Abidjan - Il est vraisemblablement impossible de visiter en ces temps de pluies dilluviennes l’abattoir municipal de Port-Bouet (commune d’Abidjan) pour s’approvisionner en protéines, la boue et la viande se côtoyant au quotidien et rendant difficile l’accès aux pavillons des bouchers.
"Ce n’est vraiment pas possible, on ne peut pas venir acheter la maladie en lieu et place de la viande", décrie Mme Koffi Cynthia, une cliente venue s’approvisionner en viande pour son ménage, mais qui, "découragée" par la boue qui jonche la ruelle menant à la boucherie, a préféré rebrousser chemin.
Du box N°1 au dernier box abritant les bouchers, la rue est boueuse et l’on ne peut y circuler sans se salir. Les occupants de ces espaces commerciaux, au demeurant peu commodes, notamment les bouchers, s’attèlent dans l’indifférence totale, à fournir de la viande aux clients désireux d’en acheter.
A la conquête des clients les plus courageux qui s’y aventurent, des bouchers pataugent dans la boue sans se sourciller de la salissure qu’ils causent aux passants, mais surtout des étalages de viande, de foie, de triples disposés dans les environs.
"On va faire comment, on nous a déplacés pour nous offrir des meilleures places ; mais depuis on attend la fin des travaux", affirme Traoré Madou, boucher occupant le box 21, répondant à la plainte d’un client qui décriait cette "saleté" dans laquelle on lui servait la viande.
Un espace connexe à l’actuel abattoir est en train d’être construit pour permettre sa délocalisation. En attendant la fin des travaux, fréquenter ces lieux en cette période pluvieuse, relève d’un parcours du combattant et peut conduire à des risques sanitaires.
gk/tm
"Ce n’est vraiment pas possible, on ne peut pas venir acheter la maladie en lieu et place de la viande", décrie Mme Koffi Cynthia, une cliente venue s’approvisionner en viande pour son ménage, mais qui, "découragée" par la boue qui jonche la ruelle menant à la boucherie, a préféré rebrousser chemin.
Du box N°1 au dernier box abritant les bouchers, la rue est boueuse et l’on ne peut y circuler sans se salir. Les occupants de ces espaces commerciaux, au demeurant peu commodes, notamment les bouchers, s’attèlent dans l’indifférence totale, à fournir de la viande aux clients désireux d’en acheter.
A la conquête des clients les plus courageux qui s’y aventurent, des bouchers pataugent dans la boue sans se sourciller de la salissure qu’ils causent aux passants, mais surtout des étalages de viande, de foie, de triples disposés dans les environs.
"On va faire comment, on nous a déplacés pour nous offrir des meilleures places ; mais depuis on attend la fin des travaux", affirme Traoré Madou, boucher occupant le box 21, répondant à la plainte d’un client qui décriait cette "saleté" dans laquelle on lui servait la viande.
Un espace connexe à l’actuel abattoir est en train d’être construit pour permettre sa délocalisation. En attendant la fin des travaux, fréquenter ces lieux en cette période pluvieuse, relève d’un parcours du combattant et peut conduire à des risques sanitaires.
gk/tm