Cinquante pour cent des personnes souffrant de diabète ne sont pas encore dépistées, a indiqué, mardi, un médecin dans une communication dite lors d`un atelier de renforcement des capacités des agents de santé sur la prise en charge de ladite maladie.
"Ces personnes ne se savent pas malades", a soutenu Dr A. Diallo, avant d`encourager les infirmiers et sages-femmes, participant à ladite formation, à multiplier les initiatives de sensibilisation pour le dépistage du diabète.
"Le diabète peut être dépisté chez les personnes âgées de 45 ans et plus, et chez les personnes en surpoids"(obèses), car l`âge et le surpoids sont des facteurs de risque de diabète", a-t-il affirmé.
Plus de 371 millions de personnes vivent avec ce "tueur sournois" dans le monde et le traitement a englouti près 471 milliards de FCFA, en 2012, selon M. Diallo.
L`atelier de renforcement de capacités a été initié par l`Association obésité et diabète de Côte d`Ivoire (AODCI), en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida et la Fondation mondiale du diabète (FMD).
Lundi et mardi, à Yopougon (banlieue ouest d`Abidjan), 134 infirmiers et sages femmes issus des hôpitaux des districts sanitaires d`Abidjan et de l`intérieur ont été formés sur "les soins aux diabétiques", "la surveillance ou la gestion du coma acido-cétosique et du coma hypoglycémique" et sur les soins des "pieds diabétiques".
Au terme de la formation, les participants se disent outillés pour maîtriser les différents types de traitement, à savoir l`éducation diabétique, les mesures hygiéno-diététiques, les antidiabétiques oraux et l`insulinothérapie.
Infirmier à l`hôpital général de Tiébissou (centre, région du Bélier), Niangoran B. Jupiter a traduit sa joie d`avoir reçu ces enseignements grâce à l`AODCI. "Après cette séance de deux jours, nous sommes mieux outillés pour prendre en charge nos parents qui sont dans les contrées et qui souffrent du diabète", a-t-il assuré, ajoutant qu`ils pourront désormais "éviter à ces patients de se rendre à Abidjan pour leurs différents soins".
Dans sa politique de vulgarisation sur toute l`étendue du territoire ivoirien, des espaces de prise en charge des personnes atteintes de maladies métaboliques ont été créés par l`AODCI.
Baptisés micro-cliniques du diabète, ces espaces, selon son président, Dr Abodo Jacko, sont équipés et les animateurs desdits espaces formés pour la prise en charge des patients, grâce aux partenaires de l`Association tels que la FMD qui a financé le projet "Amélioration aux soins diabétiques", d`un coût de 130 millions de F CFA et étendu sur une période de trois ans.
Créée en septembre 2009, l`AODCI s`est assignée comme mission d`œuvrer à l`"amélioration de la prise en charge des diabétiques et des sujets obèses".
(AIP)
"Ces personnes ne se savent pas malades", a soutenu Dr A. Diallo, avant d`encourager les infirmiers et sages-femmes, participant à ladite formation, à multiplier les initiatives de sensibilisation pour le dépistage du diabète.
"Le diabète peut être dépisté chez les personnes âgées de 45 ans et plus, et chez les personnes en surpoids"(obèses), car l`âge et le surpoids sont des facteurs de risque de diabète", a-t-il affirmé.
Plus de 371 millions de personnes vivent avec ce "tueur sournois" dans le monde et le traitement a englouti près 471 milliards de FCFA, en 2012, selon M. Diallo.
L`atelier de renforcement de capacités a été initié par l`Association obésité et diabète de Côte d`Ivoire (AODCI), en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida et la Fondation mondiale du diabète (FMD).
Lundi et mardi, à Yopougon (banlieue ouest d`Abidjan), 134 infirmiers et sages femmes issus des hôpitaux des districts sanitaires d`Abidjan et de l`intérieur ont été formés sur "les soins aux diabétiques", "la surveillance ou la gestion du coma acido-cétosique et du coma hypoglycémique" et sur les soins des "pieds diabétiques".
Au terme de la formation, les participants se disent outillés pour maîtriser les différents types de traitement, à savoir l`éducation diabétique, les mesures hygiéno-diététiques, les antidiabétiques oraux et l`insulinothérapie.
Infirmier à l`hôpital général de Tiébissou (centre, région du Bélier), Niangoran B. Jupiter a traduit sa joie d`avoir reçu ces enseignements grâce à l`AODCI. "Après cette séance de deux jours, nous sommes mieux outillés pour prendre en charge nos parents qui sont dans les contrées et qui souffrent du diabète", a-t-il assuré, ajoutant qu`ils pourront désormais "éviter à ces patients de se rendre à Abidjan pour leurs différents soins".
Dans sa politique de vulgarisation sur toute l`étendue du territoire ivoirien, des espaces de prise en charge des personnes atteintes de maladies métaboliques ont été créés par l`AODCI.
Baptisés micro-cliniques du diabète, ces espaces, selon son président, Dr Abodo Jacko, sont équipés et les animateurs desdits espaces formés pour la prise en charge des patients, grâce aux partenaires de l`Association tels que la FMD qui a financé le projet "Amélioration aux soins diabétiques", d`un coût de 130 millions de F CFA et étendu sur une période de trois ans.
Créée en septembre 2009, l`AODCI s`est assignée comme mission d`œuvrer à l`"amélioration de la prise en charge des diabétiques et des sujets obèses".
(AIP)