Abidjan - Des personnels de santé et des acteurs des médias se retrouvent lundi et mardi à Yopougon(banlieue nord d'Abidjan) en vue d'une formation sur la prise en charge des malades du diabète.
Durant deux jours, quelque 134 agents de santé (38 infirmiers et 96 aide-soignants) ainsi que des journalistes de la presse nationale se retrouveront à l'hôtel Assonvo de Yopougon en vue d'une formation sur la prise en charge des malades du diabète.
A l'instar des autres pays africains, la Côte d'Ivoire connaît une nouvelle transition épidémiologique caractérisée par l'émergence des maladies métaboliques que sont le diabète, l'obésité, les dyslipidémies et le syndrome métabolique.
Le diabète, selon la fédération internationale du diabète (FID), touche aujourd'hui environ 246 millions d'individus, dont 5,7% en Côte d'Ivoire.
Cette affection s'accompagne d'une forte morbidité et d'une mortalité manifeste, en raison de la prévalence élevée des complications aiguës (coma métabolique) et chroniques, à incidence cardio-vasculaire et néphrologique.
Face à cette situation, l'Association obésité et diabète de Côte d'Ivoire (AODCI) envisage de renforcer les connaissances des agents de santé et des professionnels des médias sur la physiopathologie du diabète de type 1 et de type 2, et leurs connaissances sur les soins aux diabétiques et la surveillance (gestion d'un coma acido-cétonique, coma hypoglycémique et soins aux pieds diabétiques) ainsi que la maitrise des différents types de traitements que sont l'éducation diabétique, les mesures hygiéno-diététiques, les antidiabétiques oraux et l'insulinothérapie.
En dehors des quatre centres de prise en charge des malades diabétiques en Côte d'Ivoire situés tous à Abidjan, l'AODCI, dans le cadre d'un projet baptisé "amélioration des soins aux diabétiques", a entrepris depuis 2009 l'installation de micro-cliniques dans une dizaine de centres de santé des chefs-lieux de région du pays.
Ainsi, des participants, à raison d'un infirmier et de deux aide-soignants issus des régions où sont installées les micro-cliniques ainsi qu'une dizaine de journalistes bénéficieront, durant deux jours, de l'expertise de 11 médecins et de 11 infirmiers diplômés d'Etat à travers plusieurs modules qui vont se dérouler en ateliers, sous l'égide du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques (PNLMM), représentant le ministère de la Santé et de Lutte contre le Sida.
(AIP)
kkp/Kp
Durant deux jours, quelque 134 agents de santé (38 infirmiers et 96 aide-soignants) ainsi que des journalistes de la presse nationale se retrouveront à l'hôtel Assonvo de Yopougon en vue d'une formation sur la prise en charge des malades du diabète.
A l'instar des autres pays africains, la Côte d'Ivoire connaît une nouvelle transition épidémiologique caractérisée par l'émergence des maladies métaboliques que sont le diabète, l'obésité, les dyslipidémies et le syndrome métabolique.
Le diabète, selon la fédération internationale du diabète (FID), touche aujourd'hui environ 246 millions d'individus, dont 5,7% en Côte d'Ivoire.
Cette affection s'accompagne d'une forte morbidité et d'une mortalité manifeste, en raison de la prévalence élevée des complications aiguës (coma métabolique) et chroniques, à incidence cardio-vasculaire et néphrologique.
Face à cette situation, l'Association obésité et diabète de Côte d'Ivoire (AODCI) envisage de renforcer les connaissances des agents de santé et des professionnels des médias sur la physiopathologie du diabète de type 1 et de type 2, et leurs connaissances sur les soins aux diabétiques et la surveillance (gestion d'un coma acido-cétonique, coma hypoglycémique et soins aux pieds diabétiques) ainsi que la maitrise des différents types de traitements que sont l'éducation diabétique, les mesures hygiéno-diététiques, les antidiabétiques oraux et l'insulinothérapie.
En dehors des quatre centres de prise en charge des malades diabétiques en Côte d'Ivoire situés tous à Abidjan, l'AODCI, dans le cadre d'un projet baptisé "amélioration des soins aux diabétiques", a entrepris depuis 2009 l'installation de micro-cliniques dans une dizaine de centres de santé des chefs-lieux de région du pays.
Ainsi, des participants, à raison d'un infirmier et de deux aide-soignants issus des régions où sont installées les micro-cliniques ainsi qu'une dizaine de journalistes bénéficieront, durant deux jours, de l'expertise de 11 médecins et de 11 infirmiers diplômés d'Etat à travers plusieurs modules qui vont se dérouler en ateliers, sous l'égide du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques (PNLMM), représentant le ministère de la Santé et de Lutte contre le Sida.
(AIP)
kkp/Kp
