Définir clairement le statut de l’Observatoire de la gouvernance et de la lutte contre la corruption et mettre en place un vrai mécanisme de sanction des faits de corruption avérés. C’est l’essentiel des recommandations qui ont sanctionné le séminaire de renforcement des capacités des acteurs de la société civile et des médias organisé par le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC), le mercredi 29 mai 2013, au Golf hôtel de Cocody. Pour le Secrétaire général, Meité Sindou, cela permettra d’amenuiser les effets de la corruption. Cependant, il a reconnu qu’« il faut beaucoup plus que des déclarations d’intention, de la volonté politique et des textes pour lutter contre la corruption» pour venir à bout de ce fléau. Félicitant les acteurs des organisations de la société civile et des médias pour la forte mobilisation, il a dit pouvoir compter sur leurs actions pour accompagner le gouvernement dans son ambition de se doter d’instruments efficaces pour lutter contre la corruption dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance. « Il vous revient, médias et société civile, de prendre votre part dans ce combat contre la corruption. Le gouvernement continuera à vous accompagner pour sa part », a-t-il assuré aux participants. A l’en croire, cette rencontre constituait le point de départ d’un long partenariat avec le gouvernement. L’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la prévention et la lutte anti-corruption, l’introduction dans les programmes scolaires de modules relatifs à la lutte contre ce fléau, l’utilisation des médias de proximité comme moyens de lutte et l’implication de la société civile dans la réalisation des lois anti-corruption sont autant de recommandations faites lors de ce séminaire.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé