Dans son rapport sur le développement dans le monde présenté, jeudi, à Belle Côte Riviera, la Banque mondiale note que la crise du chômage ne peut pas se résoudre uniquement par la création d’emplois.
Pour Azedine Ouerghi, présentateur de ce rapport, certains emplois contribuent au développement et d’autres pas. Il faut donc créer de bons emplois qui, a-t-il précisé, reposent sur trois piliers bien enracinés. A savoir, le niveau de vie (des revenus suffisants pour couvrir ses charges et épargner), la productivité et la compétitivité, et la cohésion sociale (comment on trouve l’emploi. Est-ce parce qu’on connaît quelqu’un de très haut placé, est-ce parce qu’on appartient à la tribu ou à l’ethnie de telle ou telle autorité ?). Bien plus, a-t-il révélé, il n’appartient pas à l’Etat de créer des emplois. «Son rôle est de mettre en place une politique qui favorise la création d’emplois par secteur. Il doit créer un environnement favorable aux affaires. C’est-à-dire résoudre les conflits, avoir une justice équitable etc.», a-t-il souligné.
En définitive, Ezedine Ouerghi estime que le défi de l’emploi, ce n’est pas le chômage, mais le revenu du travailleur. Et le taux de croissance d’un pays ne signifie pas développement. «C’est plutôt l’emploi bien rémunéré qui est le moteur de la croissance», tranche-t-il.
L’atelier sur la création d’emplois et l’insertion durable qui a suivi réunissait les acteurs du monde du travail, public et privé. A tous, le représentant du ministre de l’Emploi, Bakayoko Ngo, a demandé de sortir des éléments déterminants pour la réalisation des objectifs de l’Etat en matière d’emploi. Car, a-t-il déploré, malgré tous les efforts consentis, le chômage, le sous-emploi et la pauvreté ne régressent pas et se positionnent au premier plan des grands défis.
Bruno Kouadio
Pour Azedine Ouerghi, présentateur de ce rapport, certains emplois contribuent au développement et d’autres pas. Il faut donc créer de bons emplois qui, a-t-il précisé, reposent sur trois piliers bien enracinés. A savoir, le niveau de vie (des revenus suffisants pour couvrir ses charges et épargner), la productivité et la compétitivité, et la cohésion sociale (comment on trouve l’emploi. Est-ce parce qu’on connaît quelqu’un de très haut placé, est-ce parce qu’on appartient à la tribu ou à l’ethnie de telle ou telle autorité ?). Bien plus, a-t-il révélé, il n’appartient pas à l’Etat de créer des emplois. «Son rôle est de mettre en place une politique qui favorise la création d’emplois par secteur. Il doit créer un environnement favorable aux affaires. C’est-à-dire résoudre les conflits, avoir une justice équitable etc.», a-t-il souligné.
En définitive, Ezedine Ouerghi estime que le défi de l’emploi, ce n’est pas le chômage, mais le revenu du travailleur. Et le taux de croissance d’un pays ne signifie pas développement. «C’est plutôt l’emploi bien rémunéré qui est le moteur de la croissance», tranche-t-il.
L’atelier sur la création d’emplois et l’insertion durable qui a suivi réunissait les acteurs du monde du travail, public et privé. A tous, le représentant du ministre de l’Emploi, Bakayoko Ngo, a demandé de sortir des éléments déterminants pour la réalisation des objectifs de l’Etat en matière d’emploi. Car, a-t-il déploré, malgré tous les efforts consentis, le chômage, le sous-emploi et la pauvreté ne régressent pas et se positionnent au premier plan des grands défis.
Bruno Kouadio