Ce week-end était un jour de fête à Tafiré. C’est que, les populations de cette ville ont, dans la joie et l’allégresse, assisté à l’installation officielle de leur nouveau maire. Elu le 21 avril dernier, Coulibaly Sounkalo, plus connu sous le pseudonyme de Charles Sanga, son nom de plume en tant que journaliste, gérant et directeur de publication du quotidien Le Patriote, a été officiellement installé dans le fauteuil de premier magistrat de ladite localité. C’est le Préfet du département de Niakara, Ya N’guessan, accompagné du Secrétaire général de la préfecture, Ropé Guédé Grégoire, et du sous-préfet de Tafiré, Sylla Moustapha, qui a procédé à l’installation de la Municipalité le mercredi 19 juin dernier. Seul candidat au poste de maire, Charles Sanga, ex-tête de liste « Union pour le développement de Tafiré », a été élu à l’unanimité des 25 Conseillers présents sur les 29 que compte le Conseil. L’ensemble des Conseillers municipaux, y compris ceux issus de la liste du RDR, ont fait chorus pour porter Charles Sanga à la tête de la Municipalité. Aux côté du nouveau maire, trois adjoints ont été élus. Il s’agit respectivement de Coulibaly Seydou, Bamba Saran et Kignaman Soro Salifou.
Conformément à sa promesse de campagne, Charles Sanga a milité pour l’intégration d’une femme – une première depuis plus de trente ans – au sein du conseil municipal. Une fois élus, le maire et ses adjoints ont été installés deux jours plus tard, c’est-à-dire, le samedi 22 juin dernier. Au cours d’une cérémonie de passation des charges supervisée par le Préfet, le maire sortant a passé en revue la gestion de son Conseil depuis sa prise de fonction, de 2008 à ce jour. Gestion financière, cadre organique des emplois, programmes sociaux, infrastructures sont autant de chapitres qui ont été abordés au cours de cette cérémonie. Koné Ousmane, le maire sortant, a été interrogé sur les motivations de certaines décisions et engagements. La passation des charges s’est déroulée dans une bonne ambiance. Le maire sortant a félicité son successeur tout en disant toute sa disponibilité à se mettre à sa disposition afin que le développement de Tafiré puisse s’amorcer.
Dans son discours, le maire fraichement installé a tout d’abord tenu à saluer les populations qui lui ont fait confiance en le votant à 75, 72%. D’autant que ce score, comme l’orateur l’a noté, est le meilleur résultat au plan national pour un indépendant opposé à un candidat officiel investi par le RDR. Mais pour Charles Sanga, cette prouesse, loin de constituer un motif d’orgueil, sonne plutôt comme un véritable challenge : « C’est une très grande responsabilité pour moi », a-t-il concédé, avant de rassurer les uns et les autres : « je ne vous décevrai pas. Les élections sont terminées, il nous faut maintenant nous rassembler pour faire avancer Tafiré ». Toutefois, le 1er magistrat de la ville a insisté sur la nécessité du changement dans la gestion des affaires publiques afin selon lui, «de traduire au plan local la vision et le programme du Président Alassane Ouattara ». Revenant sur ses promesses de campagne, le maire a indiqué que le travail commence à l’instant et qu’il attendait des agents municipaux un changement radical. « Je ne viens pas pour couper des têtes, mais je ne transigerai pas avec ceux qui rameront à contre-courant. Nous serons amenés à prendre des décisions qui vont plaire ici et fâcher là. Mettons-nous au service des populations. Nous ne venons pas pour nous réaliser mais pour réaliser un idéal qui est celui de nous mettre au service de la collectivité », a-t-il averti. Pour finir, Charles Sanga a invité l’ensemble des populations à la « fête de l’Union et de la fraternité » dont la première édition, le 31 août 2013, marquera la rentrée officielle du Conseil municipal de Tafiré.
TL
Conformément à sa promesse de campagne, Charles Sanga a milité pour l’intégration d’une femme – une première depuis plus de trente ans – au sein du conseil municipal. Une fois élus, le maire et ses adjoints ont été installés deux jours plus tard, c’est-à-dire, le samedi 22 juin dernier. Au cours d’une cérémonie de passation des charges supervisée par le Préfet, le maire sortant a passé en revue la gestion de son Conseil depuis sa prise de fonction, de 2008 à ce jour. Gestion financière, cadre organique des emplois, programmes sociaux, infrastructures sont autant de chapitres qui ont été abordés au cours de cette cérémonie. Koné Ousmane, le maire sortant, a été interrogé sur les motivations de certaines décisions et engagements. La passation des charges s’est déroulée dans une bonne ambiance. Le maire sortant a félicité son successeur tout en disant toute sa disponibilité à se mettre à sa disposition afin que le développement de Tafiré puisse s’amorcer.
Dans son discours, le maire fraichement installé a tout d’abord tenu à saluer les populations qui lui ont fait confiance en le votant à 75, 72%. D’autant que ce score, comme l’orateur l’a noté, est le meilleur résultat au plan national pour un indépendant opposé à un candidat officiel investi par le RDR. Mais pour Charles Sanga, cette prouesse, loin de constituer un motif d’orgueil, sonne plutôt comme un véritable challenge : « C’est une très grande responsabilité pour moi », a-t-il concédé, avant de rassurer les uns et les autres : « je ne vous décevrai pas. Les élections sont terminées, il nous faut maintenant nous rassembler pour faire avancer Tafiré ». Toutefois, le 1er magistrat de la ville a insisté sur la nécessité du changement dans la gestion des affaires publiques afin selon lui, «de traduire au plan local la vision et le programme du Président Alassane Ouattara ». Revenant sur ses promesses de campagne, le maire a indiqué que le travail commence à l’instant et qu’il attendait des agents municipaux un changement radical. « Je ne viens pas pour couper des têtes, mais je ne transigerai pas avec ceux qui rameront à contre-courant. Nous serons amenés à prendre des décisions qui vont plaire ici et fâcher là. Mettons-nous au service des populations. Nous ne venons pas pour nous réaliser mais pour réaliser un idéal qui est celui de nous mettre au service de la collectivité », a-t-il averti. Pour finir, Charles Sanga a invité l’ensemble des populations à la « fête de l’Union et de la fraternité » dont la première édition, le 31 août 2013, marquera la rentrée officielle du Conseil municipal de Tafiré.
TL