seuls 17,03 % ont été déclarés admis contre 16,88% en 2011. Cette année, la ministre compte relever le défi. Mais, elle risque d’être déçue en raison des nombreuses grèves qui ont émaillé l’année scolaire. Du 4 au 12 février, puis du 9 au 19 avril, les enseignants réunis au sein de l’Intersyndicale éducation-formation avaient débrayé les classes pour plusieurs exigences liées à des besoins pécuniaires. Ces mouvements de protestations et bien d’autres ont entrainé des perturbations dans le programme scolaire, à telle enseigne que de nombreux professeurs n’ont pas pu achever le programme scolaire. C’est la raison pour laquelle de nombreux enseignants ont organisé gratuitement dans diverses villes du pays des cours de renforcement pour aider les concernés. Après la crise post-électorale, le taux de réussite aux examens du BEPC qui était de 31% a chuté à 16,88% en 2011, avant de grimper légèrement à 17,03 en 2012. Plusieurs facteurs ont été évoqués pour expliquer cette situation, notamment la crise de 2011. Cette année, avec les nombreuses grèves, reste à savoir si le taux de réussite sera élevé.
Aka AHOUSSI
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