Le service de communication de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci) a rendu public, mercredi, dans un communiqué, le taux de participation à l’élection des délégués du dimanche 9 juin dernier, pour l’assemblée générale de ladite mutuelle. Il est, selon lui, de 21,48% (56.043 mutualistes). Toujours selon le communiqué, le nombre total de mutualistes au 31 décembre 2012 était de 276.622. Toutefois, le nombre de mutualistes à jour de leurs cotisations et inscrits sur la liste électorale est de 264 930. Le communiqué, tout en mettant en évidence le nombre de fonctionnaires dans les ambassades ivoiriennes ou en mission de long séjour à l’étranger (4000) qui n’ont pas voté, affirme que le nombre total de mutualistes attendus à cette élection était de 260.930. Ainsi, ont voté chez les militaires 25.207 mutualistes (9,66%), chez les policiers 12.228 mutualistes (4,68%) et chez les électeurs civils qui constituent le gros lot, 18.608 soit 7,13%. Les chiffres officiels montrent donc que cette élection des délégués n’a pas passionné les fonctionnaires.
C’est une «forfaiture qui se joue en ce moment sous nos yeux à la Mugefci», a réagi, jeudi, Gnagna Zadi, à la tête d’un groupe de 53 syndicats opposés au déroulement actuel de la réforme de la Mugefci, dans un communiqué. Selon lui, «la réalité est que les policiers, les militaires et les gendarmes ont refusé de prendre part au vote, cela étant contraire à leurs principes. Les différentes hiérarchies ont simplement attendu la fin de la mascarade électorale pour désigner leurs représentants à l’assemblée générale comme cela se faisait par le passé». Gnagna estime, dès lors, qu’il y a «deux types de délégués : des délégués élus et d’autre désignés». C’est «pour masquer, poursuit le communiqué, cette débâcle électorale que le comité électorale national a simplement additionné le nombre total de militaires et de policiers à celui des quelques mutualistes électeurs pour atteindre les 15% de taux de participation nécessaire à la validation d’une élection sociale».
Tout en dénonçant et en condamnant fermement « ’irresponsabilité des dirigeants actuels de la Mugefci», Zadi Gnagna «les invitent à arrêter leur course folle vers des lendemains sombres». De même, il a invité «le gouvernement à invalider cette mascarade électorale et à créer les conditions véritables d’un vrai débat inclusif sur la Mugefci».
C.Z.O.
C’est une «forfaiture qui se joue en ce moment sous nos yeux à la Mugefci», a réagi, jeudi, Gnagna Zadi, à la tête d’un groupe de 53 syndicats opposés au déroulement actuel de la réforme de la Mugefci, dans un communiqué. Selon lui, «la réalité est que les policiers, les militaires et les gendarmes ont refusé de prendre part au vote, cela étant contraire à leurs principes. Les différentes hiérarchies ont simplement attendu la fin de la mascarade électorale pour désigner leurs représentants à l’assemblée générale comme cela se faisait par le passé». Gnagna estime, dès lors, qu’il y a «deux types de délégués : des délégués élus et d’autre désignés». C’est «pour masquer, poursuit le communiqué, cette débâcle électorale que le comité électorale national a simplement additionné le nombre total de militaires et de policiers à celui des quelques mutualistes électeurs pour atteindre les 15% de taux de participation nécessaire à la validation d’une élection sociale».
Tout en dénonçant et en condamnant fermement « ’irresponsabilité des dirigeants actuels de la Mugefci», Zadi Gnagna «les invitent à arrêter leur course folle vers des lendemains sombres». De même, il a invité «le gouvernement à invalider cette mascarade électorale et à créer les conditions véritables d’un vrai débat inclusif sur la Mugefci».
C.Z.O.
