L’acte de Soumahoro Ben N’Faly est louable. Se rendre chez les grossistes pour savoir la cause de la cherté de la vie est à saluer. Mais en tant que porte-voix des consommateurs, ce n’est pas seulement en allant chez les grossistes que les choses vont changer. La lutte contre la cherté de la vie doit être un combat perpétuel. Des visites, même chez les détaillants, doivent se faire et de manière périodique. Si le ministre Billon est transparent, les consommateurs peuvent prendre leur destin en main avant que le gouvernement ne réagisse ! Cela ne sert à rien de se rendre chez les grossistes sans faire une descente chez les détaillants, dans les supermarchés. Car bien souvent, dans certains secteurs d’activités, les grossistes sont en règle mais cela ne se répercute pas forcément chez les détaillants. Le consommateur est le premier concerné par la cherté de la vie. Mais le constat que l’on fait, c’est que les Associations de consommateurs sont aux abonnés absents. On les accuse parfois, à tort ou à raison, de vendre leur conscience. Il est bon de faire mentir les consommateurs que ces associations défendent, par des actions quasi permanentes et qui ne doivent pas amener à croire que ces structures se donnent en spectacle par des coups d’éclats qui s’apparentent à un coup d’épée dans l’eau. A bon entendeur…
JEA
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