Le PCA de l’Africa, en proie à une crise ouverte au sein de son Conseil d’Administration, a menacé, lundi, de saisir la Confédération africaine de football (CAF) et la FIFA pour dénoncer le parti pris de la Fédération ivoirienne de football (FIF) dans la crise qui secoue son club. «Ce matin (lundi, ndlr), la fédération refoule mon secrétaire général et accepte celui de Vagba Alexis au motif que mon adversaire détient une décision de justice. Si on peut juger avec les décisions de justice, pourquoi la fédération n’a pas refoulé le camp adverse le lundi 4 juin lorsque je détenais une décision de justice qui interdisait le camp adverse d’agir au nom du club. Je me suis rendu à la FIF et la fédération a accepté que nous produisions la feuille de match. Ce que nous avons fait», a expliqué Koné Cheick en conférence de presse, hier à son domicile. Mais au moment de se rendre au stade, le camp Vagba Alexis tombe des nus lorsque la sécurité empêche le car transportant les joueurs et l’entraîneur d’accéder au stade. «On me fait savoir que je pouvais entrer seul et laisser mes joueurs dehors parce que les joueurs de l’Africa était déjà au terrain. Ce que j’ai refusé», a fait savoir l’entraîneur Eric Descombes dont le nom figurait en bas de la feuille de match. En absence donc de Descombes, c’est Komara Yacouba qui a coaché l’équipe. Non qualifié et non dépositaire de la licence A exigée pour entrainer en Ligue 1, Komara a tout de même officié l’équipe de l’Africa présente au Champroux. Toute chose qui frise un complot ourdi par la FIF, selon Koné Cheick qui entend saisir les instances internationales pour le triomphe de la justice. «Je vais saisir la CAF et la FIFA pour les informer de l’action déstabilisatrice de la FIF au sein de l’Africa», a-t-il menacé. Quant à la FIF, il y a de quoi à douter de sa sincérité et de son impartialité dans cette crise. Pendant qu’elle décrétait le match à huis clos, c’est la présence au stade de certains supporters du club vert et rouge n’a pas manqué d’intriguer. Et là, si ce n’est pas le système sécuritaire de la FIF qui est défaillant, c’est plutôt le signe du parti pris dénoncé par le camp Koné Cheick Oumar.
OG
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