Depuis quelques années que la Côte d’Ivoire a entrepris, sans doute en raison des recommandations du Sommet des chefs d’Etat africains (Octobre 2006 à Kigali sur le thème « Connecter l’Afrique »,) des réformes de modernisation de l’Etat par la mise en place d’un programme de gouvernance électronique ou eGOUV. La Côte d’Ivoire avait lancé le projet dont la première phase devait consister en la mise en place d’un système intranet gouvernemental. L’objectif est l’interconnexion des différents services de l’administration publique. Elle se fera dans un premier temps entre les cabinets ministériels, la primature et la Présidence de la République. Toutefois, en attendant la concrétisation, le modèle du Burkina Faso, qui a pris de l’avance en la matière et où un premier Conseil de Ministre a eu lieu sans papiers séduit.
La technologie au cœur de l’activité gouvernementale au Burkina Faso
Dans un pays, le Conseil des ministres est un important outil de travail qui doit être rendre opérationnel. Sofnet, spécialiste des solutions informatiques, a été retenue pour l’implémentation du dispositif au Burkina Faso. Patrice AYÉ, Directeur Marketing & Communication de Sofnet Group explique: « Le groupe de projet a retenu une mise en œuvre modulaire en fonction des priorités(…) Au plan infrastructurel, des travaux de la mise à niveau des réseaux locaux informatiques des cabinets ministériels ont été entrepris et réalisés à 100%. Au plan technologique (software et services), ce sont les solutions Microsoft SharePoint Serveur 2010, Exchange Serveur 2010, Lync Serveur 2010, Windows Server 2008 R2, Office 2010 qui ont été utilisées.»
En clair, Sofnet a proposé une solution autour de trois axes conformément aux besoins exprimés. Il s’agit d’apporter d’abord une réponse à la gestion électronique des huit phases décrites plus haut, ensuite au problème de la Recherche, et enfin aux moyens de Collaboration et la Communication.
Pour résumer l’intégration technologique opérée, on peut dire qu’il a été créé, par exemple, des espaces de travail collaboratif dédiés avec accès sécurisé. Désormais, l’automatisée des flux de travail de transmission est maîtrisée. Dans les cabinets ministériels, la production des dossiers à envoyer au Secrétariat Général du Gouvernement (SGGCM) pour programmation et la signature électronique des rapports et décrets est gérée plus aisément. Il est désormais possible de rechercher des documents ou des personnes à partir des mots clés, par site, par espace de travail ou selon plusieurs critères. Par ailleurs, tout un ensemble d’outils a été mis en place: messagerie électronique professionnelle sécurisée, gestion des agendas, des contacts et des tâches assignées, audio, vidéo, web conférence, etc.
Les ministres de Côte d’Ivoire bientôt en mode TIC ?
M Simon Ouattara, lors du passage de la visite du président de Microsoft International, M. Jean-Philippe Courtois en Côte d’Ivoire, avait affirmé que Microsoft était prêt à appuyer les projets de modernisation (e-gouv, intranet, etc.) de l’administration ivoirienne. Les choses devraient bouger bientôt, car les problèmes étaient bien réels. On se rappelle en effet que KONE Bruno, Ministre Ivoirien de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, avait déclaré que « (…) les officiels Ivoiriens engloutissent des budgets énormes rien que dans la communication.» Au Burkina Faso, il en était de même. C’est pourquoi, l’Etat a commencé l’implémentation au niveau. En effet, il faut savoir que le Conseil des Ministres au Burkina se déroulait en huit phases subdivisées en trois étapes : avant, pendant et après. Avant la tenue du Conseil des ministres, il fallait d’abord produire les dossiers, procéder ensuite à leur examen, programmer l’ordre du jour et enfin étudier les dossiers qui vont être proposés en discussion. C’est seulement après ces phases préparatoires qu’à lieu la réunion hebdomadaire du gouvernement. A l’issue Conseil des ministres, il faut procéder à la finalisation des dossiers adoptés, à leur signature, à leur publication et enfin à leur archivage. La gestion du Conseil de Ministres était extrêmement complexe. La complexité tenait, entre autres, à l’obligation de tenir informés la Présidence de la République, les ministres et l’ensemble de leurs collaborateurs respectifs de l’évolution du traitement de chaque dossier. Gérer un tel flux de documents est pénible et coûteux (consommation d’encre, de papier, de carburant et de temps) sans oublier les problèmes de perte de confidentialité et de sécurité.
En somme, avec la technologie, les ministres Burkinabé ne transporteront plus des dossiers physiques, volumineux et encombrants. Ils pourront en tout temps suivre l’élaboration de tous les dossiers et consulter ceux de leurs pairs. Autre avantage, c’est l’interactivité instantanée, qui permet une meilleure collaboration sans passer sous silence le fait que cette efficacité permettra aussi une économie substantielle des charges de fonctionnement et de temps.
La technologie au cœur de l’activité gouvernementale au Burkina Faso
Dans un pays, le Conseil des ministres est un important outil de travail qui doit être rendre opérationnel. Sofnet, spécialiste des solutions informatiques, a été retenue pour l’implémentation du dispositif au Burkina Faso. Patrice AYÉ, Directeur Marketing & Communication de Sofnet Group explique: « Le groupe de projet a retenu une mise en œuvre modulaire en fonction des priorités(…) Au plan infrastructurel, des travaux de la mise à niveau des réseaux locaux informatiques des cabinets ministériels ont été entrepris et réalisés à 100%. Au plan technologique (software et services), ce sont les solutions Microsoft SharePoint Serveur 2010, Exchange Serveur 2010, Lync Serveur 2010, Windows Server 2008 R2, Office 2010 qui ont été utilisées.»
En clair, Sofnet a proposé une solution autour de trois axes conformément aux besoins exprimés. Il s’agit d’apporter d’abord une réponse à la gestion électronique des huit phases décrites plus haut, ensuite au problème de la Recherche, et enfin aux moyens de Collaboration et la Communication.
Pour résumer l’intégration technologique opérée, on peut dire qu’il a été créé, par exemple, des espaces de travail collaboratif dédiés avec accès sécurisé. Désormais, l’automatisée des flux de travail de transmission est maîtrisée. Dans les cabinets ministériels, la production des dossiers à envoyer au Secrétariat Général du Gouvernement (SGGCM) pour programmation et la signature électronique des rapports et décrets est gérée plus aisément. Il est désormais possible de rechercher des documents ou des personnes à partir des mots clés, par site, par espace de travail ou selon plusieurs critères. Par ailleurs, tout un ensemble d’outils a été mis en place: messagerie électronique professionnelle sécurisée, gestion des agendas, des contacts et des tâches assignées, audio, vidéo, web conférence, etc.
Les ministres de Côte d’Ivoire bientôt en mode TIC ?
M Simon Ouattara, lors du passage de la visite du président de Microsoft International, M. Jean-Philippe Courtois en Côte d’Ivoire, avait affirmé que Microsoft était prêt à appuyer les projets de modernisation (e-gouv, intranet, etc.) de l’administration ivoirienne. Les choses devraient bouger bientôt, car les problèmes étaient bien réels. On se rappelle en effet que KONE Bruno, Ministre Ivoirien de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, avait déclaré que « (…) les officiels Ivoiriens engloutissent des budgets énormes rien que dans la communication.» Au Burkina Faso, il en était de même. C’est pourquoi, l’Etat a commencé l’implémentation au niveau. En effet, il faut savoir que le Conseil des Ministres au Burkina se déroulait en huit phases subdivisées en trois étapes : avant, pendant et après. Avant la tenue du Conseil des ministres, il fallait d’abord produire les dossiers, procéder ensuite à leur examen, programmer l’ordre du jour et enfin étudier les dossiers qui vont être proposés en discussion. C’est seulement après ces phases préparatoires qu’à lieu la réunion hebdomadaire du gouvernement. A l’issue Conseil des ministres, il faut procéder à la finalisation des dossiers adoptés, à leur signature, à leur publication et enfin à leur archivage. La gestion du Conseil de Ministres était extrêmement complexe. La complexité tenait, entre autres, à l’obligation de tenir informés la Présidence de la République, les ministres et l’ensemble de leurs collaborateurs respectifs de l’évolution du traitement de chaque dossier. Gérer un tel flux de documents est pénible et coûteux (consommation d’encre, de papier, de carburant et de temps) sans oublier les problèmes de perte de confidentialité et de sécurité.
En somme, avec la technologie, les ministres Burkinabé ne transporteront plus des dossiers physiques, volumineux et encombrants. Ils pourront en tout temps suivre l’élaboration de tous les dossiers et consulter ceux de leurs pairs. Autre avantage, c’est l’interactivité instantanée, qui permet une meilleure collaboration sans passer sous silence le fait que cette efficacité permettra aussi une économie substantielle des charges de fonctionnement et de temps.