L’Union pour la démocratie et pour la paix (UDPCI) prépare déjà les échéances électorales à venir et présentera un candidat aux présidentielles en 2015. Le secrétaire général par intérim du parti arc-en-ciel, Dr Albert Flindé a saisi le lancement des activités du secrétariat général III, chargé de l’organisation et de la mobilisation pour réaffirmer les ambitions de l’UDPCI. «L’UDPCI, notre parti, doit aller au-delà des 2,56% obtenus aux présidentielles de 2010. Nous devons aller au-delà de 20% pour les prochaines consultations, parce que l’UDPCI n’est pas un parti d’accompagnement. Notre ambition c’est de gouverner tôt ou tard, mais le plus tôt possible et pour cela nous devons attirer tous les déçus du PDCI, du RDR, du FPI, faire rêver les Ivoiriens en leur faisant miroiter des choses en termes d’emplois…», a révélé le successeur du Pr. Salif N’diaye. Pour parvenir au pouvoir d’Etat, l’ex-ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle entend mettre un accent sur les régions d’Abidjan, du Sud-ouest, de l’Ouest et de l’Est, en s’appuyant sur les démembrements du secrétariat général de l’UDPCI, en particulier celui dirigé par Jean-Blé Guirao. «Nous devons redynamiser le parti qui est devenu moribond et faire en sorte que l’UDPCI soit un parti qui compte et non un parti dont on compte les militants», a indiqué Jean Blé Guirao dont l’équipe en charge de la mobilisation est forte de 52 membres. La vice-présidente de l’UDPCI, Mme Kayo Clarisse a exprimé le soutien de la direction du parti arc-en-ciel au secrétaire général adjoint III avant d’inviter les militants à la mobilisation. «Notre parti est à la traîne et c’est un problème pour nous les élus qui voulons être réélus en 2015. Ceux qui ont souffert dans leur chair connaissent la valeur de l’UDPCI, mais il y a des personnes qui sont venues se faire à l’UDPCI. Avec le retour de tous les frustrés, nous retrouverons l’UDPCI des années 2005, 2006 et 2007», a-t-elle convenu.
Olivier Dion
Olivier Dion