Après 10 au pouvoir ou de pouvoir, le Front Populaire Ivoirien (FPI) va devoir se reconstruire. Qui au sein de ce parti dans le contexte actuel peut-être l’homme d’Etat dont le FPI a besoin pour tenir la ligne de la gauche raisonnable et pour porter la contradiction au pouvoir des républicains, en particulier sur les questions économiques.
Toutes les élections ont rendu leur verdict. Le RHDP en sort totalement gagnant. Certes, la très forte abstention et le rapport de force assez équilibré entre le PDCI et le RDR, viennent confirmer le manque d’enthousiasme que suscite le nouveau pouvoir en place. Mais la victoire n’en reste pas moins nette pour le RHDP.
Le jeu de l’alternance n’a peut-être pas fonctionné comme il se devait dans une démocratie civilisée, mais la réalité est là : Après 10 ans au pouvoir ou de pouvoir, le FPI laisse la place au RDR et à ses alliés pour gouverner le pays.
Le RHDP possède donc presque tous les pouvoirs dans le pays : Présidence, Assemblée Nationale, Régions, départements et grandes villes …
Commence donc une importante phase de reconquête pour le FPI et la gauche dont il faut jeter maintenant les bases car 2015 n’est pas loin.
Il y a peut-être tant à dire sur la manière dont les hommes forts d’Abidjan se sont emparés du pouvoir. Mais doit-on éternellement pleurer sur le passé ?
Il faut savoir se relever. Aujourd’hui, tout le monde est unanime sur le fait qu’il faut assoir durablement la stabilité de la république.
Le pouvoir en place peut avoir fait le choix de terroriser le peuple et de se pérenniser. N’est-ce pas de bonne guerre…
Il revient à la gauche ivoirienne et à tous les démocrates de puiser dans la pensée stratégique et donner à de nombreux ivoiriens d’espérer en des lendemains meilleurs.
Il faut sortir de certains débats interminables et extirper la violence du débat politique. Il faut partir maintenant pour la reconquête de l’électorat et tirer profit de l’affection que le peuple éprouve pour le FPI et le Président Laurent Gbagbo.
Quoiqu’on dise ou quoiqu’on fasse, le FPI a vocation à être le grand parti des Ivoiriens et il doit le rester, il doit continuer de défendre des thèses réalistes et raisonnables.
Le FPI se doit d’être un parti d’opposition constructif, mais également offensif face à la politique de gouvernement des républicains dont on sent bien qu’elle peut être désastreuse pour notre pays.
Le FPI na pas perdu la bataille idéologique et les différents taux d’abstentions attestent que le peuple sait toujours apprécier.
Le spectre qui hante la gauche ivoirienne, c’est celui de la division. Depuis la chute du régime Gbagbo, le FPI censure le meilleur de son énergie à des querelles intestines. Il faut sceller la réconciliation entre les fils et filles du parti et entamer un travail de reconstruction programmatique.
L’opposition doit nous permettre de nous préparer avec exigence à l’exercice du pouvoir, pas être l’occasion de raconter tout et n’importe quoi. Nous pensons que dorénavant, le FPI à le devoir de ne plus rien penser, de ne plus rien dire, de ne plus rien promettre qu’elle ne sache mettre en œuvre !
Le FPI doit revenir à la fois un grand parti de militants, le parti des idées et un parti soudé avec les démocrates et être capable de gagner les prochaines élections de 2015. Nous pensons surtout que l’union de la gauche et de tous les démocrates ivoiriens restent la 1ère condition de cette future victoire.
Koffi Lamine
Toutes les élections ont rendu leur verdict. Le RHDP en sort totalement gagnant. Certes, la très forte abstention et le rapport de force assez équilibré entre le PDCI et le RDR, viennent confirmer le manque d’enthousiasme que suscite le nouveau pouvoir en place. Mais la victoire n’en reste pas moins nette pour le RHDP.
Le jeu de l’alternance n’a peut-être pas fonctionné comme il se devait dans une démocratie civilisée, mais la réalité est là : Après 10 ans au pouvoir ou de pouvoir, le FPI laisse la place au RDR et à ses alliés pour gouverner le pays.
Le RHDP possède donc presque tous les pouvoirs dans le pays : Présidence, Assemblée Nationale, Régions, départements et grandes villes …
Commence donc une importante phase de reconquête pour le FPI et la gauche dont il faut jeter maintenant les bases car 2015 n’est pas loin.
Il y a peut-être tant à dire sur la manière dont les hommes forts d’Abidjan se sont emparés du pouvoir. Mais doit-on éternellement pleurer sur le passé ?
Il faut savoir se relever. Aujourd’hui, tout le monde est unanime sur le fait qu’il faut assoir durablement la stabilité de la république.
Le pouvoir en place peut avoir fait le choix de terroriser le peuple et de se pérenniser. N’est-ce pas de bonne guerre…
Il revient à la gauche ivoirienne et à tous les démocrates de puiser dans la pensée stratégique et donner à de nombreux ivoiriens d’espérer en des lendemains meilleurs.
Il faut sortir de certains débats interminables et extirper la violence du débat politique. Il faut partir maintenant pour la reconquête de l’électorat et tirer profit de l’affection que le peuple éprouve pour le FPI et le Président Laurent Gbagbo.
Quoiqu’on dise ou quoiqu’on fasse, le FPI a vocation à être le grand parti des Ivoiriens et il doit le rester, il doit continuer de défendre des thèses réalistes et raisonnables.
Le FPI se doit d’être un parti d’opposition constructif, mais également offensif face à la politique de gouvernement des républicains dont on sent bien qu’elle peut être désastreuse pour notre pays.
Le FPI na pas perdu la bataille idéologique et les différents taux d’abstentions attestent que le peuple sait toujours apprécier.
Le spectre qui hante la gauche ivoirienne, c’est celui de la division. Depuis la chute du régime Gbagbo, le FPI censure le meilleur de son énergie à des querelles intestines. Il faut sceller la réconciliation entre les fils et filles du parti et entamer un travail de reconstruction programmatique.
L’opposition doit nous permettre de nous préparer avec exigence à l’exercice du pouvoir, pas être l’occasion de raconter tout et n’importe quoi. Nous pensons que dorénavant, le FPI à le devoir de ne plus rien penser, de ne plus rien dire, de ne plus rien promettre qu’elle ne sache mettre en œuvre !
Le FPI doit revenir à la fois un grand parti de militants, le parti des idées et un parti soudé avec les démocrates et être capable de gagner les prochaines élections de 2015. Nous pensons surtout que l’union de la gauche et de tous les démocrates ivoiriens restent la 1ère condition de cette future victoire.
Koffi Lamine