Cruelle nouvelle. Insupportable. Si difficile que les uns et les autres avaient du mal à l’entendre et l’accepter. Comment est-ce possible qu’une chose aussi cruelle puisse se passer surtout que l’individu ne présentait aucun signe de faiblesse. Et pourtant, la réalité est bien là, implacable et affligeante. La nouvelle est tombée comme un couperet. Comme un visiteur indésirable, la mort a effectué, hier soir, un rapt dans le milieu de la presse ivoirienne. Bakary Nimaga, notre confrère de Le Patriote, nous a quittés, aussi froidement comme cela puisse paraitre. Joints au téléphone, ses collègues sous le choc, ne s’en revenaient pas. Eux qui ont partagé des instants avec lui comme cela a été le cas depuis de longues années. Ils sont tous étonnés de ce sale coup que "Nim" venait de leur faire, ainsi qu’à toute la presse ivoirienne, d’autant plus que rien ne présageait une telle chose. Il était là, à son poste, à son bureau, indiquent ses collègues, quand il fut pris d’un subit malaise. Transporté d’urgence dans une clinique, Bakary Nimaga, secrétaire général de la rédaction, rendit l’âme quelques instant après. La nouvelle, comme une trainée de poudre, a aussitôt parcouru toutes les rédactions et tous les milieux. Malheureusement, tous ceux qui voulaient avoir le net après le bruit à eux parvenu, sont restés pantois face à la triste réalité. Nimaga est ainsi parti par la petite porte comme Doua Gouli de Fraternité Matin il y a seulement quelques semaines.
Paul Koffi
Paul Koffi