L’Autorité pour le désarmement et la réintégration (Addr) a mis en route, de manière expresse, un projet de réinsertion, à l’intention de près de 300 ex-combattants de la région du Tonkpi, après leur récent mouvement d’humeur.
Une semaine après leur bruyante manifestation dans les rues de Man, 300 ex-combattants démobilisés viennent de bénéficier d’un projet de réinsertion. Parmi eux, 214 sont à Man et les autres à Toulepleu, Danané et Blolequin. « Ce jour consacre le démarrage de la réinsertion des ex-combattants démobilisés dans le cadre du projet tricycle », a annoncé William Poin Irié, le chef d’antenne régional de l’Autorité pour le désarmement et la réintégration. Selon lui, pendant un mois, les bénéficiaires vont suivre une formation théorique et pratique en conduite dans deux auto-écoles de la ville. A cela, il faut ajouter l’instruction civique et une formation sur les infections sexuellement transmissibles et le Vih/sida. Au bout d’un mois, ils auront chacun un permis de conduire toutes catégories, une moto tricycle immatriculée, un casque de protection et un payement des taxes municipales sur un an. Selon William Poin Irié, il revient au bénéficiaire de faire fructifier son affaire. Il a par ailleurs prévenu que ceux qui vont échouer dans ce projet auront une seule chance de reprendre l’examen du permis de conduire. Et les frais additionnels seront à leur charge. S’ils échouent ou s’ils abandonnent, ils ne bénéficieront plus du programme de réinsertion de l’Addr. Le préfet de région du Tonpki, préfet du département de Man, Jérôme Soro, qui présidait la cérémonie, a exhorté les bénéficiaires à la discipline et surtout au sérieux dans ce qu’ils font. « Ne vous comportez surtout pas comme des bandits », a-t-il conseillé. Le porte-parole des démobilisés, Faustin Gnahé a traduit la joie de ses camarades, avant de les exhorter au changement de comportement. « Je demande pardon à toutes les autorités de cette ville et plus particulièrement aux responsables locaux de l’Addr», a ajouté Faustin Gnahé.
Kindo Oussény à Man
Une semaine après leur bruyante manifestation dans les rues de Man, 300 ex-combattants démobilisés viennent de bénéficier d’un projet de réinsertion. Parmi eux, 214 sont à Man et les autres à Toulepleu, Danané et Blolequin. « Ce jour consacre le démarrage de la réinsertion des ex-combattants démobilisés dans le cadre du projet tricycle », a annoncé William Poin Irié, le chef d’antenne régional de l’Autorité pour le désarmement et la réintégration. Selon lui, pendant un mois, les bénéficiaires vont suivre une formation théorique et pratique en conduite dans deux auto-écoles de la ville. A cela, il faut ajouter l’instruction civique et une formation sur les infections sexuellement transmissibles et le Vih/sida. Au bout d’un mois, ils auront chacun un permis de conduire toutes catégories, une moto tricycle immatriculée, un casque de protection et un payement des taxes municipales sur un an. Selon William Poin Irié, il revient au bénéficiaire de faire fructifier son affaire. Il a par ailleurs prévenu que ceux qui vont échouer dans ce projet auront une seule chance de reprendre l’examen du permis de conduire. Et les frais additionnels seront à leur charge. S’ils échouent ou s’ils abandonnent, ils ne bénéficieront plus du programme de réinsertion de l’Addr. Le préfet de région du Tonpki, préfet du département de Man, Jérôme Soro, qui présidait la cérémonie, a exhorté les bénéficiaires à la discipline et surtout au sérieux dans ce qu’ils font. « Ne vous comportez surtout pas comme des bandits », a-t-il conseillé. Le porte-parole des démobilisés, Faustin Gnahé a traduit la joie de ses camarades, avant de les exhorter au changement de comportement. « Je demande pardon à toutes les autorités de cette ville et plus particulièrement aux responsables locaux de l’Addr», a ajouté Faustin Gnahé.
Kindo Oussény à Man
