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Société Publié le mercredi 5 juin 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Universités publiques / Violences contre le ministre et braquage : La CNEC condamne et fait des propositions

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Université de Cocody: manifestation d`étudiants contre leur ministre de tutelle
Lundi 13 mai 2013, Abidjan. Des étudiants organisent une manifestation contre le ministre de l`enseignement supérieur, Cissé Bacongo, pour dénoncer les conditions actuelles d`études sur le campus de Cocody.
La position de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et chercheurs est enfin connue sur les derniers évènements qui ont secoué les institutions universitaires Houphouët-Boigny de Cocody et Nangui Abrogoua d’Adjamé. A savoir l’agression manquée du ministre Cissé Bacongo, le braquage de la comptabilité de l’URF des Sciences Economiques et de Gestion, les sanctions contre des meneurs de la violence sur les campus et les nominations des autorités universitaires. Face à la presse, le mardi 4 juin 2013, à Cocody, son secrétaire général le Pr Ouattara Mamadou a exprimé, sur les deux premiers points, l’indignation de ses pairs. «La CNEC a décidé de prendre l’opinion à témoin à travers cette déclaration pour interpeller sur les risques de perturbation de la vie universitaire».

Sur la question de la violence, la CNEC dénonce une fois de plus le recours à la méthode de terreur dont le ministre de tutelle a été lui-même récemment la cible. Et elle appelle les étudiants à sortir des schémas de la violence et s’approprier les voies de la concertation pour trouver les réponses aux mécontentements exprimés. Au titre du braquage à la scolarité, il a indiqué «l’amertume de la CNEC » liée à la faiblesse du système sécuritaire dans les temples du savoir. «L’intrusion de bandits armés et le retour de la violence nous amènent à exiger le renforcement de la sécurité afin que les institutions universitaires retrouvent le calme et la sérénité pour des enseignements de qualité », a-t-il indiqué. Si la CNEC, à en croire son SG, milite pour la fin de l’impunité sur l’espace universitaire, elle privilégie néanmoins «des sanctions allégées».
Ce qui n’aurait pas été le cas. «Par le passé, les étudiants nous empêchaient de tenir des conseils de discipline. Cela a pu se faire cette fois-ci. C’est un bond. Mais l’autorité aurait pu avoir la main légère pour donner des blâmes et avertissements. La tutelle aurait dû se limiter à des sanctions allégées notamment les blâmes et non les radiations», a-t-il signifié. Sur le point des nominations, il a réitéré l’appel de sa structure qui privilégie les élections comme mode de désignation des autorités universitaires. Et ce, pour éviter des « nominations à relent politique».

OG
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