Trois mois après la grève de l’intersyndicale des enseignants, laquelle grève a donné de bons résultats puisque l’Etat a consenti à payer 25% des revendications concernant les avancements et reclassements desdits enseignants, des oubliés crient leur colère. Et pour cause, ceux-ci n’ont pas encore perçu un radis depuis le mois mars 2013, date à laquelle le reversement des 25% a débuté. Excédés de produire des documents constituant des dossiers chaque fin de mois, au nombre d’une vingtaine dans le seul lycée moderne Coffi Gadeau de Tiébissou, ils ont décidé de se faire entendre par voie de presse. Dans la cité du Tchéwi où nous étions de passage le week-end dernier, tous sont venus nous faire savoir leur indignation.
«Après le combat que nous avons tous mené, nous avons eu un résultat positif, à savoir le paiement de 25% de nos revendications. Et depuis fin mars, l’Etat paye cette somme à nos collègues selon leur ancienneté et leur grade. Nous, nous avons été oubliés. Réclamations faites, on ne fait que nous demander de déposer des dossiers. Nous venons là d’envoyer les dossiers de réclamation une fois de plus. Et dans l’espoir que cela va se régulariser, aujourd’hui nous sommes au troisième mois. C'est-à-dire mars, avril et fin mai. Alors nous ne comprenons pas ce qui se passe. Pourquoi deux poids deux mesures ?» Se sont-ils interrogés tout en précisant que selon les informations en leur possession, ce sont près de 5000 enseignants qui seraient concernés par ces oublis : «Nous avons informé l'intersyndicale. Tout ce que nous voulons, c’est qu’on nous rétablisse dans nos droits comme nos collègues».
JEAN PAUL LOUKOU
«Après le combat que nous avons tous mené, nous avons eu un résultat positif, à savoir le paiement de 25% de nos revendications. Et depuis fin mars, l’Etat paye cette somme à nos collègues selon leur ancienneté et leur grade. Nous, nous avons été oubliés. Réclamations faites, on ne fait que nous demander de déposer des dossiers. Nous venons là d’envoyer les dossiers de réclamation une fois de plus. Et dans l’espoir que cela va se régulariser, aujourd’hui nous sommes au troisième mois. C'est-à-dire mars, avril et fin mai. Alors nous ne comprenons pas ce qui se passe. Pourquoi deux poids deux mesures ?» Se sont-ils interrogés tout en précisant que selon les informations en leur possession, ce sont près de 5000 enseignants qui seraient concernés par ces oublis : «Nous avons informé l'intersyndicale. Tout ce que nous voulons, c’est qu’on nous rétablisse dans nos droits comme nos collègues».
JEAN PAUL LOUKOU