En Côte d’Ivoire où Henri Konan Bédié est fasse à un choix politique délicat. Le patron du parti PDCI va-t-il présenter ou non un candidat fasse à son allié le Président Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2015. Henri Konan Bédié doit arrêter son choix d’ici octobre et le prochain congrès de son mouvement. Christophe Boisbouvier a essayé d’en savoir plus sur sa position lors de son dernier passage à Paris.
RFI : Henri Konan Bédié, bonjour.
Henri Konan Bédié : Bonjour.
RFI : Votre parti le PDCI prépare son 12ème congrès qui est prévu en octobre prochain. La contestation monte. Le président des jeunes KKB vous soupçonne publiquement de ne pas vouloir respecter les règles et de vouloir rester à la présidence du parti.
Henri Konan Bédié : Je ne réponds jamais aux invectives de personnes comme celles que vous venez de citer. Ses jugements sont excessifs.
RFI : Selon un certain nombre de camarades de votre parti, le règlement interne du PDCI limite à 75 ans l’âge pour être candidat à la présidence. Or vous en avez 79.
Henri Konan Bédié : Oui. Il s’agit là de dispositions qui ont été prises à l’époque. Mais l’âge de 75 ans a été aboli, au niveau de l’État, de l’élection présidentielle à Marcoussis. Et pour le prochain congrès, il s’agit pour le parti de faire comme au niveau de l’élection présidentielle. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de limite d’âge pour la vie politique.
RFI : Ce qui veut dire que, vous serez candidat à votre succession ?
Henri Konan Bédié : Si le congrès me le demande, je serai toujours au service du pays.
RFI : L’autre grande question pour ce congrès d’octobre prochain, c’est la présidentielle de 2015. Pour le RDR, le Président Alassane Ouattara a déjà annoncé qu’il serait candidat. Pour le PDCI qu’est-ce qui va se passer ?
Henri Konan Bédié : Ce qui va se passer, c’est ce que décidera le congrès.
RFI : Selon KKB, on ne peut pas imaginer que le PDCI qui a conduit la Côte d’Ivoire à l’indépendance, n’ait pas de candidat à cette élection.
Henri Konan Bédié : Mais la politique, c’est l’art de l’impossible. Ce qu’on ne peut pas imaginer peut être la réalité.
RFI : Pourquoi hésitez-vous sur cette question ? Est-ce parce que le Président Ouattara vous a demandé de ne pas présenter un candidat PDCI face à lui-même ?
Henri Konan Bédié : Absolument pas du tout. Mais c’est simplement qu’un processus doit s’accomplir.
RFI : Est-ce qu’il y a un pacte de fidélité entre le Président Ouattara et vous-même. Pas de candidat PDCI face au candidat sortant du RHDP Alassane Ouattara ?
Henri Konan Bédié : Ce qui existe, c’est bien l’alliance entre le RHDP et les partis qui le composent.
RFI : Mais est-ce que vous n’êtes pas déchiré entre ce pacte de fidélité au RHDP et votre attachement viscérale au PDCI ?
Henri Konan Bédié : Mais il n’est pas pour le moment question de dissoudre le PDCI.
RFI : Mais vous savez très bien que beaucoup dans votre parti disent, s’il n’y pas de candidat PDCI en 2015, c’est la mort du parti.
Henri Konan Bédié : Il serait difficile que le PDCI disparaisse, parce que c’est un parti implanté, fortement structuré, et c’est le plus vieux parti de la Côte d’Ivoire. Aux dernières élections, il a engrangé de nombreux succès. Aussi bien aux législatives qu’aux municipales et aux régionales.
RFI : Sur cette question, candidature ou pas en 2015, est-ce que votre choix personnel est déjà fait ?
Henri Konan Bédié : Je crois que je me fierai plutôt à la décision du congrès.
RFI : C’est-à-dire que votre choix n’est pas encore fait ?
Henri Konan Bédié : Cela signifie que le choix n’est pas encore fait. Vous prendrez acte à la décision du congrès.
RFI : Henri Konan Bédié, bonjour.
Henri Konan Bédié : Bonjour.
RFI : Votre parti le PDCI prépare son 12ème congrès qui est prévu en octobre prochain. La contestation monte. Le président des jeunes KKB vous soupçonne publiquement de ne pas vouloir respecter les règles et de vouloir rester à la présidence du parti.
Henri Konan Bédié : Je ne réponds jamais aux invectives de personnes comme celles que vous venez de citer. Ses jugements sont excessifs.
RFI : Selon un certain nombre de camarades de votre parti, le règlement interne du PDCI limite à 75 ans l’âge pour être candidat à la présidence. Or vous en avez 79.
Henri Konan Bédié : Oui. Il s’agit là de dispositions qui ont été prises à l’époque. Mais l’âge de 75 ans a été aboli, au niveau de l’État, de l’élection présidentielle à Marcoussis. Et pour le prochain congrès, il s’agit pour le parti de faire comme au niveau de l’élection présidentielle. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de limite d’âge pour la vie politique.
RFI : Ce qui veut dire que, vous serez candidat à votre succession ?
Henri Konan Bédié : Si le congrès me le demande, je serai toujours au service du pays.
RFI : L’autre grande question pour ce congrès d’octobre prochain, c’est la présidentielle de 2015. Pour le RDR, le Président Alassane Ouattara a déjà annoncé qu’il serait candidat. Pour le PDCI qu’est-ce qui va se passer ?
Henri Konan Bédié : Ce qui va se passer, c’est ce que décidera le congrès.
RFI : Selon KKB, on ne peut pas imaginer que le PDCI qui a conduit la Côte d’Ivoire à l’indépendance, n’ait pas de candidat à cette élection.
Henri Konan Bédié : Mais la politique, c’est l’art de l’impossible. Ce qu’on ne peut pas imaginer peut être la réalité.
RFI : Pourquoi hésitez-vous sur cette question ? Est-ce parce que le Président Ouattara vous a demandé de ne pas présenter un candidat PDCI face à lui-même ?
Henri Konan Bédié : Absolument pas du tout. Mais c’est simplement qu’un processus doit s’accomplir.
RFI : Est-ce qu’il y a un pacte de fidélité entre le Président Ouattara et vous-même. Pas de candidat PDCI face au candidat sortant du RHDP Alassane Ouattara ?
Henri Konan Bédié : Ce qui existe, c’est bien l’alliance entre le RHDP et les partis qui le composent.
RFI : Mais est-ce que vous n’êtes pas déchiré entre ce pacte de fidélité au RHDP et votre attachement viscérale au PDCI ?
Henri Konan Bédié : Mais il n’est pas pour le moment question de dissoudre le PDCI.
RFI : Mais vous savez très bien que beaucoup dans votre parti disent, s’il n’y pas de candidat PDCI en 2015, c’est la mort du parti.
Henri Konan Bédié : Il serait difficile que le PDCI disparaisse, parce que c’est un parti implanté, fortement structuré, et c’est le plus vieux parti de la Côte d’Ivoire. Aux dernières élections, il a engrangé de nombreux succès. Aussi bien aux législatives qu’aux municipales et aux régionales.
RFI : Sur cette question, candidature ou pas en 2015, est-ce que votre choix personnel est déjà fait ?
Henri Konan Bédié : Je crois que je me fierai plutôt à la décision du congrès.
RFI : C’est-à-dire que votre choix n’est pas encore fait ?
Henri Konan Bédié : Cela signifie que le choix n’est pas encore fait. Vous prendrez acte à la décision du congrès.