La session 2013 du BEPC a démarré hier, avec les épreuves orales sur toute l’étendue du territoire national. Au lycée classique d’Abidjan, les tests ont démarré avec un grand retard. En effet, prévu pour 7h30, c’est finalement à 10h 35 que les épreuves ont commencé. Soa Mobio Evelyne et Adiko Yvonne, respectivement chefs de centre du lycée classique 1 et 2 ont expliqué que les sujets n’ont pas été vite acheminés vers leurs centres. « Nous avons eu des problèmes techniques qui ont fait que les épreuves ont débuté avec du retard », a justifié Mme Mobio. Même son de cloche au Collège moderne du Plateau et au Lycée Amondji Pierre d’Adjamé. Dans le premier établissement cité, les premiers candidats sont passés devant les professeurs à 11h, quand dans le second, c’est vers 10h35 que les postulants ont commencé leur évaluation. Ce grand retard n’a pas été du goût des élèves qui piaffaient d’impatience pour en découdre avec l’anglais, la seule épreuve orale pour le BEPC. « Je suis là depuis 6h et il est midi. Je n’ai même pas encore été appelée », se lamentait la candidate, Aka Manuella, rencontrée au centre du Collège moderne du Plateau. « Je ne comprends pas. Je suis arrivée ici très tôt le matin et jusqu’à cette heure, je ne suis pas encore passée. Je suis même fatiguée avant le début de l’épreuve », renchérit Adjago Maryse du même centre. Lebry Kadia et Capo Chichi Eunice, composant au lycée classique, ont eu plus de chance. Ils sont passés devant les professeurs. « Mon texte parlait du Sida et je pense avoir été à la hauteur car j’ai bien compris le sujet », a indiqué Capo Chichi. Le texte de Djéli Aphing avait trait aux conflits armés en Afrique. « Mon sujet était abordable», a-t-il soutenu. Excepté ces cas de retard, la première journée des oraux du Bepc 2013 s’est déroulée sans incident à Abidjan.
Zana Coulibaly
Zana Coulibaly