Les résultats de l’évaluation de la gouvernance des entreprises de presse de Côte d’Ivoire ont été livrés récemment lors d’un point de presse par le Conseil National de la Presse. Après plusieurs années d’âpres échanges entre les syndicats de la presse privée et le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, le Conseil National de la Presse (CNP), vient de décider de la suspension de 34 journaux. 26 journaux ont été mise en demeure ; seulement 9 entreprises de presse répondant aux critères d’évaluation.
Au terme d’une mission d’évaluation, il ressort des travaux de délibération du collège des conseillers du CNP, que sur soixante quatre entreprises de presse évaluées, seulement neuf sont en règle. Le président du CNP, Raphael Lakpé a relevé que toute entreprise de presse devrait remplir différentes conditions. « La détention par le rédacteur en chef, le rédacteur en chef adjoint et le secrétaire général de la rédaction de la carte d’identité de journaliste professionnel. Le pourcentage des journalistes professionnels au sein des rédactions doit être supérieur à 50%. La délivrance des bulletins de salaire aux journalistes professionnels et la rémunération de ceux-ci selon la convention collective ».
A cela, il faut également ajouter la déclaration de l’entreprise et celle des journalistes professionnels à la CNPS, la justification par l’entreprise du dépôt de la déclaration individuelle des salaires annuels (Disa) à la CNPS et enfin l’attestation du dépôt des états financiers à la direction générale des impôts au titre de l’année 2012 par l’entreprise. Ce sont quatre catégories d’entreprises de presse qui sont visées par ces différentes mesures : celles qui respectent l’ensemble des critères légaux fixés par le CNP, ensuite celles respectant les trois quarts des critères et enfin les entreprises de presse ne remplissant aucune condition prescrite ainsi que les journaux ayant disparus du marché et susceptibles d’y revenir. Pour Raphael Lakpé, cette activité de régulation économique des entreprises de presse, vise à assainir le marché de la presse pour instaurer une concurrence loyale, à valoriser la fonction de journaliste professionnel et de professionnel de la communication. A en croire Raphael Lakpé, cela va permettre également d’encourager le civisme fiscal et inciter les entreprises de presse à remplir leurs obligations sociales. Ce sont au total 37 journaux qui ont été fermés car n’étant pas en règle. Toutefois, selon le CNP, les entreprises qui procéderont à la régularisation de leur situation pourraient revenir sur le marché. 19 journaux ont été mis en demeure et bénéficient d’un délai de grâce de 15 jours pour se mettre à jour. Dans cette catégorie, figure votre journal préféré ‘‘Le Nouveau Consommateur Hebdo’’, qui vient, du reste, de parachever ses dossiers dans les règles de l’art.
Samuel Guelah
Au terme d’une mission d’évaluation, il ressort des travaux de délibération du collège des conseillers du CNP, que sur soixante quatre entreprises de presse évaluées, seulement neuf sont en règle. Le président du CNP, Raphael Lakpé a relevé que toute entreprise de presse devrait remplir différentes conditions. « La détention par le rédacteur en chef, le rédacteur en chef adjoint et le secrétaire général de la rédaction de la carte d’identité de journaliste professionnel. Le pourcentage des journalistes professionnels au sein des rédactions doit être supérieur à 50%. La délivrance des bulletins de salaire aux journalistes professionnels et la rémunération de ceux-ci selon la convention collective ».
A cela, il faut également ajouter la déclaration de l’entreprise et celle des journalistes professionnels à la CNPS, la justification par l’entreprise du dépôt de la déclaration individuelle des salaires annuels (Disa) à la CNPS et enfin l’attestation du dépôt des états financiers à la direction générale des impôts au titre de l’année 2012 par l’entreprise. Ce sont quatre catégories d’entreprises de presse qui sont visées par ces différentes mesures : celles qui respectent l’ensemble des critères légaux fixés par le CNP, ensuite celles respectant les trois quarts des critères et enfin les entreprises de presse ne remplissant aucune condition prescrite ainsi que les journaux ayant disparus du marché et susceptibles d’y revenir. Pour Raphael Lakpé, cette activité de régulation économique des entreprises de presse, vise à assainir le marché de la presse pour instaurer une concurrence loyale, à valoriser la fonction de journaliste professionnel et de professionnel de la communication. A en croire Raphael Lakpé, cela va permettre également d’encourager le civisme fiscal et inciter les entreprises de presse à remplir leurs obligations sociales. Ce sont au total 37 journaux qui ont été fermés car n’étant pas en règle. Toutefois, selon le CNP, les entreprises qui procéderont à la régularisation de leur situation pourraient revenir sur le marché. 19 journaux ont été mis en demeure et bénéficient d’un délai de grâce de 15 jours pour se mettre à jour. Dans cette catégorie, figure votre journal préféré ‘‘Le Nouveau Consommateur Hebdo’’, qui vient, du reste, de parachever ses dossiers dans les règles de l’art.
Samuel Guelah