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Politique Publié le mardi 4 juin 2013 | Notre Voie

Michel Séri Gouagnon, Sn du Fpi chargé de la Justice et des Libertés : « Quand les preuves ne suffisent pas, c’est la libération »

© Notre Voie Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
La suite donnée hier par la Cpi dans ses poursuites contres Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité, a suscité une réaction du Front populaire ivoirien. La formation politique du président Laurent Gbagbo relève que devant les insuffisances de preuves évoquées par les juges de la Cpi, il faut la libération pure et simple de Laurent Gbagbo. Michel Séri Gouagnon, joint au téléphone hier a indiqué que le Fpi a toujours soutenu que les faits de crimes qu’on tente d’imputer à Laurent Gbagbo n’existaient que dans l’esprit de ceux qui l’accusent. «La Cpi n’a pas suffisamment de preuves contre Laurent Gbagbo. Qu’elle en tire les conséquences. Quand la justice n’a pas de preuves suffisantes, elle libère le prévenu», rappelle le secrétaire national du Fpi. Il va plus loin pour faire remarquer que si le procureur n’a pas pu fournir de preuves tout le temps de ses enquêtes, ce n’est pas dans les 6 prochains mois qu’il le pourra. Partant, il déclare : « En 6 mois, il n’y aura pas encore de preuves contre Gbagbo. Par conséquent, en attendant de nouvelles enquêtes dans un délai de 6 mois, nous sommes en droit de demander une mise en liberté provisoire de Laurent Gbagbo ». En tout état cause, Séri Gouagnon garde espoir quant à l’issue définitive de ce dossier.

Propos recueillis par Benjamin Koré

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