Abidjan (Côte d’Ivoire) -Des jeunes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, l’ex-parti unique), ont exprimé mardi leur désolidarisation avec les récentes activités de leur Président, Bertin Konan Kouadio dit ‘’KKB’’.
Dans une déclaration transmise mardi au bureau de APA, le Secrétaire général de la Jeunesse du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (JPDCI), Brahima Kamagaté s’est dit indigné par des ‘’propos irrévérencieux’’ de KKB à l’endroit du Président du parti, Henri Konan Bédié.
‘’Nous, membres du Bureau national et Coordonnateurs de la JPDCI voulons affirmer haut et fort que nous ne nous reconnaissons pas dans les propos du frère KKB’’, a déclaré M. Kamagaté, pour lever toute équivoque sur la ‘’position réelle’’ des jeunes du parti fondé par feu Félix Houphouët-Boigny (Premier Président de la Côte d’Ivoire indépendante) par rapport aux déclarations de KKB, dans ses dernières tournées politiques.
Bertin Konan Kouadio, depuis peu soutient qu’au regard des textes qui régissent le plus vieux parti politique de la Côte d’Ivoire, le Président actuel de ce parti, Henri Konan Bédié, n’est plus apte à se présenter aux élections pour sa propre succession.
Ceci étant, pour KKB, M. Bédié (79 ans), est forclos et donc son ambition de vouloir être porté encore à la tête du PDCI, est sans fondement juridique.
Henri Konan Bédié, a dirigé le pays (1993-1999) à la mort du Président Félix Houphouët Boigny, le 7 décembre 1993 a été évincé du pouvoir le 24 décembre 1999 par un putsch mené par feu le Général de brigade, Robert Guéï.
Dans ses récentes interviews, Henri Konan Bédié, ou le Sphinx de Daoukro ( son village natal au Centre-Est), comme l’appellent ses sympathisants, annonce qu’il sera candidat à la présidence du PDCI lors du XIIème congrès prévu du 03 au 05 octobre prochain.
KKB, dans sa logique, soutient que le thème du congrès, ‘’PDCI-RDA face aux nouveaux défis : renouveau, rajeunissement et renaissance’’ doit pouvoir, au terme des travaux, apporter du sang neuf dans l’organigramme de cette formation politique qui retrouve difficilement ses marques depuis la chute du régime Bédié en 1999.
Ce qui intrigue le plus, le patron des jeunes du PDCI, c’est le fait que le Président Bédié ait mis en place un Comité ad’hoc pour organiser le congrès, en plaçant à sa tête, l’Inspecteur général d’Etat, Gnamien N’goran, son ‘’neveux’’, laissant sur le ‘’carreau’’ le Secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady.
Cette pratique donne à penser que la vie de ce parti est ramenée à une ‘’cellule familiale’’, avait dénoncé KKB lors d’une de ses sorties aux Etats-Unis.
En réponse, M. Bédié n’a pas du tout apprécié les propos de son "fils", en évitant même de le citer nommément lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision française France 24.
Le parti du ‘’vieux sage d’Afrique’’, traverse un moment de turbulence, à tel point que l’ex-Premier ministre, Jeannot Koudio-Ahoussou, avait affirmé que le parti était ‘’amaigri et rabougri’’.
En tout état de cause, le parti qui se retrouve à la croisée des chemins, doit pouvoir faire sa mue pour s’adapter aux nouvelles réalités géopolitiques de la Côte d’Ivoire, vu que les mentalités des nouvelles générations ont indubitablement changé, soulignent les analystes.
Dans une déclaration transmise mardi au bureau de APA, le Secrétaire général de la Jeunesse du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (JPDCI), Brahima Kamagaté s’est dit indigné par des ‘’propos irrévérencieux’’ de KKB à l’endroit du Président du parti, Henri Konan Bédié.
‘’Nous, membres du Bureau national et Coordonnateurs de la JPDCI voulons affirmer haut et fort que nous ne nous reconnaissons pas dans les propos du frère KKB’’, a déclaré M. Kamagaté, pour lever toute équivoque sur la ‘’position réelle’’ des jeunes du parti fondé par feu Félix Houphouët-Boigny (Premier Président de la Côte d’Ivoire indépendante) par rapport aux déclarations de KKB, dans ses dernières tournées politiques.
Bertin Konan Kouadio, depuis peu soutient qu’au regard des textes qui régissent le plus vieux parti politique de la Côte d’Ivoire, le Président actuel de ce parti, Henri Konan Bédié, n’est plus apte à se présenter aux élections pour sa propre succession.
Ceci étant, pour KKB, M. Bédié (79 ans), est forclos et donc son ambition de vouloir être porté encore à la tête du PDCI, est sans fondement juridique.
Henri Konan Bédié, a dirigé le pays (1993-1999) à la mort du Président Félix Houphouët Boigny, le 7 décembre 1993 a été évincé du pouvoir le 24 décembre 1999 par un putsch mené par feu le Général de brigade, Robert Guéï.
Dans ses récentes interviews, Henri Konan Bédié, ou le Sphinx de Daoukro ( son village natal au Centre-Est), comme l’appellent ses sympathisants, annonce qu’il sera candidat à la présidence du PDCI lors du XIIème congrès prévu du 03 au 05 octobre prochain.
KKB, dans sa logique, soutient que le thème du congrès, ‘’PDCI-RDA face aux nouveaux défis : renouveau, rajeunissement et renaissance’’ doit pouvoir, au terme des travaux, apporter du sang neuf dans l’organigramme de cette formation politique qui retrouve difficilement ses marques depuis la chute du régime Bédié en 1999.
Ce qui intrigue le plus, le patron des jeunes du PDCI, c’est le fait que le Président Bédié ait mis en place un Comité ad’hoc pour organiser le congrès, en plaçant à sa tête, l’Inspecteur général d’Etat, Gnamien N’goran, son ‘’neveux’’, laissant sur le ‘’carreau’’ le Secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady.
Cette pratique donne à penser que la vie de ce parti est ramenée à une ‘’cellule familiale’’, avait dénoncé KKB lors d’une de ses sorties aux Etats-Unis.
En réponse, M. Bédié n’a pas du tout apprécié les propos de son "fils", en évitant même de le citer nommément lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision française France 24.
Le parti du ‘’vieux sage d’Afrique’’, traverse un moment de turbulence, à tel point que l’ex-Premier ministre, Jeannot Koudio-Ahoussou, avait affirmé que le parti était ‘’amaigri et rabougri’’.
En tout état de cause, le parti qui se retrouve à la croisée des chemins, doit pouvoir faire sa mue pour s’adapter aux nouvelles réalités géopolitiques de la Côte d’Ivoire, vu que les mentalités des nouvelles générations ont indubitablement changé, soulignent les analystes.