Le président de la JPdci, Kouadio Konan Bertin dit KKB, qui exprimait, lundi, au nom des Bédéistes de 2000, n’a pas mis de gangs pour dénoncer tous ceux qui veulent fouler aux pieds les textes du vieux parti pour assouvir leurs intérêts personnels. «Le Pdci n’est pas une association d’intérêt matériel ni un tremplin pour réaliser des ambitions qui n’épousent pas les aspirations du Pdci-Rda. Pour que ça change, changeons nous-mêmes. Pour que la continuité soit, n’hésitons pas à changer dans le sens du dépassement de soi. Notre propre fonctionnement doit refléter nos exigences d’organisation rationnelle. Nos réformes n’auront que plus de succès si nous commençons à les appliquer nous-mêmes. Pour approfondir la démocratie interne, n’oublions pas non plus qu’un moyen simple est le respect de notre règlement intérieur qui doit s’imposer à tous, dirigeants, élus, militants avec force et évidence», a-t-il martelé.
Le discours de KKB vise directement Bédié dont le seul rêve est de modifier les textes du Pdci pour rester président à vie du parti. Et pour assouvir leur dessein, son cercle et lui manœuvrent pour un passage en force au prochain congrès. En effet, alors qu’il a clairement indiqué à la dernière réunion du bureau politique, que conformément aux textes, il revient au secrétaire général d’organiser le congrès, Bédié a mis en place, contre toute attente, un comité ad hoc présidé par Nyamien N’goran, chargé d’organiser ledit 12ème congrès. Sans en informer le secrétaire général Djédjé Mady.
Sans doute, le soupçonne-t-il de faire partie de ceux qui veulent le mettre à la retraite. Pourtant, au 11ème congrès du Pdci, le président Bédié a introduit dans les textes de son parti que pour être candidat à la présidence, il fallait être âgé au moins de 40 ans et au plus de 75 ans. Aujourd’hui, il a 79 ans. De toute évidence, il ne peut ni postuler à la présidence du Pdci ni à la présidence de la République. La modification de cette close reste la seule alternative pour rester au pouvoir dans son parti. D’où la question : Que veut-il faire du Pdci puisqu’il ne peut plus s’en servir pour conquérir le pouvoir d’Etat ?
En réalité, KKB et ses amis soupçonnent Bédié de vouloir mettre, définitivement, le Pdci au service de Ouattara dans son propre intérêt. Il ne veut pas d’un candidat du Pdci face à Ouattara en 2015 pour continuer de bénéficier de tout le pactole qu’il lui donne en ce moment, et pour lequel il étouffe le vieux parti dans le RHDP. Une alliance dans laquelle le parti du président Houphouët est brimé par le RDR. «La question de la candidature du Pdci en 2015 est un faux débat. On ne peut pas imaginer que le Pdci qui a conduit ce pays à l’indépendance n’ait pas de candidat à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire», relève KKB, le jeune député de Port-Bouet.
A la question de savoir qui est derrière lui, KKB lève le ton : «Obama a été élu président des Etats-Unis à 48 ans et nous étions tous contents. Vous connaissez l’âge de Gnamien Yao ? Pourquoi ce qui est possible ailleurs ne peut pas l’être chez nous. Prenez-nous au sérieux. Nous ne roulons pour personne. Nous allons au congrès pour contrôler le Pdci-Rda». KKB l’a dit, le temps du débat interne au Pdci est arrivé. Sur ce point, le Rdr doit se tenir à l’écart. «Lorsqu’on parle des affaire internes à notre parti, ce sont les journaux du Rdr qui répondent. Ce n’est pas le Rdr qui va choisir nos dirigeants. Ces mêmes journaux sont devenus les grands défenseurs de M. Bédié qu’ils vilipendaient dans un passé très proche», rappelle KKB.
Boga Sivori
Le discours de KKB vise directement Bédié dont le seul rêve est de modifier les textes du Pdci pour rester président à vie du parti. Et pour assouvir leur dessein, son cercle et lui manœuvrent pour un passage en force au prochain congrès. En effet, alors qu’il a clairement indiqué à la dernière réunion du bureau politique, que conformément aux textes, il revient au secrétaire général d’organiser le congrès, Bédié a mis en place, contre toute attente, un comité ad hoc présidé par Nyamien N’goran, chargé d’organiser ledit 12ème congrès. Sans en informer le secrétaire général Djédjé Mady.
Sans doute, le soupçonne-t-il de faire partie de ceux qui veulent le mettre à la retraite. Pourtant, au 11ème congrès du Pdci, le président Bédié a introduit dans les textes de son parti que pour être candidat à la présidence, il fallait être âgé au moins de 40 ans et au plus de 75 ans. Aujourd’hui, il a 79 ans. De toute évidence, il ne peut ni postuler à la présidence du Pdci ni à la présidence de la République. La modification de cette close reste la seule alternative pour rester au pouvoir dans son parti. D’où la question : Que veut-il faire du Pdci puisqu’il ne peut plus s’en servir pour conquérir le pouvoir d’Etat ?
En réalité, KKB et ses amis soupçonnent Bédié de vouloir mettre, définitivement, le Pdci au service de Ouattara dans son propre intérêt. Il ne veut pas d’un candidat du Pdci face à Ouattara en 2015 pour continuer de bénéficier de tout le pactole qu’il lui donne en ce moment, et pour lequel il étouffe le vieux parti dans le RHDP. Une alliance dans laquelle le parti du président Houphouët est brimé par le RDR. «La question de la candidature du Pdci en 2015 est un faux débat. On ne peut pas imaginer que le Pdci qui a conduit ce pays à l’indépendance n’ait pas de candidat à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire», relève KKB, le jeune député de Port-Bouet.
A la question de savoir qui est derrière lui, KKB lève le ton : «Obama a été élu président des Etats-Unis à 48 ans et nous étions tous contents. Vous connaissez l’âge de Gnamien Yao ? Pourquoi ce qui est possible ailleurs ne peut pas l’être chez nous. Prenez-nous au sérieux. Nous ne roulons pour personne. Nous allons au congrès pour contrôler le Pdci-Rda». KKB l’a dit, le temps du débat interne au Pdci est arrivé. Sur ce point, le Rdr doit se tenir à l’écart. «Lorsqu’on parle des affaire internes à notre parti, ce sont les journaux du Rdr qui répondent. Ce n’est pas le Rdr qui va choisir nos dirigeants. Ces mêmes journaux sont devenus les grands défenseurs de M. Bédié qu’ils vilipendaient dans un passé très proche», rappelle KKB.
Boga Sivori