Les mois à venir, le vieux parti tiendra son 12e congrès. En toile de fond, l’élection du président de la formation politique créée par Félix Houphouët-Boigny. C’est d’ailleurs le sujet qui tient à c?ur en ce moment et qui suscite toutes sortes de tiraillements. Pour les partisans de Bédié, le congrès n’aura de sens que la reconduction du «Sphinx» de Daoukro. Boa Thiémélé Edjampan, vice-président du PDCI, ne dit pas autre chose : «la succession de Bédié n’est pas ouverte». Une option qui ne rencontre pas l’adhésion d’un groupement qui, depuis peu, montre des signes de lassitude et d’impatience. A ce sujet, les cris d’orfraie ne finissent pas de se faire entendre. C’est régulièrement que le député KKB donne de la voix, pour appeler à un respect des textes de son parti et pour dénoncer, selon ses propres termes, une gestion de type familial. Pour qui travaille cet homme qui n’a jamais cessé d’être une marionnette durant tout son parcours politique ? D’aucuns voient derrière lui, une main obscure, convaincue d’avoir un destin national. Les bruits, ce sont aussi les passes d’armes entre des partisans de Bédié et le secrétaire général, Djédjé Mady. Toutes choses qui augurent d’un prochain congrès de tous les dangers et de toutes les invectives. On aura remarqué que les tenants de la rupture d’avec le Président Bédié, par leurs discours, n’ont d’autres motivations, que la mise en mal du RHDP, le dénigrement systématique de l’allié du RDR et le louvoiement vers le Front Populaire Ivoirien. Il va sans dire, qu’il est à espérer que Bédié et ses partisans viennent à bout de ces hommes pour la plupart encagoulés, qui aspirent à mettre en mal les acquis de la lutte postélectorale et de la gouvernance du pouvoir par les partis issus du RHDP. Leur chef de file qui tient des propos alambiqués et qui croit être camouflé, s’est persuadé de pouvoir briguer la Magistrature Suprême. L’homme qui n’a pas pu gérer un œuf, veut que les Ivoiriens lui confient l’entretien d’un bœuf. Une ambition peut-être légitime. Cependant, en toute chose, il faut savoir raison garder. Gérer une nation n’est assurément pas un jeu d’enfants l
Politique Publié le mardi 11 juin 2013 | Le Patriote